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Le Mali dans une nouvelle zone de turbulences

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Politiquement, les révélations la semaine dernière par Mediapart d’écoutes téléphoniques de conversations entre le président malien Ibrahim Boubacar Keïta (dit IBK) et Ali Bongo, ont semé le trouble. L’article de Mediapart reproduisait des conversations entre IBK et Bongo, écoutés par la justice française dans le cadre d’une enquête sur Michel Tomi. Ce dernier, homme d’affaires corse empereur des jeux en Afrique francophone, condamné par le passé pour malversations, a été mis en examen il y a un an pour, entre autres, corruption d’agent public étranger.

Ces enregistrements ont mis en lumière «des relations incestueuses», selon un diplomate européen, entre le parrain corse et IBK. De fait, Tomi apparaît aux petits soins pour le président IBK : 4X4 de luxe offert, nuitées parisiennes dans des hôtels fort coûteux et livraison de costumes d’un grand faiseur italien au président malien.

«Coup bas»

«Ces écoutes font les gorges chaudes à Bamako», souligne une source sécuritaire. Pour certains cercles du pouvoir à Bamako il s’agit d’une manipulation «téléguidée» de Mediapart pour affaiblir la présidence malienne au moment où IBK s’en prenait vertement au sous-secrétaire général de l’ONU, le Français Hervé Ladsous qui, au nom de Ban Ki Moon, se serait posé «en donneur de leçons au pouvoir malien», selon la presse progouvernemantale.

En répondant vertement aux griefs de l’ONU, IBK «restaure la place de l’Etat et tout cela ne plaît pas. D’où ces coups bas», dit-on du côté des pro-IBK. Du même coup, IBK flatte les éléments nationalistes les plus durs, ces mêmes éléments qui étaient proches du putschiste Amadou Sanaogo.

Pour une autre source, «la rue bamakoise» serait toutefois partagée sur les révélations de Mediapart. Mais n’est pas dupe d’IBK, dont la réputation de «noceur» lui a longtemps collé à la peau : certains sont totalement effondrés par ces écoutes qui racontent un président totalement sous la coupe d’un parrain. C’est «une tâche sur l’honneur du pays», disent-ils.

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Il est clair que l’insécurité règne bien partout au Mali. Ce qu’a revendiquer les maliens à IBK.
    Le ministre de la sécurité doit répondre clairement ou avouer son incapacité à gérer la situation. Magouilles, corruption, népotisme, etc. C’est là aussi la sécurité au Mali. Il coûte que coûte revoir la copie de la sécurité au Mali si nous voulons être en sécurité.

  2. IBK DOIT S AFFRANCHIR DE CE PETIT FRANCAIS

    CE FRANCAIS EST INFREQUENTABLE

    COMME BCP D ENTRE EUX D AILLEURS

    ILS SONT HYPOCRTIES MEPRISANT COMME LABSOSUS

    LES PETITS FRANCAIS SONT COMME CELA C EST DIEU QII L A VOULU

    La pressE FRANXAISE EST DEVENUE SUPERFICIELLE CAR RELAIE DES INFOS SANS ANALYSE PROFONDE !

    LA JUSRICE FRANCAISE ZST POURRIE MEME LES FRANCAIS LE DISE CAR TROP LENTE
    VS POUVEZ Y ETRE CONDAMNE POUR CORRUPTION
    ET CONTINUER A ETRE MAIRE !

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