« La République de l’Azawad » : Entre clivages et dissensions, laïcité et intégrisme.

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Les vainqueurs ont du mal à savourer leur écrasante et fulgurante victoire sur les forces loyalistes. Dès dimanche, jour de la prise de Tombouctou, les rivalités et querelles, vieilles ou nouvelles, ont ressurgi entre les protagonistes, et risquent d’aboutir à de violents affrontements entre eux.

Iyad Ag Ghali

Le Mali évolue-t-il vers un scénario à la soudanaise avec une partition entre nord et sud ? Cette solution est difficilement envisageable. Même si, il y a cinquante deux ans seulement, le Mali s’appelait encore Soudan, le nord malien est habité dans sa quasi totalité par des populations sédentaires et nomades fortement attachées à l’intégrité territoriale et à la cohésion sociale dans un ensemble national. Et un référendum d’autodétermination suffira largement à prouver que ces communautés tiennent plus à leur nationalité malienne qu’à une hypothétique et illusoire identité azawadi. De même qu’à l’islam modéré que pratiquent toutes ces communautés.

Mais force est de reconnaitre que depuis le 1er avril, la cohésion sociale et l’unité nationale sont soumises à rude épreuve par l’implication armée de groupes non-étatiques. Lesquels ont pris le contrôle total des trois régions du nord avec des desseins qu’ils sont seuls à nourrir. Qui sont ces acteurs non gouvernementaux, que veulent-ils, quels sont leurs moyens, vont-ils s’entendre ?

Les 30 et 31 mars et le 1er avril, une grande offensive conjointe a permis aux bandits armés de mettre en déroute dans le nord l’armée du capitaine Sanogo et d’occuper les régions de Kidal, Gao et Tombouctou. Cet assaut final a été mené par différentes entités dont le Mnla et Ansar Eddine à Kidal, le Mnla et des mercenaires revenus de Libye à Gao, le Mnla et des milices arabes à Tombouctou.

L’offensive conjointe avait pour objectif d’abattre un ennemi commun. Mais une fois ce but atteint, les divergences internes n’ont pas tardé entre les différents protagonistes.

Il y a d’abord le Mouvement national de libération de l’Azawad. Le Mnla rêve d’une république à instituer sur le territoire, en ce qui concerne le Mali, des trois régions du nord. Il est composé de radicaux non convertis des MFUA (Mouvements et fronts unifiés de l’Azawad) regroupés en Mna (Mouvement national de l’Azawad), d’intégrés déserteurs de l’armée, de la sécurité et de l’administration, de résidus de la bande à Bahanga, de revenants de la Libye, de jeunes désœuvrés de la zone. Ses revendications sont politiques mais s’inscrivent dans l’instauration d’un Etat indépendant et laïc. Cette option, semble-t-il, n’était pas partagée par tous. D’où la défection d’une importante frange du Mouvement qui succombé aux chants de sirènes d’Ansar Eddine. Cependant, le Mouvement a été renforcé, le 30 mars, par le ralliement d’El hadj Gamou, un berger ou ânier intégré dans l’armée au sein de laquelle il est parvenu jusqu’au grade de colonel-major, qui venait de déserter pour rejoindre la rébellion avec sa force delta estimée à quelques 350 hommes. Désormais, lui et ses hommes sont sous les ordres de Mohamed Najim, un ancien vendeur de dattes reconverti dans le mercenariat en Libye où il a pris du galon, avant de revenir combattre son pays. Il serait à la tête de 2000 à 2500 hommes.

