Les pays ouest-africains semblent assister, impuissants, à l’effritement de l’Etat malien. Pourtant, s’il faut agir, c’est maintenant.
A Aguelhock, localité du Nord-Mali —devenue tristement célèbre depuis que des insurgés y ont égorgé près de 70 soldats— un couple a été lapidé à mort, sous le prétexte qu’il n’était pas marié.
Suprême raffinement dans la barbarie, les habitants du village ont été conviés à assister à l’effroyable supplice des malheureux.
Auparavant, les nouveaux maîtres de Tombouctou avaient détruit plusieurs tombeaux de saints dans cette ville qui s’enorgueillissait d’être justement la «cité des 333 saints».
Bienvenue en Africanistan!
En Somalie, un célèbre humoriste n’a pu échapper aux balles d’extrémistes religieux qui ne supportaient pas ses saillies.
Au Nigeria, on ne compte plus les attaques perpétrées contre des églises par les partisans de la très violente secte islamiste Boko Haram.
Dans ces pays, à quelques semaines d’intervalle seulement, des fanatiques, Torquemada (inquisiteur espagnol) des temps modernes, au nom d’une idéologie aussi meurtrière que mortifère, ont donné de l’islam une image aussi fausse que détestable.
Disons-le tout net: le voile de terreur qui s’est abattu sur le Nord-Mali fait planer une des plus grandes menaces auxquelles la sous-région fait face.
Aqmi et ses faux nez que sont Ansar Dine et le Mujao, qui ont fini de transformer le septentrion malien en «Africanistan», constituent un formidable défi sécuritaire pour nos Etats.
A ce sujet, l’incroyable effondrement de l’Etat malien, que personne n’avait pu sérieusement prévoir, interpelle tous les dirigeants africains, avec au premier chef le Sénégal.
Ce pays est paré de toutes les vertus démocratiques avec deux alternances pacifiques considérées comme de véritables «success story». Mais il aurait tort de considérer que ces acquis incontestables l’ont définitivement mis à l’abri d’une régression.
Le Mali, avec lequel nous avons partagé une communauté de destin dans le cadre d’une fédération, est devenu l’exemple caricatural et terrifiant d’un Etat «normal» en apparence, qui s’affaisse du jour au lendemain comme un château de cartes.
Dès lors, il nous semble évident que l’alternance pacifique au pouvoir et la tenue régulière d’élections libres et transparentes, comme c’était le cas au Mali depuis la chute du général Moussa Traoré (président de 1968 à 1991), ne peuvent plus continuer à elles seules d’être des baromètres fiables pour la «bonne santé démocratique» d’un Etat.
Politique africaine de la France
Beaucoup d’observateurs savaient qu’au Mali, le ver était depuis longtemps dans le fruit. Mais la communauté internationale, la France en tête, toute heureuse d’avoir «un bon élève» à donner en exemple, dans un environnement sous-régional majoritairement composé de «cancres» en matière de gouvernance, a préféré appliquer la politique de l’autruche.
La sortie au vitriol de Laurent Bigot, fonctionnaire du Quai d’Orsay, disant après la chute d’Amadou Toumani Touré que c’était un secret de polichinelle qu’au «Mali la corruption est jusqu’au palais présidentiel», et qui n’a pas hésité à prédire un prochain effondrement du Burkina Faso pour des causes similaires, en dit long sur les ambiguïtés de la fameuse et parfois fumeuse «politique africaine» de la France.
Plus grave, le laxisme avec lequel le président ATT a géré le problème touareg ainsi que la menace Aqmi avec son «industrie du rapt» d’Occidentaux dans le nord, sautait aux yeux.
A l’opposé des autorités du Niger qui ont toujours eu une politique de fermeté vis-à-vis de leurs irrédentistes, l’ancien président s’est contenté, dans le meilleur des cas, de «sous-traiter» la question touareg et d’abandonner le terrain aux jihadistes.
Le règne des saltimbanques
La vénalité et l’arrogance des élites dirigeantes, le pillage éhonté et systématique des maigres ressources publiques, le délitement des institutions, le dénuement voire la clochardisation de l’armée constituent à terme une bombe à fragmentation.
