Un véhicule de l’opération militaire française au Mali a sauté sur un engin explosif dans l’extrême nord-est du Mali, faisant un blessé parmi les soldats, a rapporté hier l’Afp, citant des sources militaires française et malienne.
“Un militaire français dont le véhicule a été victime d’une explosion a été légèrement blessé mardi sur l’axe Tessalit-Aguelhoc”, localités de la région de Kidal. Selon lui, l’explosion a été causée par “un engin explosif dont la nature n’est pas encore connue”. Le militaire français blessé était dans un convoi “en déplacement de contrôle de zone”, a ajouté la même source, sans plus de détails.
Selon l’Afp, un officier malien aurait déclaré que “l’accident s’est produit au cours d’une patrouille mixte à laquelle participaient des troupes maliennes” au côté des militaires français. “Les terroristes ont placé de nouvelles mines dans le Nord, nous redoublons de vigilance”, a expliqué cet officier.
Cet incident grave est survenu à la veille de l’ouverture, aujourd’hui jeudi 13 mars, de la troisième rencontre entre Gouvernement et groupes rebelles à Bamako. Cette rencontre rentre dans le cadre des rounds de négociations préparatoires aux pourparlers de paix inclusifs de paix dans notre pays.
La rencontre Gouvernement-groupes rebelles qui débute ce jour va durer deux jours et va plancher sur deux thèmes essentiels:
• le redéploiement de l’Administration en vue de la reprise des services sociaux dans le nord du Mali”;
• “l’évaluation globale de la mise en oeuvre de l’Accord préliminaire” de Ouagadougou.
Un communiqué de la Minusma rappelle “la tenue des ateliers informels les 13 et et 14 février derniers portant sur les leçons apprises des accords de paix passés et sur le cantonnement”, ainsi que “la rencontre entre le gouvernement et les mouvements armés sur le cantonnement, conduisant à l’adoption le 18 février, d’un document de travail sur le mode opératoire du cantonnement”.
Moussa TOURÉ