Il y a ensuite Ansar Eddine, un mouvement intégriste qui, lui, rêve de transformer tout le Mali en une république islamiste basée sur le jihad et la charia. Né et développé dans la région de Kidal dont est originaire son fondateur, Iyad Ag Ghaly, Ansar Eddine veut profiter de la rébellion pour se propager dans le reste du pays. A signaler qu’Iyad est également ce berger ou ânier qui est à l’origine de la rébellion des années 1990. Il avait été récupéré par l’administration qui en avait même fait un diplomate en Arabie Saoudite d’où il a été renvoyé en raison d’activités criminelles liées aux trafics de drogue et d’alcool. Revenu au pays depuis quelques années, il a continué à bénéficier de la haute protection et de la grande largesse de l’Etat, jusqu’à ce qu’il tombe en disgrâce grâce à la vigilance des services de renseignement occidentaux qui ont décelé ses liens étroits avec des groupes terroristes. Iyad rêve également de déposer le vieil Intallah, chef de la communauté Ifoghas de la huitième région, afin de lui succéder. Mais depuis quelques temps, le leadership d’Iyad sur ses 250 à 300 adeptes est menacé en raison, d’une part de ses prétentions à usurper la chefferie traditionnelle, d’autre part, d’une vieille rivalité entre Ifoghas et Idnans. Au cours de la rébellion de 1990 déjà, il y a eu des affrontements sanglants entre ces deux tribus, notamment à travers le MPA (mouvement populaire de l’Azawad) déclencheur de l’insurrection, et ses dissidences, ARLA et FPLA. Les mêmes risques existent depuis qu’Iyad, qui se prend très au sérieux comme chef religieux et jihadiste, a lancé une fatwa sur la tête du colonel Gamou, Idnan et empêcheur de prêcher en rond du temps où il était encore dans l’armée.

Dans son entreprise criminelle, le petit berger ou ânier de Kidal pourrait être soutenu par Aqmi (Al Qaeda pour le Maghreb islamique). Divisée en plusieurs cellules dont les plus importantes sont dirigées par Abou Zeid et Moctar Belmoctar, la branche maghrébine d’Al Qaeda, le plus grand réseau de terroristse au monde, est le fruit d’une longue évolution. Qui va du FIS (Front islamique pour le salut), un parti à connotation religieuse auquel les autorités algériennes ont volé sa victoire aux municipales en 1989-1990, au GSPC (groupe salafiste pour la prédication et le combat), en passant par les GIA, des groupes islamistes armés que chacun (essentiellement l’armée, les services spéciaux, les services de renseignement, l’opposition, des généraux indépendants) manipulait selon ses intérêts et qui ont fait du no man’s land malien leur base arrière contre leur cible principale : l’Algérie. Pour atteindre ses objectifs, Aqmi est devenue une entreprise multinationale d’économie criminelle bâtie sur l’enlèvement d’otages occidentaux, le narcotrafic, le trafic d’armes et la contrebande de produits divers.

Mais le petit berger de Kidal aura plus de mal à rallier à sa cause les milices arabes, en raison également de vieilles rivalités entre Arabes et Touaregs. Cela date de très longtemps, notamment dans la région de Tombouctou et dans le cercle de Bourem où les heurts étaient devenus fréquents entre les deux communautés. On se rappelle que dans les 90, le FIAA (Front islamique arabe de l’Azawad) a été le dernier mouvement à déposer les armes, en raison de mésentente entre lui et les autres Mfua. Prônant un islam très modéré, ces milices populaires, qui ont travaillé avec l’armée et le colonel-major Mohamed Ould Meidou, ont toujours été fidèles au général président de la République, Amadou Toumani Touré. Elles n’ont changé de camp qu’après le 22 mars pour négocier la reddition de la ville avec le Mnla.

Cependant, les rangs des intégristes, estimés présentement à 300-350 éléments, pourraient grossir à la faveur de l’afflux massif de tous les islamistes de la planète. Dans ce vaste nord, ils trouveront le sanctuaire tant recherché et qu’on leur refuse ailleurs, d’où ils sont toujours chassés ou tués. Et, en effet, il est prouvé qu’aujourd’hui, AQMI est la mieux organisée et sécurisée de toutes cellules d’Al Qaeda. Aussi ils afflueront de Somalie, du Nigéria, d’Afghanistan, du Pakistan, d’Irak, d’Iran et de tous les pays du Maghreb pour occuper le septentrion malien. Et à ce moment, l’Occident, l’Algérie et la Mauritanie pourraient vraiment trembler et pleurer sur le sort. Parce que ceux qu’ils ont aidés à conquérir l’Azawad ne pourraient plus les arrêter. Pire, ils seront étouffés au mieux et anéantis au pire.

Aujourd’hui, dans les principales villes du nord, malgré leur action conjointe, le clivage idéologique, politique et ethnique se sent nettement entre ces différents groupes. A Gao, Kidal, Tombouctou et Tessalit, les éléments du Mnla sont peu visibles en ville où leur drapeau est déchiré ou brûlé par leurs partenaires occasionnels, se contentant de garder les aéroports et les camps éloignés de la ville. Est-ce une manière stratégique d’empêcher Iyad et ses amis terroristes et criminels d’utiliser ces aéroports par les avions de la flotte « Air Cocaïne » pour financer leur jihad et leurs appétits? En tout cas peu nombreux, ils auraient du mal à imposer aux Touaregs une religion intégriste.

