La salle de conférence du siège de l’OMS a abrité, le dimanche 18 novembre, une conférence-débat sur les accidents de la route. Celle-ci était présidée par le Représentant résident de l’OMS au Mali, Lamine Cissé Sarr, en présence du président de Action et jeunesse pour le développement – sécurité routière, Mohamadou Fofana.
rn
rn
Action et jeunesse pour le développement – sécurité routière, avec l’appui de l’OMS a, dans la journée du dimanche 18 novembre, organisé une série de manifestations au siège de l’OMS à N’Tomikobougou, pour célébrer la journée de souvenir pour les victimes d’accidents de la circulation. Ces manifestations avaient débuté à 7 heures du matin par le don de sang, suivi par une conférence-débat et se sont terminées par le lancement du Projet d’Appui aux Victimes d’Accident de la Circulation (PAVAC).
rn
rn
La conférence-débat était animée par le sergent-chef Bakary Dao de la brigade des sapeurs-pompiers de Sogoniko. Il était assisté par Mohamadou Fofana, Président de Action et jeunesse pour le développement.
rn
rn
Dans son allocution, le représentant de l’OMS a déclaré que chaque année, les accidents de la circulation font 1 200 000 morts et pas moins de 50 millions de blessés.
rn
Sans amélioration profonde de la sécurité routière, le nombre de morts sur les routes augmenterait de 80 % dans les pays à revenu faible ou intermédiaire d’ici à 2020.
rn
Dans les 90 % des cas, les accidents de la route sont le résultat d’un comportement inadapté et donc évitable. Ce comportement est une forme de violence dont l’impact sur la santé publique nécessite des mesures de prévention.
rn
rn
Les accidents de la circulation, selon l’orateur, ne doivent pas être perçus comme le fruit du hasard malheureux ou comme la rançon de la modernité. Ils constituent un problème de santé publique.
rn
rn
Pour conclure, il dira que «l’OMS est particulièrement honorée d’avoir été choisie pour accueillir cette cérémonie. Et à cette occasion, nous voulons porter un message de vie et de responsabilité. Car ce n’est pas la route qui tue et ce n’est pas non plus la voiture qui tue. Ce sont des hommes ou des femmes qui causent la mort des hommes par imprudence ou par refus délibéré de respecter les règles auxquelles obéit le partage de cet espace qu’est la route». L’AJD-SR a été créée en 2003, elle œuvre dans le domaine de la prévention routière et l’assistance aux victimes d’accident de circulation routière et l’assistance aux victimes d’accidents de circulation.
rn
A cet effet, elle organise des conférences-débat, vulgarise les panneaux de signalisation et met en place des clubs de sécurité routière dans certains établissements scolaires et les facultés de l’Université de Bamako.
rn
Pierre Fo’o MEDJO
“