Tel est le triste bilan des accidents de la route répertoriés par la Protection Civile pour le premier trimestre de cette année. Comme l’on doit s’y attendre, les engins à deux roues occupent la première place, avec 3 598 motos impliquées contre 1 672 autos.
Malgré la campagne de prévention lancée tous azimuts par le ministère de l’Equipement et des Transports, à travers l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), la route continue à faire des hécatombes dans notre pays, soit 6 012 victimes pour les six premiers mois de 2010. Au cours du premier semestre de cette année, la Protection Civile, qui se retrouve au four et au moulin dans ce domaine, a effectué 6 311 sorties pour des accidents de la circulation impliquant 3 598 motos et 1 672 véhicules motorisés à quatre roues. A cette liste il faut ajouter 923 piétons, dont une piétonne et un malade mental, 123 vélos, faisant 3 blessés, 99 charrettes, 3 trains, 4 pirogues, 5 chevaux, 7 bœufs, 10 ânes, 3 moutons et 6 chiens.
Pendant cette même période, allant du 1er janvier au 31 juillet 2010, les engins à deux roues viennent en tête du palmarès des victimes, avec 3 208 blessés, suivis de 2 622 blessés par autos et de 25 blessés par incendie.
Par contre, pour ce qui concerne le nombre de décès par accident, durant la même période, les autos viennent largement en tête, avec 120 tués contre 11 lors d’accidents de motos.
Les causes de cette hécatombe ne sont autres, comme d’habitude, que l’inobservation du code de la route, l’excès de vitesse, l’imprudence, la surcharge, le défaut de signalisation, les défaillances techniques, les dépassements irréguliers, le délit de fuite, mais aussi l’alcool et la drogue.
Pierre Fo’o Medjo