Le corps de l’otage suisse tuée au Mali a pu être retrouvé et formellement identifié et sa dépouille sera transférée en Suisse dès que possible, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères à Berne.
En octobre 2020, la Suisse avait été informée que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une alliance de groupes jihadistes affiliée à Al-Qaïda, avait exécuté Béatrice Stöckli, une missionnaire évangélique, qui avait été enlevée en janvier 2016 à Tombouctou.
L’annonce de son exécution était basée sur les témoignages d’autres otages libérés en octobre l’an dernier -dont la française Sophie Pétronin- ainsi que sur une vidéo de revendication du GSIM, actif au Mali. “Il y a quelques jours, les autorités maliennes ont informé la Suisse que le corps d’une personne leur avait été remis, vraisemblablement celui de l’otage suisse”, précise le ministère dans un communiqué.
Les autorités maliennes ont fait prélever des échantillons d’ADN qui ont été analysés par l’Institut de médecine légale de l’Université de Zürich qui a confirmé que l’ADN est bien celui de l’ancienne otage. La dépouille de Mme Stöckli sera rapatriée en Suisse dès que les autorités maliennes auront donné leur accord. Elle sera ensuite remise à la famille, précise le ministère.