L’AMSUNEEM et Gandakoye disent non aux négociations avec le MNLA et Ansar Dine.

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Une dizaine d’associations regroupées au sein de l’Alliance Zasya ont tenu   leur assemblée générale. C’était samedi. Objectif: s’opposer à toute négociation avec les groupes armés qui contrôlent le nord du Mali.

« MNLA : Mafia des Narcotrafiquants, Lâches et Apatrides ». « Non aux négociations, oui à la guerre pour la reconquête définitive du nord ». Tels sont, entre autres, les messages véhiculés par les banderoles.

D’entrée de jeu, le coordinateur de Zasya, Dr. Saïdou Maïga, a annoncé sa position. Du moins, celle de son alliance : « l’heure n’est pas aux négociations ». A en croire Saïdou Maïga, les manœuvres dilatoires du médiateur dela CEDEAO ont pour but de remettre le MNLA en selle, au nord du Mali, après que ses combattants aient été défaits, en juillet dernier, par le MUJAO et Ansar Dine.

S’agissant des négociations avec le MNLA et Ansar Dine, le coordinateur est formel: « Si les négociations pouvaient mettre fin au problème, nous n’en sérions pas là aujourd’hui ». Le MNLA, dit-il, veut la partition de notre pays et Ansar Dine l’application de la charia. «L’intégrité du pays n’est négociable, il en est de même pour sa laïcité. De quoi donc allons-nous négocier ? » S’est-il interrogé dans un tonnerre d’applaudissement.  « Ils sont venus par la force, seule la force pourra les faire partir », a-t-il conclu.

Seydou Patrice Dembélé, président de l’AMSUNEEN a, quant à lui, émerveillé l’auditoire. Selon lui, sur une liste non exhaustive des ennemis de notre pays, on trouve en bonne place : l’Algérie de Bouteflika, à ne confondre avec celle Boumediene et de Ben Bella. Selon M. Dembélé, si l’Algérie le veut, elle peut mettre fin à la crise malienne. Sur le banc des accusés, le médiateur Blaise Compaoré considéré comme le «protecteur et l’ami du MNLA». Il est, selon lui, responsable de tous les maux, dont souffre le Mali.

Pour terminer, Seydou Dembélé a appelé le peuple malien à « la vigilance contre un projet  d’amnistie en faveur des rebelles ».

Mamadou Togola  

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4 COMMENTAIRES

  1. Négocier quoi? L’autodétermination?: le territoire ne leur appartient pas. L’amnistie?: pas question, la CPI est en marche! Les postes dans l’administration?: non et non! il y’a trop de chômeurs dans les autres coins du pays? Revenir dans l’armée?: Non, c’est nous suicider? Qu’est ce qui reste: les muscles d’abord, la cervelle après!!!

  2. Eb regardant les degats (Viols, vols, negation de l’Etat, exactions sommaires…) du MNLA , doit-on discuter avec ces barbares qui plus aucune force ? La negociation est un luxe pour le MNLA, il merite seulemnt les prisons du Mali ou de la CPI.

  3. Non aux négociations avec le MNLA et Ançar Dine! Ce sont les ennemis du Mali, ce sont eux qui nous ont amené la guerre. Ils doivent en payer les frais. Même si négociations il y a, ils doivent avant tout rendre les armes et reconnaître leurs forfaits. Non validité des accords d’Alger, plus d’intégration de Touaregs rebelles dans la fonction publique malienne (armée, police, garde, gendarmerie). Ils doivent être jugés par la CPI pour les crimes commis à l’endroit de nos populations.

  4. Celui qui tue son frère n’est pas un frère.le MNLA n’est pas Malien. Ansardine n’est pas malien.
    Le malien ne doit pas négocié.
    La negopciation ne ferra pas ressucité nos frères froidement abattue à algel-hock.

    Pas de négociation.

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