Les journées de dimanche et lundi ont été très mouvementées à Kidal, 1700 km au nord-Est de Bamako. Mais déjà vendredi, avant les accrochages qui allaient opposer dimanche l’armée à des groupes armés se réclamant du MNLA, des agents de la Garde nationale qui montaient la garde devant la Banque malienne de solidarité, l’unique de la ville, avaient été la cible d’une attaque à la grenade. Les deux militaires avaient été blessés, mais leur pronostic vital n’est pas engagé.
Ce même dimanche, des engins explosifs stockés dans un ancien entrepôt du PAM qui servait de cache d’armes aux groupes armés, ont explosé « sous l’effet de la chaleur », selon gouverneur, le colonel d’aviation Adama Kamissoko. Ce même dimanche, la tension est montée d’un cran vers 17 heures quand un véhicule du MNLA avec à son bord des hommes armés ont voulu forcer un check point installé devant la banque et contrôlé par l’armée malienne. Malgré des tirs de sommation, les occupants du véhicule ont continué leur approche tout en tirant en direction de l’Armée. Celle-ci, selon le porte-parole du ministère de la Défense et des Anciens combattant, Diaran Koné, s’est vue dans l’obligation de se défendre en toute légitimité. Le MNLA indique que trois de ses combattants ont été blessés au cours de la fusillade qui aura duré plus de 45 minutes.
Des habitants, joints au téléphone à Kidal, ont indiqué que les forces de la Minusma et ceux de Serval sont venues sur place constater les faits mais sans intervenir directement.
Hier, lundi, les tirs ont repris tôt vers 5 heures du matin autour de la banque où avait eu lieu l’accrochage de la veille. Les éléments du MNLA qui n’avaient pas digéré la réplique de l’armée, étaient venus se venger en prenant position sur le toit des habitations avoisinantes. L’armée qui s’attendait à une nouvelle attaque, avait déployé des éléments dans les endroits stratégiques de la ville. Des renforts dépêchés d’Anefif après l’accrochage de samedi, étaient en route pour Kidal.
Un officier des services de renseignements a confirmé que « des individus ayant pris part à une rencontre de groupes armés liés à AQMI et Ançardine à une quarantaine de kilomètres de Kidal, ont infiltré la ville pendant week-end en se faisant passer pour des commerçants ».
Au cours de la semaine écoulée, des responsables de la MINUSMA ont rencontré les combattants du MNLA dans leur base. Il ressort de cet entretien que les indépendantistes n’ont pas caché leurs desseins. Selon un contact qui a pris part à cette rencontre, ils ont soutenu que l’accord de Ouagadougou signé le 18 juin dernier est désormais caduque et se sont déclarés prêts pour le combat si nécessaire.
Les réseaux téléphoniques étant interrompus au moment où nous mettions sous presse, nous tenterons d’obtenir, pour nos prochaines parutions, plus d’informations sur cette montée d’adrénaline pas si étonnante que cela compte tenu de la situation à Kidal.
A. DIARRA
Les rebelles, djihadistes, indépendantistes ne recherchent que des postes juteux, des rançons, du trafic d’armes et de drogues, comme toujours. Il n’y a pas 10 000 solutions: OU ON LEUR LIVRE UNE GUERRE IMPLACABLE JUSQU’A EXTERMINATION EN CHERCHANT TOUT DE MEME A CREER DES EMPLOIS POUR LES DESOEUVRES QUI REPRESENTENT DES PROIES FACILES, COMME AU NIGER, COMME EN ALGERIE, COMME UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE. OU ON ADOPTE LA SOLUTION MALIENNE, CENTRAFRICAINE OU CONGOLAISE: ON LEUR DONNE CE QU’ILS VEULENT ET CA SE REPETE INDEFINIMENT…
Depuis le déclenchement de l’opération anti djihadiste au Mali, j’ai eu une idée originale que personne n’a pensée même pas en AFganistan et au Pakistan. A mon associé (un sarakolé), je lui ai proposé d’ouvrir un magasin de pièces détachées de djihadistes puisque ces fous sont volontaires à se mettre en morceaux. Cette initiative fera certainement l’affaire des charlatans et petits marabouts qui excellent dans le commerce de pièces humaines. Dans notre projet, le MNLA doit nous fournir en pièces humaines car façon dont j’ai vu l’armée malienne déterminer à les mater, je me suis dit qu’il n’y aura pas rupture de marchandises. Pour ceux qui veulent souscrire à la création de notre Société Anonyme (SA), les actions ne coûtent que 20.000 F CFA et le nombre est illimité 😆 😆 .
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