La rébellion touareg est au bord de l’éclatement depuis la proclamation d’un Etat islamique dans le nord du Mali et l’annonce d’une fusion entre le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui se veut indépendantiste et laïque, et le groupe islamiste Ansar Eddine, proche d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
A peine signé le 26 mai, l’accord a été dénoncé par une partie des cadres du MNLA installés en Mauritanie ou en France, tandis que d’autres, sur place au Nord-Mali, dont le secrétaire général du mouvement, Bilal Ag Cherif, ont repris, samedi 2 juin, les discussions avec Ansar Eddine. Depuis le 6 avril, date de la déclaration unilatérale de l’indépendance du territoire touareg, l’Azawad, deux semaines après un coup d’Etat militaire à Bamako, le Mali est coupé en deux.
Rompu, l’accord entre les frères ennemis du MNLA et d’Ansar Eddine n’a jamais été rendu public. Le texte, parvenu au Monde, comporte deux parties : la première est un “protocole d’entente” de deux pages qui annonce, précédée d’un verset du Coran, la création d’un “Conseil transitoire de l’Etat islamique de l’Azawad” (CTEIA).
Signé à Gao le 26 mai – le 5 Rajab 1433 selon le calendrier islamique -, par le secrétaire général du MNLA, Bilal Ag Cherif, et par un représentant d’Iyad Ag Ghali – le chef d’Ansar Eddine -, Alghabass Ag Intalla, ce protocole réaffirme l’attachement à l’indépendance de l’Azawad à travers l’instauration d’un Etat islamique “qui doit appliquer la législation islamique dans tous les domaines de la vie, basée sur le Coran et la Sunna”, et la constitution d’une “armée unifiée”. “Tout désaccord avec l’un des principes fondamentaux de la religion” est source d’abrogation, est-il précisé.
Le deuxième document de 12 pages daté de Gao le 25 mai, baptisé “Cadre institutionnel et réglementaire provisoire des instances de l’Etat islamique de l’Azawad”, entre dans les détails. Il stipule que le CTEIA formé par 40 membres (20 du MNLA, 20 d’Ansar Eddine) est supervisé par un Conseil de choura, composé d’oulémas et de notables, à qui revient le dernier mot en cas de désaccord.
APPLICATION DE LA CHARIA
Le CTEIA lui-même est une sorte de gouvernement de 19 membres, avec un président, deux vice-présidents et 16 “chargés d’affaire” dans tous les domaines (défense, finances, sécurité, justice, santé, éducation…). Le président, dont il n’est pas précisé le nom, est le chef des armées et a notamment “pour mission principale la conservation de la religion” et “l’application de la législation islamique”.
Le responsable de la justice applique la charia et “met en place la hisba”, la policeislamique, tandis que le chargé des affaires religieuses veille aux mosquées et aux prédications. Pour faire partie de ce gouvernement, quelques critères ont été établis : il faut être un “croyant pratiquant” originaire de l’Azawad, et savoir lire en arabe… et en Français.
La réaction a été immédiate. Le 30 mai, réunis dans une coordination des cadres de l’Azawad, plusieurs responsables du MNLA ont rejeté tout net l’accord. “Au regard de la posture fondamentaliste, particulièrement celle du djihadisme salafiste prônée par Ansar Eddine, inconciliable avec la ligne politique du MNLA(…) et compte tenu de la forte imbrication avérée entre AQMI et Ansar Eddine, les cadres, notables et oulémas de l’Azawad (…) expriment catégoriquement leur désapprobation”, écrit leur porte-parole, Habaye Ag Mohamed. Les contestataires invitent dans la foulée le MNLA “à assumer pleinement ses responsabilités en rompant sans délai” avec l’accord.
“FAIRE FACE AU MONSTRE DU TERRORISME”
Le même jour, de Nouakchott, en Mauritanie, où elle est installée depuis quelques mois avec une partie de la direction du MNLA, Nina Walet Intalou, seule femme membre du bureau exécutif, s’y est, elle aussi, vivement opposée. “Malgré ce que disent les médias internationaux, le MNLA n’a pas dévié de la ligne de conduite qui est la sienne, écrit-elle dans une lettre ouverte. Tout comme beaucoup de membres du MNLA, je rejette catégoriquement cet accord, car éviter une guerre tribale et fratricide dans l’Azawad ne doit pas être synonyme de l’acceptation d’un diktat imposé par des groupes obscurantistes.”
La dirigeante touareg en appelle à la communauté internationale qui ne “peut plus se permettre de rester en spectateur” face à “un ennemi commun”. “La jeune république de l’Azawad, poursuit-elle, ne peut pas seule faire face au monstre du terrorisme alors que les Etats ouest et nord-africains ont été incapables de lecombattre pendant une dizaine d’années.” Autre dirigeant a avoir pris ses distances, Hamma Ag Mahmoud a transmis, au nom du bureau politique, un texte dans lequel il consomme la rupture “devant l’intransigeance d’Ansar Eddine sur l’application de la charia”.
Dans le nord du Mali, la situation paraît cependant moins tranchée. Une partie des troupes du MNLA a combattu avec celles d’Ansar Eddine pour conquérir des villes comme Tombouctou avant d’en être écartées. Et l’histoire de la rébellion touareg est jalonnée de scissions Le chef d’Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali, est lui-même l’un de ses anciens leaders dans les années 1990.