Cheick Tandina

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25 COMMENTAIRES

  1. Pourquoi le peuple malien et de Gao dit Tombouctou et Ansongo et les zones habitées par des Noirs financière Azawad ce n’est pas vrai ne devrait pas nous dire Azawad parce que ces zones ne sont pas Azawad jamais.

  2. Notez qu’il est le premier et avant tout de ne pas permettre à toutes les rebelles touaregs et les dissidents de l’armée de la République du Mali, comme il se doit d’éliminer le génocide et les rebelles touaregs et leur mouvement.
    Et ne permettez aucune ingérence extérieure, et également ne permettent pas de discussion avec les rebelles touaregs, la seule solution est d’exterminer tous les rebelles touaregs et les terroristes.
    Il ya quatre républiques menacées par le terrorisme et les rebelles touaregs et arabes étrangers ces républiques sont la République du Mali et du Niger et la République du Sénégal et la République du Burkina Faso.

  3. Nous sommes scandalisés par le nouveau gouvernement du Mali Pourquoi ne pas combattre les rebelles touaregs et les terroristes dans le nord du Mali. Ou que les dirigeants de la République du Mali, ils ont peur de les Touaregs et les terroristes.
    Il ya des choses et faire attention à elle. Et sont ceux qui donnent de l’huile des rebelles touaregs et les terroristes de le faire danseurs véhicules et les transporteurs, des mitrailleuses dans le nord du Mali.

  4. nous demandons a dionkounda de réagir avant q’il soi trop tard. car nous avons soutiens ke. de cedao. il mes semble que outtara en congé. élection ne peut pas avoir lieu dans 40 jours. cars nord du mali soufre. il faut les libérés.

  5. Les vraies causes de la rebellion
    Les trois régions de Tombouctou, Gao et Kidal couvrent 820000 Km carres (66% du territoire malien) et comptent 1.3 millions d’habitants en 2009 (9% de la population du Mali). Au Mali l’Azawad couvre ces trois régions a l’exception du sud de la boucle du Niger qui est une zone d’occupations traditionnelles songhaï. La région de Kidal dispose de la plus grosse réserve d’Or connue au Mali (160 tonnes). La région de Tombouctou partage avec la Mauritanie et l’Algérie le bassin pétrolifère et gazier de Taoudéni qui fait l’objet d’intenses prospections et d’investissements massifs; un nouvel eldorado selon beaucoup d’expert. Le gaz pourrait être exporte via Algérie. Donnez ces ressourcs a la France et nous serons en paix.

    • nakal
      Posté le 25/24/2212 à 15H12
      Iyad innogur sa charia par le bras d1 vautour MNLA
      chers lecteurs,les groupes salafistes D’ANSAR ADINE et AQMI qui combattent dépuis la mi-janvier l’armée malienne au nord du mali et qui ont finis par prendre le controle de tout le nord du mali,ont innoguré leurs mise en application de la charia en coupent la bras droite d’un voleur du MNLA en plein publique. la coupure de la main à été acompagné par des louanges chariatique et des cries de joie des salafistes.car c’est la première fois dans l’histoire qu’on coupe la main à un voleur sur notre territoire.esperons que le prochain bras à coupé soit celui de Najim le chef d’etat major des voleurs,des pillers,des violeurs.

      j’ai ma grande soeur de meme pere et meme mere,elle est veuve et mère de 5 enfants dont le plus agées à 11ans,elle habite sous sa tente à 7km de léré,les hommes du MNLA sont venues chez elle pour la dire qu’ils appartiennent au groupe du MNLA et qu’il sont venue pour libéré la terre de l’azawad des occupents malien.et il l’ont demandé sa participation financière à la rébellion.

