Le Mali victime d’attaques cycliques : Faut-il en vouloir à la communication gouvernementale ?

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L’attaque du bar-restaurant La Terrasse, le lynchage des présumés poseurs de bombes et l’attaque du QG de la MINUSMA à Kidal en l’espace de 24 heures ont relancé le débat sur la communication gouvernementale. Des gens ne se privent pas pour autant à critiquer le pouvoir pour son laxisme en matière de renseignements, considéré comme le maillon faible

. Les propos de ce citoyen lambda en disent long sur la faillite du cordon sécuritaire : «  les autorités maliennes sont loin de gagner la bataille de la sécurisation du pays. Les attaques simultanées survenues à Bamako, Gao et Kidal, trois localités éloignées les unes des autres en l’espace de 24 heures ont mis à nu l’amateurisme du pouvoir en matière de renseignements. Pour moi, il y’a un lien étroit entre le refus du paraphe du projet d’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger et les évènements de Gao et Kidal.

12Quant à celle de Bamako ; elle pourrait avoir un lien avec le classement OMS du Mali comme 3è consommateur mondial d’alcool. A partir de ces indices, on devrait éviter les rassemblements dans les bars et autres lieux de distraction, malheureusement on a manqué d’anticiper », a déploré notre interlocuteur. Son avis semble être partagé par bon nombre de maliens qui pensent que le renseignement  est le maillon faible du régime actuel. Or, tout régime tire son essence d’un bon renseignement. Les policiers et gendarmes peuvent être d’un appui au pouvoir s’ils bénéficiaient de conditions de vie et de travail adéquates. Cela passe par l’équipement des commissariats de police et des brigades de gendarmerie. C’est à ce prix que nous pourrons gagner la lutte contre l’insécurité grandissante dans notre pays.

 

Par Kanambaye Hassane

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