Pour honorer la mémoire les victimes des accidents de la route dans notre pays, le ministère de l’équipement et des transports à travers l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (Anaser) a décidé d’organiser une marche dans la matinée du lundi 18 novembre 2013 pour honorer la mémoire des victimes.
En effet, le Mali, à l’instar des autres pays du monde entier, célèbre la journée nationale de souvenir aux victimes d’accidents de la circulation routière, le 18 novembre de chaque année. Le ministre de l’équipement et des transports a procédé à une allocution la veille pour signifier l’importance de cette célébration qui est triste et qui doit rappeler à chaque usager de la route à être vigilant pour éviter le pire. La plupart des victimes sont des jeunes. En outre, chaque fois qu’une personne décède ou est grièvement blessée, des milliers de personnes doivent faire face à la perte subite d’un être cher ou reconnaître l’incapacité de celui-ci à reprendre ses activités.
Les mesures simples suivantes peuvent contribuer à réduire le nombre de décès: lorsque vous prenez le volant ou que vous vous trouvez au bord d’une route, soyez vigilant, portez votre ceinture de sécurité, ne consommez pas d’alcool et évitez de faire des appels ou d’envoyer des messages texte à partir de votre portable. Les conducteurs, les cyclistes et les piétons peuvent tous aider à réduire ce nombre en étant plus prudents et en respectant les règles de la route.
Selon le ministre, les accidents de la route font chaque année près de 1,3 millions de morts et pas moins de 50 millions de blessés. Ils constituent la première cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans.
Aux dires du premier responsable du département, le but de cette journée est de reconnaître le problème des victimes de la route et les difficultés auxquelles sont confrontés leurs proches face aux conséquences pratiques et affectives de ces évènements tragiques, a-t-il souligné.
«Cette journée mondiale coïncide avec la fin des activités de la 11e édition de la semaine nationale de la sécurité routière ponctuée par une caravane de sensibilisation et de formation des chauffeurs et conducteurs routiers. Laquelle caravane a duré plus de deux semaines sur le territoire national», a-t-il martelé
Selon lui, le chagrin et la détresse des victimes d’accidents de la route est d’autant plus intense que la plupart d’entre eux sont jeunes et que beaucoup de ces accidents auraient pu être évités.
Destin GNIMADI