      Ma grande soeur leurs à félécité pour leurs démarche et leurs à expliquer ces difficultés financière et quel nouurit cinq enfants.chers lecteurs ces hommes armées venue pour conquerir l’azawad n’on meme pas écouté la grande soeur,ils ont rentré sous la tente ils ont pris 32 kg du riz et bidon d’huile de 3litres, ils ont foncé sur le troupeau de ma grande soeur et ont pris les 2 plus grosses mouton.

      voila chers lecteurs ce que doit ecrire toumastpress ou moussa ag assaguid dans son futur livre intitilé azawad laique et democrate de reves.voila l’histoire que laisse le MNLA sur son passage au moment ou iyad conquerie l’azawad et applique sa charia ou sa chètane.

      chers lecteurs que devient l’ultulmatum du MNLA ou de toumastpress du mardi passé parlent d’un iyad encerclé et qui va déposé les armes?????????

      chers lecteurs que devient l’azawad libre,laique et democrate auquel toumastpress et les moussas acharatmane,assaguid ou attaher nous on fait croire??????

      chers lecteurs que devienne les villes conquise par toumastpress et MNLA?????????

      chers lecteurs que devienne les pro MNLA qui ont bataillé avec leurs claviers pendant des mois dans l’espoir de voir un état laique appélé azawad?????????

      chers lecteurs que deviendra Yvonne qui vie sur son ile et qui espère revenir un jour au desert au plus grand et au plus beau desert du monde??????????????????????

      chers lecteurs,nous azawadien que dirons nous au reste du monde qui nous observe et qui nous soutient???????????

      chers lecteurs au moment ou iyad coupe les bras et que MNLA pillent les pauvres comment allons nous convaicre la communauté international de nous aider à construire notre terre???????????????????????

      chers lecteurs au moment ou iyad coupe les bras et MNLA pillent les pauvres comment allons nous convaincre la communauté internationale que nous pouvous assuré la securité de notre azawad??????????????????

      je crain que tant que toutes ces questions non pas eux de réponse,il ny aura pas un pays appélé azawad…………………………………………………….
      Vous ne pouvez ni répondre ni participer aux forums

  6. ATT a vendu le MALI c’est tout ce qu’il faut retenir de la situation même si le coup d’état n’avait pas lieu il n’allait pas partir comme ça or c’était ça le vrai projet d’ATT retenir ces rebelles jusqu’à l’expiration de son mandat et son successeur allait s’attirer les foudres de la population il mérite vraiment la corde.

  7. Bakman, d’accord qu’il ne faut pas faire d’amalgame, le seul problème actuellement c’est que ceux qui se disent touaregs ce sont eux qui font la guerre et qui réclament la partition du pays. Les autres se disent maliens.
    Comme cela a été rappelé hier à la télé, nous pouvons faire appel aux historiens qui peuvent démontrer que ce qu’ils demandent n’a jamais existé sur cette partie du pays.
    Seulement, ce sont de gens qui ont du accumuler des moyens financiers et militaires, grace à la contrebande et la drogue, et qui voient plsu grand maintenant avec les énormes potentiels de la zone. En cela ils sont aidés par “nos amis” en sous-marin.
    Déjà le médiateur commence à évoquer l’autonomie qui devra peut-être aboutir à un fédéralisme.
    Et ils ont la main parce que Sanogo est au Palais de Kati. S’il n’est plus là et la cosntitution rétabli, on devra compter avec l’Etat légitime du Mali.
    Allez voir sur ce lien:
    http://www.afropages.fr/Jeune-afrique/Crise-au-Mali-les-dessous-de-la-mediation-une-course-contre-la-montre.html

    • Hey ma soeur (d’après ton pseudo),
      apparemment ton plan de sortie de crise du 1 avril (publié sur maliweb) a attiré toute l’attention des propagandistes MNLAQMI !!!
      Ils ont mm publié l’imprimé écran de ton commentaire sur ce site : “titre de l’article : Paroles de maliens”. http://issikta.blogspot.fr/
      j’étais mort de rire !!! 😀 😀 😀

      Je pense que tu a la solution à notre crise ; en tout cas le MNLA te craint désormais !!! 😀 😀 😀

  8. le MNLA est train de gagner ça bataille médiatique contre le Mali et malheureusement nous sommes en train de contribuer à notre propre défaite sans le savoir !!!!!!!!!!
    Depuis quand il y’a une zone au Mali dit ‘azawad’ et qui englobe les trois régions du nord du Mali ???
    Depuis quand les touaregs sont majoritaires/légitimés pour parler au nom de tous les ressortissants du Nord du Mali ???

