C’est finalement dans l’après-midi que les locaux du gouvernorat et de l’Ortm qui sont désormais sous le contrôle de la Minusma, ont été dégagés hier jeudi par les sympathisants du MNLA dont les responsables présents n’ont pas manqué de soumettre de nouvelles doléances aux représentants de la communauté internationale.
Remettre de l’ordre à Kidal, rétablir les instances étatiques dans cette ville du nord du Mali, c’était l’objectif des discussions qui se sont tenues il y a 8 jours à Ouagadougou. Au sortir de cette rencontre, sous la pression de la communauté internationale, le MNLA, le mouvement touareg, s’était engagé à libérer le gouvernorat et les locaux de la radio télévision malienne. Engagement dont la date butoir tombait ce jeudi 14 novembre. Quelques incidents ont été signalés sur place à Kidal hier jeudi. Une partie de la population, notamment des sympathisants du MNLA, s’étaient opposés à la remise de ces locaux à l’Etat. Ce soir, selon un habitant de Kidal, les éléments de la Minusma sécurisent le gouvernorat et les locaux de l’ORTM, la radio-télévision nationale.
Hier jeudi 14 novembre au matin, des femmes et des jeunes se sont rassemblés devant le quartier administratif de Kidal. Des tentes ont été dressées dans la rue, en face du gouvernorat. Ces militants du MNLA sont en rupture avec leurs leaders politiques, ils refusent que leur mouvement libère ces bâtiments publics. « Des documents administratifs anciens ont été brûlés, des tables, des chaises ont été volées ou détruites, il n’y a pas eu de destructions graves », nous indique un responsable d’ONG qui était sur place.
A la mi-journée, « les lieux ont été évacués par des éléments armés du MNLA », affirme un habitant. « La colère des populations est légitime, affirme un cadre du MNLA. Notre mouvement multiplie depuis des mois les concessions mais l’Etat malien ne bouge toujours pas. Nous avons expliqué aux habitants de Kidal qu’il fallait quitter les lieux, ce qu’ils ont fait ».
Une longue réunion s’est ensuite tenue en début d’après-midi sur la base française Serval pour tenter de trouver une solution. Signe que le dossier est sensible, le chef militaire de la Minusma, le rwandais Jean Bosco Kazura, et le numéro deux de l’organisation onusienne, le sénégalais Abdulaye Bathily, ont fait le déplacement depuis Bamako à Kidal pour discuter directement avec le MNLA.
Selon nos informations, les leaders du mouvement azawadien ont donc remis hier jeudi le gouvernorat mais en échange ils souhaitent des compromis sur la sécurisation de Kidal. Quant à la radio, outil capital pour informer et passer des messages, le MNLA exige de pouvoir diffuser ses messages dès qu’il le souhaite.
Zak avec rfi
mais plutot l’armée malienne qu’il faut desarmé ,c’est eux les vrai bandits
c’est ta famille qui regorge les vrais bandits
Il faut cantonner et démilitariser les bandits rebelles.
L’autorité de l’Etat doit s’appliquer sur tout le territoire Malien.
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