Ce qui fait que, à chaque fois, en Afrique, un condottiere déterminé peut ramasser le pouvoir dans la rue et changer le cours de l’histoire, souvent dans le mauvais sens.
C’est ce qui explique le «surgissement» tonitruant et parfois caricatural sur la scène politique d’officiers ou de sous-officiers, qui s’emparent sans coup férir d’un pouvoir sclérosé de toutes parts.
L’exemple type étant la Côte d’Ivoire où le coup d’Etat orchestré par le sergent chef Ibrahim Coulibaly alias «IB» et ses compagnons a plongé ce pays dans une décennie de chaos.
C’est le même cocktail détonnant qui a pu produire en Guinée le fantasque capitaine Moussa Dadis Camara ou son avatar malien, le capitaine Amadou Haya Sanogo.
Auparavant, dans les années 90 on assista au même phénomène avec les putschs perpétrés, là aussi, par des officiers subalternes, le lieutenant Yahya Jammeh en Gambie et le capitaine Valentine Strasser en Sierra Leone, pour ne citer que ceux-là.
A la place de la restructuration ou du redressement promis, ils ont plutôt contribué à semer le chaos et à avoir leur part d’un gâteau qui leur a paru longtemps inaccessible. En la matière, la Guinée-Bissau est devenue un cas d’école.
De ce fait, la lutte contre la corruption, la redistribution équitable des richesses, la refonte d’une véritable administration pourvoyeuse de services sociaux de base et la création de forces de sécurité véritablement républicaines constituent le meilleur barrage contre l’obscurantisme.
Par Barka Ba – slateafrique.com – 21/09/2012
CHERS SŒURS ET FRERES MALIENS,
A QUAND LE MALI, TERRE D’ACCEPTATION ET D’INTEGRATION MULTI-ETHNIQUE, SANS EXCLUSION NI DISCRIMINATION, UN ET INDIVISIBLE ?
IL REVIENT AUX MALIENS DE LE CONSTRUIRE DANS L’UNITE EN S’ACCEPTANT, EN SE RECONCILIANT ET EN ACCEPTANT L’AIDE DES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU) POUR S’ASSUMER.
Bonjour,
Certains internautes et certains Maliens se trompent de combat en s’en prenant à certaines minorités Maliennes, cas des Touaregs, en faisant l’amalgame comme quoi tout Touareg ou Tamasheq est du MNLA ou est terroriste.
Par exemple, malgré mes contributions qui vont toujours dans le sens de l’apaisement, de la paix, de la réconciliation nationale et de la recherche d’une solution durable de sortie de crise, certains écrivent en ligne ou m’écrivent en me traitant de tous les maux et en disant que l’armée VA me poursuivre et VA poursuivre tous les Touaregs sans distinction jusqu’à leur disparition de terre.
Je pense qu’ils se trompent d’ennemis et de combat.
Ils prennent tout Touareg ou Tamasheq comme ennemi. Comme je l’ai toujours dit, je ne suis pas du MNLA et je ne suis pas terroriste ET TOUT TOUAREG N’EST PAS DU MNLA ET N’EST PAS TERRORISTE.
Les Maliens doivent savoir identifier leurs ennemis (les terroristes, Maliens ou étrangers) et les combattre dans l’unité, sans exclusion ni discrimination, pour laver l’affront national d’occupation de leur territoire.
Pour combattre l’ennemi au Mali, on ne doit pas parler qu’au futur, il est temps de parler au présent et du présent car les populations Maliennes souffrent de la crise qui perdure au Mali.
Comment faire pour que l’armée Malienne puisse laver l’affront national (occupation du Mali) en fédérant autour d’elle, comme dit le Président, Dioncounda Traoré, la population Malienne et en se faisant aider par les autres (CEDEAO/UA/ONU) ?
C’est cela la question pertinente, ce n’est pas le fait que l’armée Malienne veuille me poursuivre à tord ET poursuivre TOUS LES TOUAREGS SANS DISTINCTION (attention, certains sont innocents et ne demandent qu’à vivre dans la tranquillité) jusqu’à leur disparition de terre, comme l’insinuent certains internautes.
Les Maliens, à commencer par le Président de la République et son gouvernement d’union nationale, doivent se saisir de cette question et gérer le problème des minorités au Mali pour leur intégration équitable dans un Mali un et indivisible.