    Je suggère au webmaster de Maliweb d’ajouter désormais des boutons ‘J’AIME/J’AIME PAS’ aux articles afin que ceux ayants eu plus de votes négatifs soient automatiquement retirés du forum.
    Cet Article mérite -20/20 !!! Mr TANDINA, t’as du chemin à faire !!

  9. A mon avis, il ne faut pas reproduire la haine contre les Touaregs. C’est ce que cherchent vos ennemis et ca fera tres bien l’affaire du MNLA qui cherche a polariser les populations car ainsi vous donnerez a la communaute internationale la preuve que les »Touasregs sont opprimes ». EVITEZ TOUTE VIOLENCE VERBALE OU PHHYSIQUE, TOUTE EXCLUSION (DES TOUAREGS). GARDEZ LE CAP DE L’UNITE DE TOUS LES HABITANTS DU NORD DU PAYS. EVITEZ DE RETOURNER VOTRE HAINE CONTRE UNE PARTIE DE LA POPULATION DU NORD, QUELLE QUE SOIT LA SITUATION.
    Il faut surttout informer l’opinion sur la situation du Nord du pays car les gens ne connaisent pas la realite. Ce n’est pas qu’ils sont systematiquement contre les Maliens ou les »noirs ». Ils ne savent que ce que leur disent les medias qui les trompent. Donc partout ou vous vous trouvez, meme individuellement sur Internet et ailleurs, montrez:
    1.Les relations historiqueues et la cohabitation pacifique entre les gens du Nord.
    2. Insistez sur le fait que le Nord n’est pas habite que par les Touaregs mais que la majorite de la population est composee d’autres groupes qui ont aussi des droits.
    3. Montrez que les Touaregs qui reclament »l’independance » sont manipules et ultra-minoritaires.
    4. Insistez sur le fait que TOUS les habitants du Nord du pays veulent rester dans un Mali un et indivisible et qu’il n’est pas question d’autonomie qui est une independance deguisee.

    • Mon ami personne n’a reproduit la haine contre les touaregs comme tu le dis !!!

  10. Cet état ne doit pas exister.Mais ceux qui occupent le terrain vont essayer de le faire reconnaître :et là problème…(à part la Chine et la Russie).
    De plus ces gens vont mettre en place une sorte d’armée et il est plus facile de lutter contre une armée que contre une guérilla.
    Dans ce fourre tout bordélique comment vont s’entendre tous ces gens
    qui ont des buts différents? ..

  11. De quel droit tu te permet d’écrire république de l’azawad? rien que titre qui m’a fait vomir je me fatigue pas a lire le reste

  12. Monsieur TANDINA, faites attention aux titres de vos articles. En écrivant ‘republique de l’azawad’ vous contribuez à la propagande et aux mensonges du MNLA probablement à votre insu.
    Ce territoire revendiqué par le MNLA n’a jamais appartenu aux touaregs à l’exception de la région de Kidal, d’autres ethnies sont plus anciennes que les touaregs dans les deux autres régions.
    l’azawad est un rêve d’une rébellion raciste et séparatiste.

    • Merci pour ce rappel à un journaliste qui ne mesure pas la portée des titres de son journal

  13. Le MNLA est coupable de crime contre l’humanité: il a égoré, éventré et tiré à bout portant sur des personnes aux mains nues à Aguelhoc.

    Le MNLA est un mouvement apatride: ils ont retourné leurs armes contre leurs frères qui les ont tout donné à leur retour de la Libye et les ont inséré dans le circuit économique, administratif, politique et militaire du Mali.

    Le MNLA a été un facilitateur de la prise du Nord du Mali en se transformant en chien errant derrière AQMI et ANçARDINE.

    Le MNLA est un mouvement raciste qui rêve de créer une République raciste composée de touaregs au Nord du Mali alors que les touaregs sont minoritaires au Nord du Mali.

    Le MNLA doit comparaître de la CPI

  14. “République de AZAWAD”. Et ce MNLA, comment pense-t-il gérer un Etat avec AQMI, le An Sardine et tout le reste? Une autre question importante qui prouve que cette prise du nord n’est qu’un accident de parcours, les Songhoïs, Peulhs,…, majoritaires au nord se laisseront docilement gouverner par une poignée d’individus qui n’ont pas la même vision?

