Après l’intervention des responsables de l’Opération Serval et de la MINUSMA sur place à Kidal, auprès de l’armée malienne et des rebelles du MNLA, il a été décidé que l’unique banque fonctionnelle dans la ville sera sécurisée par les forces onusiennes. « L’objectif est d’éviter d’autres accrochages autour de la BMS. Si la seule banque de Kidal ferme c’est toute la région qui en pâtira », a expliqué un collaborateur du gouverneur.
Selon cet enseignant originaire de Kidal et resté sur place, tout était calme hier en ville et l’on pouvait circuler tranquillement dans les rues sous la surveillance des forces étrangères.
L’armée malienne est retournée au Camp I et dans les alentours du gouvernorat. Quant aux groupes armés, ils sont priés de rester sur leur site de cantonnement et d’éviter tout déplacement dans les parages de la banque.
Au regard de la situation sécuritaire, le passage de tous les véhicules devant la banque est interdit à partir de 17 heures. C’est justement cette consigne qui n’avait pas été respectée dimanche après-midi par des hommes du Mnla qui à bord d’un véhicule avaient voulu forcer le check point installé devant la banque et contrôlé par l’armée nationale.
A. DIARRA
Le calme revient parce qu’ un commando de l’armee MAlienne est venu a Kidal recuperer tout l’argent des coffres de la Bank en question. Les paresseux eternels de notre cher pays voulant encore pour une enieme fois piller la bank. Notre bank, on l’a construit en travaillant dure. Allez y travailler un peu bande de vaux rien…
Ce n’est pas le calme qui est revenu à Kidal. La triste réalité est que c’est l’armée malienne et l’administration malienne qui sont cantonnées sur des lopins de Kidal. Tandis que les narcotrafiquants armés s’y promènent allègrement. Appeler cela du calme est vraiment étrange.
Pousser des ordures à quelques centimètres de soi, vouloir discuter avec un voleur qui escalade votre mur, jouer au sapeur pompier.
En voulant éviter la guerre, nous avons juste abouti à l’humiliation et à la libération par des étrangers. On rebelote encore avec le MNLA/HCUA. Il est naturel que les touristes et missionnaires militaires de la MINUSMA ne pensent avant tout qu’à leurs perdiems en gardant les villes. La charge revient à l’armée malienne de prendre ses responsabilités en allant à l’offensive.
Les policiers récalcitrants ont subi des traitements mous identiques jusqu’à ce qu’on les arrête.
La même erreur semble se poursuivre encore avec les incorrigibles du CNDERRIERE.
Mais juste-ciel, quand ce pays apprendra t-il de ses erreurs???????
ON MERITE SES DIRIGEANTS, SON ARMEE OU SES CHEFS : IL N’Y AURA GUERE DE SOLUTION SANS UNE REACTION ENERGIQUE ET COORDONNEE DE LA SOCIETE CIVILE ENTENDUE AU SENS LARGE DU TERME: ONG, ASSOCIATIONS, PARTIS D’OPPOSITION, JUSTICE, ASSEMBLEE NATIONALE, SYNDICATS, ETC.
Comments are closed.