Divisé, le mouvement touareg tente aujourd’hui d’éviter un nouvel éclatement.“Nous avons signé un accord avec nos frères qui étaient du côté d’Ansar Eddine, confie au Monde Nina Walet Intalou, en pensant qu’ils allaient quitter l’organisation terroriste. Nous avons accepté un Etat islamique démocratique en se disant que nous sommes déjà musulmans, mais les discussions et le document envoyé par Iyad Ag Ghali sont vraiment contraires aux objectifs du MNLA, à notre culture. En réalité, il voulait un Etat taliban.”
Isabelle Mandraud
LE MONDE | 05.06.2012 à 12h37
Bravo les femmes et les jeunes du nord vous faites la fierte d’un peuple dont son armee lui a abandonne
MES CHERS JOURNALISTE ARRETER DE TROMPER LES GENS QUEL FUSION
ENTRE LE MNLA ET ANSARDINE C EST LA MEME CHOSE COMMENT IL VONT
COMBATRE ENSSEMBLE SANS QU IL NE SOIT FUSIONNER?
Certain sur ce site pense nous atteindre à nous qualifiant de negro; k’il se repose on est déjà remonté à bloc et rien ne pourra plus nous distraire. La bonne nvelle est que notre armée est très propre des traitres soi disant intégrés. Vous vivez dans la hantise, on le sait et aprè l’echec diplômatique bientot la fin du rêve pour vous 👿 👿 . Restez bien dans les pays d’acceuil en attendant un mandat d’arrêt; vous êtes tous connu et rien ne sera comme pendant la période d’impunité de 1991 à 2012 😳 😳 (SANOGO et Repli tactique sont passés là 😛 😛 ).
Cela fait juste quelques semaines que je visite le beau site Maliweb. Mais à travers les commentaires des negro-maliens que je lis ici, je suis arrivé à une conclusion amère. La plupart, je dis bien la plupart de vos commentaire reflètent le vrai état d’esprit du negro-malien. On li l’impolitesse doublée de vulgarité, de mal éducation. Mes chers amis maliens (je parle de ceux qui envoient des bassesses sur ce site), les commentaires vulgaires que vous balancez ici ne vous honorent pas, ils font decouvrir à la face du monde que vous êtes mal éduqués.
Le MNLA est impatien de voir votre armée venir le ravitailler de nouveau en blindés et en materiel de guerre. Venez nous attaquer et nous allons vous mettre en deroute et recuperer vos armes et bagages comme à l’habituée. Merci à l’armée malienne.
salut l’apatride
L’insulte pas les gens. A travers tes propos, on sent que tu manques d’éducation, tu n’auras pas de patrie que le Mali, l’azawad que tu revendiqués n’est qu”une illusion bientôt toi et les autres chiens seront tous tués
c meme chose des teroriste des voleur
O fou gotto! mlna pense être plus rusé, car il a peur de la riposte,il oublie qu’il a revendiqué des victoires (comme à agelehoc) avec l’appui de Ançar Dine, ils seront tous matté
Nina Walet Intalou dit : “Nous avons accepté un Etat islamique démocratique”
Elle oublie qu’un etat islamique ne rime pas avec democratie…
Le MONDE evitez certaines choses même si vs avez un penchant touareg: “L’alliance avec les djihadistes divise les Touareg maliens”
Nous considerons le titre offensif à l’égard des nobles Touareg de la Rép du Mali. Ce sont les narcotraficants touareg du mnla qui se sont divisés. Au Mali, il n’ya pas de territoire propre à une ethnie par conséquent pas de territoire Touareg. Nina Walett, toi tu n’a rien vu encore vous avez offensé nos lieux sacrés, vous avez endeuillé des familles ta sanctions n’est plus loin 🙁 🙁 🙁
Je ne comprends pas la france et ses cliquailles de journalistes ;ont dirai que la france est un vélo qui a perdu sa chaine de transmission. La france doit se réssaisir,le monde va trop vite et l’afrique n’est pas en marge mais l’africain est trop patient.Quand les africains vont perdre la patience,qu’elle sache qu’elle n’aura pas de quoi à mettre sous la dent. Et ce temps est très proche.
Nina, tu n’as pas honte !!!
En ame et en conscience, le Nord-Nord est-il le territoire des Touareg seuls ?
Tu n’es pas éternelle comme nous tous. Tu retourneras à Dieu et tu rendra compte de tout ce que tu fais, Inshallah.
Nous on s’en remet à Allah Le Tout Puissant.
L’éclatement est inévitable!!!!!!!!!!!! ces cons de journalistes du monde doivent changer ce titre, l’alliance avec les djihaddistes ne divisent pas les touaregs maliens, elle divise les rebelles du mnla et ançardine. Tous les touregs du Mali ne font pas partie de cette bande de cons réunis!!!!!!!!!!!!!!
pues bien estos gentes que has cometido crimenes de la humanidad ratas basuras
Héééééééé ! Ala Kama… fichez nous la paix avec ces histoires tragi-comiques d’Ançardine… Bouadsardine… mnlmachin…
Qu’ils s’entendent ou pas… ce n’est pas notre problème….. ils doivent dégager… un point c’est tout ! 👿 👿 👿 👿
Merci
tu as tout conclu
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