  15. Qu’ils s’entre-tuent cela nous est complètement égale!
    Moi j’en veux au MNLA parce que ce sont eux qui ont prêté le flanc aux autres jihadistes et terroristes. ils se disaient maliens quand cela les arrangent et auj il sont touaregs ces cons.l’aire de transhumance ne peut pas constituer un territoire encore moins un Etat.

    Du pétrole a été et la France pense pouvoir diviser pour mieux s’entendre avec ces rebelles qui lui revendront ce pétrole.ce qu’elle a toujours fait au Mali ou ailleurs Voila le jeu français. et c’est cela qui explique son silence depuis qu’ ATT était là et qu’il demandait de l’aide pour faire face aux rebelles.

  16. Quel AZAWAD ? C’est quoi AZAWAD ? Le mali ne sera pas divisé par bandits qui veulent s’emparer de notre territoire. Les oncles et les papas des Ag Bahanga (que la terre ne lui soit pas légère ni à tous ces autres Touaregs morts au front) , Iyad Ag ghali (que les enfers des cieux lui tombent dessus ainsi que tous ses autres compagnons ) qui avaient créé le MPA voulaient un AZAWAD tout à fait différent de votre AZAWAD. Ils voulaient être indépendants et décider pour leurs peuples tout en voulant conserver les zones où ils pratiquaient leur transhumance (AZAW AD== zone de transhumance). Eux ils savent qu’ils venaient de loin principalement de la Libye et de l’Algérie. Pourquoi se tailler ce territoire fictif sur les terres maliennes appartenant au songhoî original ?
    Vous voyez tous, vous entendez tous que les Touaregs sont entrain de mentir d’utiliser la force pour posséder un territoire qui ne les appartient pas mais j’ai comme l’impression que tous ignore l’ampleur que cela pourra prendre. Il faut réagir vite et les faire savoir que leur rêve fondé sur du faux et usage de faux ne fonctionnera pas.
    Je suis sonrhaï et j’ai vécu avec des Touaregs et j’en connais beaucoup devenus rebelles, les cartes fictives de l’AZAWAD fictif que leurs oncles et grand frères rêveurs de rebelles de l’époque s’amusaient à exhiber parfois sont toutes différentes de cette nouvelle carte de l’AZAWAD. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que vous n’êtes que des menteurs, de bandits, des rêveurs qui ignorent même votre propre histoire.
    Vous dites que vous n’avez pas tué de civils. Je connais des familles de victimes sur les quels vos avez tiré sans raison. Vous avez pillé et saccagé plusieurs fois ma propre ville où nous avions tous passé l’enfance ensemble. Oui bande de ag, on se connait. Cessez de mentir et déposez les armes si vous êtes hommes et passez à la table pour qu’on se dit enfin qui est qui. Tas de vauriens et derniers de nos classes on vous connait. Moi je suis sonrhaï. Un touareg ne peut pas me prouver qu’il connait l’AZAWAD. Vous pouvez mentir à certains lâches occidentaux dont certains savent d’ailleurs la réalité mais qui nient, mais pas à nous. Nous allons vous chasser tous de chez nous.

  17. Plus que jamais les Maliens doivent se mobiliser pour empecher que la France fasse enteriner le fait accompli en presentant les revendications du MNLA comme »legitimess’ et opposees a celles d’Ansar Dine, en preparant une force d’interposition qui consacrera sur le terrian la partition du pays en empechant a l’armee malienne d’aller reconquerir les territoires perdus (si la mission de cette force n’est pas d’aider le Mali a reconquerir ses terres, elle n’a aucune raison d’etre), et en pronant le »dialogue » avec les terroristes et »l’autonomie » qui est un euphemisme pour designer l’independance de fait ou en tout cas l’independance a breve echeance. C’est cela l’agenda de la France. Elle veut que les Maliens y souscrivent eux-memes en signant des accords qui leur seront plus tard opposes.
    Tous les journaux francais ont deja dessine le territoire de »l’Azawad » qu’ils sont en train d’opposer au Mali. Ils presentent ce territoire comme exclusivement Touareg et ignorent completement l’ecrasante majorite des autres populations qui y vivent. La reconquete de votre territoire dans un Mali un et indivisible (sans autonomie ou independance deguisee d’une region) doit etre la revendication immediate, prioritaire et non negociable des Maliens. Si ce n’est pas dans ce cadre que la CEDEAO veut vous aider, ce n’est pas la peine qu’elle se derange.

