L’armée se positionne à Fakola, près de la Côte d’Ivoire, après une incursion jihadiste

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Mali: le MNLA mis en échec par le mouvement touareg Gatia à Ntililte
Patrouille de l’armée malienne dans la région de Gao. (photo archives)
Olivier Fourt/RFI

Bamako – L’armée malienne s’est positionnée dimanche dans la localité de Fakola, près de la Côte d’Ivoire, après le départ de jihadistes présumés qui y ont fait une brève incursion avec beaucoup de dégâts, a-t-on appris de sources concordantes.

L’armée malienne a pris le contrôle de la ville de Fakola. Les jihadistes sont partis. Il n’y a pas eu de combats. Mais les jihadistes ont commis beaucoup de dégâts avant de partir, a déclaré à l’AFP un élu de la localité, sans donner plus de détails.

Oui, nous tenons actuellement la ville. Mes hommes sont à la mairie, à la préfecture, partout, a laconiquement déclaré à l’AFP un officier de l’armée malienne, joint à Fakola, une ville à 300 km de la capitale Bamako et à une vingtaine de km de la Côte d’Ivoire.

Un drapeau noir portant l’inscription Ansardine-Sud a été retrouvé à la mairie de la ville, a indiqué à l’AFP un habitant.

Selon l’élu local de Fakola, les jihadistes auteurs de l’attaque sont des représentants du groupe jihadiste Ansardine, dans le nord du Mali, dont la tête de son chef, Iyad Ag Ghaly, est mise à prix par les Etats-Unis.

Ansar Dine fait partie des groupes islamistes qui ont contrôlé le nord du Mali en mars-avril 2012, avant d’en être chassés en grande partie à partir de janvier 2013 par une intervention militaire internationale à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Des bâtiments officiels comme la gendarmerie, la mairie, les caisses d’épargne et de crédit, le bâtiment des eaux et forêts ont été saccagés, détruits ou brûlés par les assaillants, a fait remarquer une fonctionnaire de Fakola.

Par ailleurs, à Kolondiéba, à 75 km de Fakola, plusieurs centaines de personnes ont participé dimanche une marche pour demander à l’Etat de renforcer la sécurité des populations, selon des témoins joints au téléphone par l’AFP.

Des hommes armés soupçonnés d’être des jihadistes ont pris le contrôle d’une partie de Fakola, près de la frontière ivoirienne, avaient plus tôt indiqué à l’AFP des sources concordantes.

Les jihadistes ont attaqué ce matin la ville de Fakola et ils contrôlent actuellement une bonne partie de la ville, avait déclaré à l’AFP un élu local avant d’ajouter: les assaillants étaient enturbannés. Ils avaient le drapeau noir et scandaient des versets du Coran.

Le sous-préfet de Fakola avait indiqué à l’AFP que le siège local de son institution a été saccagé par les assaillants.

C’est la deuxième fois en moins d’une vingtaine de jours que cette partie Sud du Mali est touchée par des attaques jihadistes.

La ville de Misséni, près des frontières ivoirienne et burkinabè, avait été attaquée le 10 juin par des islamistes qui avaient tué un militaire et en avaient blessé deux autres, selon le ministère malien de la Défense.

Les attaques jihadistes étaient jusqu’ici limitées au nord et au centre du pays.

Samedi, au nord du Mali, une attaque imputée à des islamistes a fait trois morts parmi les soldats du camp militaire de Nara, près de la frontière mauritanienne.

(©AFP / 28 juin 2015 19h39)

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5 COMMENTAIRES

  1. S’il vous plait ! dite nous ou ses bandits se replient ? Pourquoi pas un droit de poursuite même à Bouaké ou à Nouakchott ?

  2. Il fallait s’attendre à cette situation.Nos ennemis savent qu’à Bamada, les hommes politique n’ont d’yeux ni oreille depuis la signature de l’accord que pour les retombés de l’après accord. Chacun se bat pour avoir soit une promotion , soit une source d’enrichissement. La surveillance du territoire n’est pas dans leur programme. Le Ministre de la défense qui devait anticiper des dispositions sécuritaires fiables, est occupé à créer son parti aux fins d’avoir une plus grande partie du gâteau. Le Mali va continuer à souffrir tant que les populations n’auront pas débusquer ces démagogues qui pilulent au sein de notre classe politique.

  3. Il fallait s’attendre à cette situation.Nos ennemis savent qu’à Bamada, les hommes politique n’ont d’yeux ni oreille depuis la signature de l’accord que les retombés de l’après accord. Chacun se bat pour avoir soit une promotion , soit une source d’enrichissement. La surveillance du territoire n’est pas dans leur programme. Le Ministre de la défense qui devait anticiper des dispositions sécuritaires fiables, est occupé à créer son parti aux fins d’avoir une plus grande partie du gâteau. Le Mali va continuer à souffrir tant que les populations n’auront pas débusquer ces démagogues qui pilulent au sein de notre classe politique.

  4. La géographie du Mali nous commande une coopération sincère en matière de sécurité avec tous les 7 pays limitrophes qui vivent le même risque.

  5. Le médecin après la mort notre n’a pas de dirigeants capable de faire honneur à notre pays on ne plus compte sur l’armée mal équipé des homme politique corrompu des juges corrompu les fonctionnaires corrompus la population sur place n’est au courant de rien j’ai peur pour mon pays tant qu il sera présidé par ibk le traitre lâché incompétent trouillard le Mali ne sera plus respecté avec c ventru ivrogne sans fierte

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