Aujourd’hui, le SEUL combat de l’armée doit être, après avoir établi la cohésion interne ET après avoir identifié les vrais ennemis (les terroristes, qu’ils soient Maliens ou étrangers), celui de la libération du Nord en fédérant autour d’elle tous les patriotes Maliens, sans exclusion et sans discrimination, MAIS AUSSI en acceptant l’aide bienveillante des autres (CEDEAO/UA/ONU).
A quand le Mali, terre d’acceptation et d’intégration multiethnique, sans exclusion ni discrimination, un et indivisible ?
Tous les Maliens doivent travailler ensemble pour y arriver.
Devant être un bel exemple d’intégration et cohésion, l’armée Malienne doit y contribuer et non, diviser à travers ses agissements.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Trois fois le dialogue et la négociation c’est le voeu du Président.
La guerre n’est bonne qu’au cinema ou dans les livres
Ausi, le Président n’a pas cité ancardine, c’est parce que ce mouvement est dans les bonnes dispositions de dialogue.
Donnez le temps au temps s’il vous plaît maliens du sud, du nord, de l’ouest et de l’est.
Dieu nous assistera
amen
Je suis d accord avec kasim. Mais nous unir derrière l’armee malienne qu’elle armée ? Leur donner des moyens pour s entretuer et tuer les civiles pour assouvir leurs folie d’argent. Tenez il nous revient que KONARE le porte parole analphabète du cndre qui était un gérant de cabine téléphonique et intègre dans l armée par les interventions d un membre influent de l ‘aDEMA vient d acheté une villa cash et à des millions voilà un exemple parmi tant d’autres.
Nous n avons pas confiance à cette armée dbenfants gates et de prédateurs.
Pour le reste je suis d accord avec vous du courage. Laisse tomber celui qui te demande d acheter un journal français au lieu d acheter ce journal envoie ta participation au réfugiés du Mali
Kassim merci
Le 22 septembre 2012, pour fêter quoi?
Après le président Modibo Keita, il n’y a plus eu de présidents au Mali.
De Moussa Traoré à Dioncounda Traoré, ils ont été ou sont, au mieux, des directeurs de service.
En matière de vision, de patriotisme et de charisme ils ne sont pas mieux qu’un collégien qui fait de l’école buissonnière.
Moussa Traoré et sa bande de CMLN puis d’UDPM n’ont jamais eu la moindre ambition pour le Mali avec leur bradage des sociétés et entreprises d’état, leurs châteaux de la sécheresse, ils ont inventé la corruption et transformé le Mali en pays mendiant.
Alpha Oumar Konaré et son ADEMA étaient comme des zombies bras cassés laissant filer allègrement dans une aimable négligence et tour à tour:
– Corruption (commencée sous Moussa Traoré),et
– Débâcle de l’école (commencée sous Moussa et son Youssouf Traoré puis Sékou Ly), de l’armée, de l’administration et de la justice.
ATT et sa bande de copains ont transformé l’état en “grin” et la nation en marchandise où tout était permis sauf du sérieux et de la performance avec leur promotion de la médiocrité et de la grande corruption.
Les fameux “bouffecrates” n’épargnaient ni l’argent des malades (fonds mondial) ni celui des paysans (initiative riz) ni celui de l’état (rapports du vérificateur général).
Sous ATT tout est devenu du commerce, et tout a perdu son âme (famille, parti politique, école, administration, justice, armée sont tous morts ou devenus mourants), s’était le règne du mensonge des nuls.
Mais grâce au soutien des partenaires internationaux pour la “démocratie” les infrastructures économiques et sociales de bases ont été multipliées dans le Pays.
Mais le Mali est resté parmi les pays les plus pauvres du monde avec des fonctionnaires propriétaires d’appartements luxueux dans les beaux quartiers des plus belles capitales du monde.
Sous Dioncounda et son astrophysicien de “je ne démissionnerai pas”, l’état est cliniquement mort, tout simplement.
La “bidassecratie” et la fausse fierté des soldats fuyards des combats au nord et pilleurs à Bamako, spécialisés dans la torture des civils et diplômés dans l’art de ne pas aller combattre au nord, et le refus de voir la vérité des maliens, ont définitivement fait disparaître la nation créée dans la bravoure par Soundiata Keïta au 13ème siècle de notre ère.