  18. Les imbeciles du MLNA sauront que ce n’est pas comme ca qu’on cree un etat…surtout dans le nord volatile du MALI.

    Vous allez payer un prix cher, imbeciles et sales traitres. Le sable ne se mange pas

  19. Le dilemme sauvage de l’existence du CNRDR: Partir ou périr 

    Face à une junte qui hésite entre partir ou ne pas partir il y a une CEDEAO déterminée à mener à bout sa pression pour le retour de l’ordre constitutionnel et un Iyad Ag Ghali convaincu de l’instauration de la Charia dans son “état islamique”.

    Aujourd’hui la junte est prisonnière de son coup de farce du 22 mars 2012.

    Jamais les officiers subalternes de la garnison de Kati n’avaient envisagé un scénario aussi catastrophique sur le déroulement des opérations militaires au nord aussi bien que sur le plan des relations et pressions diplomatiques, économiques et financières qu’ils pouvaient subir dans la sous région.

    Les stratèges du coup de farce, ont certainement fait une analyse unidimensionnelle de la situation du régime finissant et corrompu du président ATT en lieu et place d’une analyse multidimensionnelle.

    Explication:

    “Chef rebelle” le mot est lâché par l’une des adorables femmes de Kati lors de leur rencontre avec le président ATT à Koulouba, après les massacres d’Aguelhoc et les folles rumeurs concernant la responsabilité directe du chef de l’état dans la déroute de l’armée malienne sur le terrain.

    Il témoigne de toute la rage qu’avaient les maliens devant la gestion calamiteuse de la crise du nord et de la gestion tout court de l’armée malienne faites par le régime ATT:

    -Accord d’Alger de 2006,

    – Réintégration facile voir laxiste et juteuse des ex rebelles dans l’armée et dans les administrations,

    – Programmes de développement sans audits au nord,

    – Pardons systématiques aux ex rebelles réintégrés, puis déserteurs et coupables d’exactions sur l’armée et les symboles de l’état au nord,

    – Sous équipements et mal formations de l’armée alors que le budget de défense est minimum de 100 milliards de francs CFA par an,

    – Distributions anarchiques de grades dans l’armée,

    – Nominations sauvages des officiers supérieurs dans des postes civils dans l’administration,

    – Mensonges sur la capacité opérationnelle réelle de l’armée (propagandes cinquantenaire et 20 janvier…)

    -Incapacité à tirer profit pour l’armée malienne de nos coopérations militaires avec les pays amis,

    – Manque d’anticipation des conséquences de la guerre en Libye, 

    -Gestion calamiteuse des retours des combattants touareg armés de Libye, 

    -Collision suspecte et dangereuse avec des chefs rebelles Touareg,

    – Distributions inacceptables d’argent et de vivres à des hommes armés sans les désarmer….

    La liste des actes à l’origine du désamour des populations avec le régime ATT est longue et peut remplir des volumes.

    Face à la menace des rebelles et des djihadistes et après la prise du camp d’amachach de Tessalit et la fissure entre le commandement militaire et les officiers subalternes, c’est ce désamour qui a prévalu dans l’analyse des auteurs du coup de farce de Kati.

    Ils se trouvèrent conforter dans cette analyse par un accueil triomphal des populations, mais aussi de certaines formations politiques, certaines associations, certains milieux intellectuels et certaines personnes ressources.

    La seule dimension prévue dans l’analyse des putschistes a donc fonctionné comme sur une roulette.

    Mais elle n’est pas la seule a avoir fonctionné. 

    La réalité sur la capacité opérationnelle de l’armée malienne et le désir de démocratie des peuples d’Afrique à l’heure où Barack OBAMA (l’enfant du continent) leur réclame des institutions fortes, ont aussi fonctionné, sinon plus que le désamour des maliens pour le régime ATT, mais dans le sens contraire des attentes des putschistes.

    1. La capacité opérationnelle de l’armée se définit comme son aptitude a pouvoir faire face a sa mission de défense de l’intégrité du territoire nationale.

    Elle est conditionnée à la réalisation de plusieurs facteurs (hommes de troupes disponibles et disciplinés prêts à exécuter fidèlement des ordres, formés et équipés de manière convenable, conduits par un commandement capable d’élaborer une stratégie efficace et adaptée à la situation du terrain et aux moyens déployés).

