Kidnappé par des terroristes : Le juge de Niono et le CB de Guiré supplient l’Etat de négocier avec leurs ravisseurs

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Dans une vidéo postée sur le site « Maliweb », le juge de Niono, Soungalo Koné et le Commandant de Brigade (CB) de Guiré, le sous-lieutenant Mamadou Diawara demandent aux autorités de rentrer en négociation avec leurs ravisseurs, condition de leur libération.

 Le juge du tribunal de Niono, Soungalo Koné enlevé le 16 novembre dernier chez lui en famille et le CB de Guiré, le sous-lieutenant Mamadou Diawara de la gendarmerie nationale tombé dans une embuscade sont en vie (le chauffeur du second a trouvé la mort lors de l’embuscade). C’est du moins  le contenu d’une publication vidéo postée sur Maliweb.

Dans la vidéo, enturbanné, le juge en Pyjama et le CB en treillis, les deux commis de l’Etat commencent à se présenter et à dire le jour de leur enlèvement par des personnes  qui réclament  l’application de la charia au Mali.

Le juge de Niono et le CB de Guiré affirment être bien traité par leurs ravisseurs et sont en bonne santé. « Nous mangeons ce qu’ils mangent et nous buvons ce qu’ils boivent », affirment MM. Koné et Diawara.

Pourquoi ont-ils été enlevés et séquestré par des soi-disant musulmans ?

Les otages donnent une réponse à cette interrogation. « Ils nous accusent de de ne pas utiliser le coran comme instrument de travail lors des jugements. Que seul le saint Coran est le seul livre à même de servir pour juger un accusé ».

Condition pour leur libération

Entre les mains des ravisseurs, le juge a laissé entendre que les exigences des « islamistes » est une vérité absolue. Et d’exiger dorénavant de travailler avec le saint coran.

Les ravisseurs selon le juge Koné et le sous-lieutenant Diawara exige la libération de leurs compagnons détenus dans les geôles maliens pour qu’ils retrouvent la liberté. Pour ce faire, ils demandent au Procureur de Niono de rentrer en contact avec les autorités du pays afin qu’ils rentrent en négociations avec les ravisseurs. « Nous sommes tous des chefs de familles, nous avons des enfants et nous sommes des enfants de ce pays », implorent-ils. Et d’insister auprès du procureur de « tout faire pour que les négociations aboutissent ».

Par la même occasion, ils rassurent leur famille de ne rien craindre et de se tranquilliser car, « les personnes qui les détiennent ne sont pas tueurs ». Et de conclure  «  Je ne savais pas que j’allais être en vie le lendemain de mon enlèvement. Dieu merci ! Mes kidnappeurs m’ont demandé de me tranquillisé ».

Amadou Sidibé

 

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