Le Mali, dans sa forme souhaitée par Modibo Keïta, n’existe plus!
Aucune décision concernant la vie de la nation n’est prise par le gouvernement, sans l’aval de Kati, de la Cedeao ou du Burkina Faso.
Pire aucun texte officiel du pays n’est appliqué dans la conduite des affaires du pays.
Des institutions de la république sont transformées en porte ustensile de la garnison de Kati.
Plus grave encore, aucune valeur sociale, aucun mécanisme social traditionnel de construction nationale ne tienne plus.
Tout est arrêté dans le pays comme juste avant le Big Bang!
C’est le règne de l’anarchie et de l’opportunisme, sur fond du Grand Mensonge que l’on veut vendre, à la terre entière, comme de la “fierté” ou du “patriotisme” alors que c’est du lombrilisme, de l’égoïsme et du déni de la réalité et de soi même.
Il n’ y a désormais qu’un No Man’s Land de 1241000 km2 au cœur de l’Afrique occidentale et pour très longtemps encore où la vie sociale ne sera que de plus en plus difficile pour des populations prises au piège de l’irresponsabilité de quelques dirigeants.
Alors à tout ce qui ne l’ont pas encore remarqué ou refusent de voir la réalité, fêter le 22 septembre 2012, c’est comme la “fiesta loca” des enfants qui ont tué leur propre mère et décident, tout de même, de fêter son anniversaire.
Il n’est pas interdit de le faire mais ça dépasse le ridicule et frôle l’agacement.
Kassin ,puisque tu es en France ,trouves 3,50 euros au fond de tes poches pour acheter Le POINT . Il y a 6 pages sur le Mali ,c’est trés intéressant à lire 💡
le point où un autre journal français… ce ne sont que des journaleux qui ne font qu’étaler des mensonges:
-gbagbo qui qui tire à l’arme lourde sur sa population
-khadafi qui va massacrer benghazi
-bachar qui bombarde se population
-le soutien mouvement du zazaouad, très chèr à la minable pute blanche neige… porte ouverte sur tous les plateaux… Alors qu’on arrêtait pas de dire que les touaregs ne peuvent pas reclamer le nord du mali puisqu’il ne sont que 10% dans le nord du mali et à peine 1% de la pop du mali…
kassin, je sais que tu vas garder tes économies…
celle qui reve de se taper le prophète ……….tu te trompes ,les journaleux (ou meme pas ) sont à Bamako , en France nous avons de vrais journalistes qui savent ecrire et ne vont pas copier dans la presse des autres
“””celui qui se tape blanche neige et sa coco””” n’est malheureusement qu’un petit déviant , PD en devenir ou dans sa tete seulement , qui rève de culs tout blancs et qui semble s’effrayer dans sa tete de fréquenter la nuit les pissotières publiques ou ses semblables se retrouvent parait il la nuit ……
…..Alors , FOUDKG , tu imagines les dégats sur son écran ……… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Analyse pertinente.Merci pour votre contribution.
CREER LES CONDITIONS POUR L’EFFICACITE DE L’UNION DES MALIENS AUTOUR DE L’ARMEE ET POUR CELLE DU DIALOGUE ET DE LA NEGOCIATION
Bonjour,
Félicitations au Président, Dioncounda Traoré, d’appeler, encore et encore, les Maliens à l’union autour de l’armée et pour le dialogue et la négociation avec les groupes qui occupent le Nord Mali.
MAIS ENCORE FAUT-IL CREER LES CONDITIONS POUR L’EFFICACITE DE CETTE UNION ET POUR CELLE DE CE DIALOGUE ET DE CES NEGOCIATIONS ?
L’union autour d’une armée divisée et sans moyens ne servira à rien.
Il est donc indispensable de réconcilier l’armée avec elle-même, de la motiver, de lui fournir les moyens et SURTOUT de permettre au contingent de la CEDEAO/UA de l’épauler pour libérer le Nord Mali et sécuriser les populations.
Il serait important d’intégrer les communautés Maliennes, en particulier celles vivant au Nord Mali, pour participer dès le départ à ce dialogue et à ces négociations.