    Pour pouvoir juger de cette capacité opérationnelle d’une armée il faut au moins être un officier supérieur et connaitre les états majors généraux et particuliers de l’armée.

    Tel n’était pas le cas des mutins de Kati.

    Donc ils se sont vertement trompés sur la capacité de l’armée malienne à combattre le mnlaqmi.

    Le résultat est tombé en moins de 10 jours, nous avons perdu le nord, pour le moment.

    La confusion et les hésitations se paient cash en temps de guerre, l’ennemi s’adaptant toujours.

    La perte de Gao, Tombouctou et Kidal, est avant tout une défaite du CNRDR plus que celle de l’armée malienne, car la mission du CNRDR (quand on s’en tient à leurs premiers communiqués) était de mettre fin à la “mollesse” du régime ATT et pour faire face aux rebelles, mais certainement pas d’abandonner 3 régions en 3 jours.

    2. Après les coups de forces avortés de Tandja au Niger, Gbagbo en Cote d’Ivoire et Wade au Sénégal, les africains de l’ouest et même les africains tout court voyaient au “je suis prêt à partir” d’ATT comme l’exemple du parfait démocrate africain, une sorte de fierté continentale en matière de respect de la constitution et de la démocratie.

    Le Mali était perçu comme la vitrine de la démocratie en Afrique, et un pays stable politiquement qui devrait servir d’exemple pour les autres pays du continent.

    Cette stabilité politique est un critère très important pour les investisseurs étrangers.

    En écornant cette image de pays modèle par une interruption du processus démocratique, le CNRDR ne pouvait que susciter la colère de la CEDEAO et l’UA d’autant plus que la raison de son coup de farce, la gestion de la guerre au nord, était en étude par les deux organisations africaines justement avec le régime ATT (très fréquentable à leurs yeux).

    D’où les condamnations et l’embargo diplomatique, économique et financier.

    Pour un pays pauvre et enclavé comme le notre, cela se traduira par la pénurie des denrées de premières nécessités dont le carburant qui auront pour conséquences la hausse des prix et l’asphyxie d’abord du secteur des transports, l’asphyxie financière de l’état, le blocage des services publics, les difficultés de pouvoir d’achat pour les populations et, in fine, le blocage de l’économie toute entière et ne pourraient que provoquer des soulèvements populaires.

    Si par malheur, la junte résiste jusqu’aux soulèvements populaires, il lui suffit juste que quelques malheureux manifestants soient tués pour qu’une intervention militaire étrangère lui balaye comme le régime de Gbagbo.

    J’espère, de tout mon coeur, que la raison prédominera avant, et que le CNRDR rentrera plutôt dans les casernes.

    De la première place du “Doing Business” du classement de la Banque mondiale dans l’espace UEMOA en 2011, je ne sais pas avec tout ce chaos dans notre pays et la perte de l’image d’un pays stable, où est-ce que la Banque mondiale va nous classer en 2012. 

    Cet indicateur phare de la banque mondiale édifie les investisseurs étrangers sur les opportunités de faire des affaires dans un pays.

    Il conditionne donc l’apport d’argent frais à un pays indépendamment de l’aide publique au développement.

    En attendant, il parait très clairement que c’est le Sénégal, avec son président fraichement et démocratiquement élu, qui empochera les dividendes de l’irresponsabilité de la gouvernance au Mali, en accueillant tous nos investisseurs réels et potentiels.

    Il y a une chose qu’il faut que je vous précise mes chers amis, même avec un pays géré au centime près avec zéro corruption, sans investissements étrangers il est difficile voir impossible d’avoir une croissance économique suffisante pour absorber le stock de pauvreté qui sévit actuellement au Mali.

    Une politique sectorielle efficace avec un suivi sans faille dans l’exécution des projets de développement (éducation, santé, développement institutionnel, infrastructures routières, énergétiques, télécommunication…) doit être accompagnée d’un investissement conséquent dans le secteur privé pour développer l’emploi salarié et relever le défi de la lutte contre le chômage et de la création durable des richesses.

    Et dire qu’il y a juste un mois, des sénégalais enviaient le Mali, mais jusqu’où va s’arrêter la folie des hommes?

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