Bien que les auteurs et les circonstances de cette attaque soient encore inconnus, il n’est pas surprenant qu’il s’agisse des terroristes, dont certains tentent de réinvestir les zones où ils avaient été chassés lors de l’intervention militaire franco-africaine en janvier 2013 pour la reconquête du nord. Par ailleurs, cette situation intervient également au moment où les narco-séparatistes appliquent une véritable politique de la terre brûlée dans le nord du pays depuis qu’ils ont été délogés de Ménaka par les unionistes, un certain 27 avril 2013.
Depuis cette date, ils rendent les localités du nord du pays invivables sous le regard impuissant des casques bleus et même de l’Opération Barkhane. Les violations répétées des accords de cessez-le-feu par les séparatistes kidalois n’ont jamais été dénoncées, pourtant elles le sont systématiquement lorsqu’il s’agit des unionistes qui ne font qu’assurer leur défense et celle des paisibles civils. D’où la nécessité pour les forces internationales de rester neutres et impartiales en sanctionnant ceux qui se livrent à de tels actes. Manciré DIOP