Sachant que le haut conseil de l’Etat et sa commission aux négociations ne sont toujours pas formés, alors qui sera pilier et fédérateur de ce dialogue et de cette négociation ?
Il est donc très urgent de constituer ce haut conseil de l’Etat, sa commission aux négociations et son conseil national de transition.
C’est ainsi qu’ils prépareront ce dialogue et cette négociation.
Il sera judicieux que ce haut conseil de l’Etat et sa commission aux négociations prennent attache avec la médiation de la CEDEAO pour coordonner leurs efforts et garantir la cohérence.
En créant ces conditions pour l’efficacité de l’union des Maliens autour de l’armée et pour celle du dialogue et de la négociation, on évitera au Mali de mourrir.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
moi je remarque juste que les 4 ou 5 éléments du mujao sur la photo sont noirs…;
Now, Le mali du sud (noirs et blancs) laïc fait face à un mali du nord ( noirs et blancs) qui prône la charia. A méditer!
c’est plus facile d’accuser les arabes 😉
Il renaitra de ses cendres comme un champignon apres la pluie si et seulement si tout le monde se met debout ensemble comme UN pour combattre l’ennemi.
😳 😳 😳 😳
Il est rare (trop rare!) de lire une analyse d’une telle pertinence et d’une telle lucidité!… Voila ce qu’on appelle un Journaliste avec un grand J et un Article avec un grand A! Chapeau!…
c’est l’une des meilleures analyses jamais publiées sur MW, avec à la clé une appréciation si pertinente et surtout une conclusion, “Le règne des saltimbanques”, sans la moindre équivoque. mais le vrai malheur de cette Afrique-là si magistralement dépeinte et mise au ban à travers ces lignes d’une véracité triviale, c’est que le cycle historique est malheureusement érigé en valeur absolue des systèmes politiques congénitalement mal conçus sous ces tropiques. et le plus pitoyable est la lamentable durée, de quelque décennies tout au plus, de ce maléfique cycle historique… ainsi donc, le retour à la case départ est une obligation viscérale, voire une obsession si profondément ancrée dans le subconscient des plèbes affamées, que cet éternel recommencement de l’Histoire est alors devenu un indomptable défit pour des États pensant désespérément être des nations, sans pour autant en avoir acquis les préalables… hélas!
On nous a fait croire qu’ATT a vendu le Mali alors que la vérité est qu’il a commandé des armes pour défendre le Mali. On nous a fait croire que le putch c’est pour finir la guerre au Nord alors que c’est pour piller les ressources. On nous fait croire qu’on peut tenir sans la CEDEAO sans les partenaires au développement alors que la réalité c’est le chaos économique qui s’approche à grand pas. CMD et compagnie, Sanogo et sa milice arrêtez de mentir au peuple. Soyez humble et parlez en toute vérité aux maliens. Plus vous mentez plus ça se complique et vous le savez. Ne détruisez pas ce pays parce que vous pouvez faire ce que vous voulez étant les seuls qui détenez les armes, mais la CPI vous guette et la patience des maliens a des limites. Les mensonges ne peuvent durer dans ce monde interconnecté
Kadi, n’attends surtout pas de faux jetons tels sanogo et cmd disent un jour la vérité; Ce sont des menteurs-nés, et il faut s’en débarrasser et en débarrasser le pays au plus vite!!!
Ce sont EUX qui ont fait tomber le mali, et ce sont EUX qui maintenant l’empêchent de se relever avec l’aide de la cedeao! Plus le chaos dure, plus ils conservent leurs petits pouvoirs! Ils n’ont aucun intérêt à ce que le mali sorte de la crise! Une fois la crise terminée, ils vont se faire gentiment approcher par la cpi et ils le savent
Tu as le merite d’avoir un esprit analyste, mais quelque points sont ici a discuter:
-Le cas malien ne peut pas etre compare ni a la Cote d’Ivoire ni a la Guinee. Parce que d’un, aucun de ses pays n’etaient, au contraire du Mali, en guerre. Ensuite, les militaires de ces pays sont assez intelligents pour avoir retenu la lecon sur la strategie militaire qui prohibe un putsh en temps de guerre. L’engagement de le plus part des militaires pour la guerre (le bataillion parachutiste ayant ete tres sollicite pour contre la progression de l’ennemi, Abidine Guindo etait meme annonce au Nord) a donne l’impression qu’il n’y avait pas a Bamako de force pour contrecarrer les putshistes.
