Le ministre de la Réconciliation Nationale à propos de l’accord pour la paix : On a été intelligent pour mettre en place l’accord en 2 ans et immature pour le mettre en œuvre en 5ans’’

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Mis en place pour 18 mois, le gouvernement de la transition, à travers le ministre de la Réconciliation nationale,  prend à bras le corps l’accord pour la paix et  la réconciliation nationale en vue de trouver une issue favorable, 5ans après sa signature.

C’est dans ce cadre ont débuté ce mardi 24 novembre 2020 à l’ex-Cres de Badalabougou, et ce pour quatre jours les journées  de planification sur l’accord pour paix et la réconciliation au Mali. L’ouverture des travaux était placée sous la présidence du ministre de la Réconciliation nationale, le colonel-major Ismaël Wagué qui, était épaulé pour la circonstance par ses homologues de la Jeunesse et des Sports, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine. C’est en présence de l’ensemble des parties signataires de l’accord.

Pour le ministre de la Réconciliation nationale, la mise en œuvre de l’accord pour paix est la réconciliation est consignée dans les priorités du plan d’action du gouvernement de la transition. A ses dires, cette 41ème session du Comité de suivi de l’accord, recommande à la partie malienne de l’accord, l’élaboration d’une Feuille de route actualisée de mise en œuvre dudit accord en adéquation avec le calendrier de la transition. C’est dans ce cadre que les présentes journées de planification s’inscrivent en vue de contribuer à l’élaboration d’une Feuille de route consensuelle sur la base d’un chronogramme indicatif. Pour lui, la mise en œuvre de ces actions prioritaires permettra d’accélérer le processus de paix, de sécurité et  de développement. Et, cela pour la stabilité nationale, sous régionale et internationale.

Il est important de signaler qu’au total 1 330 membres de groupes armés ont achevé le processus et, en janvier 2020, les premiers bataillons de l’Armée malienne reconstituée, forte de plus de 400 hommes, ont commencé à se déployer à Kidal, Tombouctou et Gao. Cependant, l’accélération du désarmement, de la démobilisation et de la réintégration a connu quelques difficultés, comme le peu d’intérêt du Gouvernement à l’égard des membres nouvellement intégrés des Forces armées maliennes, un retard de trois mois dans la publication des décisions officielles d’attribution des grades et des nominations militaires et l’insuffisance du matériel.

Bréhima DIALLO

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4 COMMENTAIRES

  1. L’accord de paix n’est pas une affaire du Mali. Ca ne regarde pas le Mali. Il faut laisser les populations noires de là-bas tranquille. Il n’ y a personne apparemment pour le dire au Mali.
    Il faudra peut être réunir les populations des pays noirs de l’union africaine pour demander au Mali de ne pas s’occuper de l’accord d’Alger. Ca ne le regarde pas .

  2. > Évitez d’expliquer les faits en dehors de leur contexte.
    > C’est cela l’anachronisme : ce n’est pas sage, vos allégations.

  3. Bonjour,

    Félicitations au CSA pour la reprise des travaux sur le suivi de l’accord de paix et pour l’injonction à la partie malienne de l’établissement de la feuille de route pour la mise en œuvre de l’accord de paix.

    Cette feuille de route devrait être précédée, comme le recommande le DNI (Dialogue National Inclusif), par la relecture de l’accord de paix en suivant son article 65.

    A travers une lettre ouverte adressée à l’ONU, au Président Malien, au Premier Ministre, au CSA, aux Maliens, aux partenaires, j’avais proposé une méthodologie pour une telle relecture. Elle était publiée, entre autres, sur le site du DNI.

    Cette relecture doit être inclusive et devrait utiliser la même méthodologie que la CEN (Conférence d’Entente Nationale) et le DNI. Elle doit se faire à travers une concertation nationale avec des ramifications régionales. Dans les régions, chaque concertation doit durer trois à quatre jours. La concertation nationale doit durer quatre à cinq
    jours.

    La rencontre de quatre jours qui se déroule du 24 au 27 novembre 2020 doit préparer les concertations régionales et permettre de les cadrer en rappelant le contenu de l’accord de paix et en fixant un caneva précis pour les échanges en partant de celui défini par l’accord lui-même.

    J’étais l’expert consultant pour la méthodologie inclusive utilisée pour la CEN (Conférence d’Entente Nationale). C’est la même méthodologie qui a été utilisée pour le DNI.

    Je conseille de ne pas être pressé et d’exiger l’aspect inclusif de cette concertation nationale et de ses ramifications régionales.

    Les concertations régionales pourront se dérouler en parallèle.

    Par exemple, pour la rencontre qui a lieu présentement sur la feuille de route, la communication a été très réduite et le moment mal choisi, entre autres, compte-tenu des frustrations issues de la tentative de constitution du CNT (Conseil National de Transition). Pensons, par exemple, à cette inclusivité de tous les acteurs (partis politiques, société civile, syndicats, religieux, notabilités, …) pour la révision constitutionnelle qui doit prendre en compte des éléments de l’accord de paix, comme la création du Sénat.

    Optons pour une inclusivité optimale de ces concertations et de la mise en œuvre de l’accord de paix précédée par une relecture intelligente et inclusive de cet accord de paix en suivant son article 65.

    Dr Anasser Ag Rhissa, expert TIC, Gouvernance et Sécurité, TEL 78731461

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