– Rede Cesare Cum Cesari Rendons a Cesar ce qui est a Cesar: il est a saluer le fait que le president ATT n’a pas voullu engager les militaires qui etaient prets a affronter et a “mettre au pas” les insurges. En fait Bamako et Kati lui doivent une fiere chandelle. En d’autre lieu et avec d’autre Presidents, ils allaient partager le pays en “trois”.
-En outre quelque soit tout ce qu’on dit, la democratie malienne etait bien vivante. Le produit etait et est toujours bon, mais ce sont les clients et les vendeurs qui ne sont pas bons. Et ceux-ci representent tout le peuple malien.
-Aussi, personne ne peut nier l’avancee economique et social du Mali pendant ces dernieres decenies. On parle de corruption la ou il y a l’argent. Va-ton pousser l’ingratitutde en niant tout ce qui a ete construit au Mali? Le fait meme que 6 mois apres les pillages, la destruction et le vols des plusieurs DAF par les CNRDR+Eins, le gouvernement tient cahin caha denote d’une certaine sante de l’economie heritee de l’ancien pouvoir.
etcc….
Merci mon frère. Dieu aime les véridiques. certains se complisent avec les maîtres du jour c’est leur droit. Mais penser au Mali et au mali seul dans ces moments incertains ne peut venir que d’âmes nobles et bien nées. Merci T Sankara
en la matière, on peut voir le verre à moitié plein, ou à moitié vide, c’est selon… mais une chose est claire, c’est que le Général n’avait aucune excuse valable de ne pas tenir aussi bon sinon mieux que le Niger voisin (pays comparable avec le Mali à bien d’égards) sur cette question touarègue.
ensuite, toujours au registre sécuritaire, la vérité est certes amère, mais elle guérit sans conteste la conscience. et il faut reconnaitre que le “laisser-faire” de trafics (en tous genres et notamment d’otages) sus, tolérés, voire organisés et soutenus en terre malienne par les hautes sphères étatiques ; est et reste le point d’orgue de la bêtise d’un pouvoir déjà décrié qui s’entêtait à croire à l’angélisme vis-à-vis de groupuscules scélérats sans foi ni loi, méprisés et traqués par tous… et ça, ce fut le vrai pêché fatal du Général et de son régime… en effet, rendons à César ce qui est à César… 😉
Suis totalement d’accord avec toi, tu as touché le fond du problème.
L’analyse faite par ce journal est l’une des meilleures analyses. Merci à toi.
C’est de l’insulte tout simplement que d’interdire une zone (sa capitale) à quelqu’un, à plus forte raison son hôte à qui on demande de l’aide. Et qu’est ce qui empêche les militaires maliens de monter directement au front, pour libérer leur propre pays? Préfèrent-ils se barricader à Kati ? Rien que la peur, une peur panique du front et de tout homme armé (CEDEAO). De même que les bandits armés du Nord, l’armée malienne au Sud n’est qu’arrogance, agressivité, vexations voire assassinat des gens désarmés. Face à eux, LE SILENCE ASSOURDISSANT DE LA MAJORITE MALIENNE qui fait mine de se moquer éperdument des outrages quotidiens, des fermetures d’usines, d’hôtels, des entreprises, des ONG, du chômage grandissant. Ce ne sont que les badauds sadomasochistes qu’on voit dans la rue soutenir l’armée, et qui donnent l’impression de représenter le Mali ! Le COREN, le FDR, le HCI, l’AMDH se taisent ou lancent des communiqués laconiques devant la descente aux enfers du pays. Et pourtant, il fut un 26 mars 2012…
si les 3 clowns qui pensent diriger le Mali depuis quelques mois continuent leurs conneries comme ils le font actuellement ,il y a de fortes probabilités que 2012 soit la dernière année d’un Mali moribond 😳 😳
La fin du monde c’est pour Octobre 2012, il est encore temps que tu te convertisse tout de suite!
BONNE ANALYSE….n’en déplaise aux fuyards et grandes gueules de soldats fuyards et leurs supporteurs.
Hey arabiso, tu n’es pas à la moské pour manifester contre la franSS?
😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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