Journalistes tués au Mali: Hollande exprime son indignation et réunit dimanche les ministres concernés

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C'est de Brastislava, en Slovaquie, où il était en visite officielle que François Hollande a annoncé la libération des quatre otages d'Arlit, après plus trois années de détention, le 29 octobre 2013. REUTERS/
C’est de Brastislava, en Slovaquie, où il était en visite officielle que François Hollande a annoncé la libération des quatre otages d’Arlit, après plus trois années de détention, le 29 octobre 2013.
REUTERS/

PARIS – Le président français François Hollande a exprimé samedi soir son indignation après la mort de deux journalistes au Mali et annoncé qu’il réunira dimanche matin les ministres concernés pour établir précisément les conditions de ces assassinats.

 

Les deux journalistes français de Radio France Internationale, Claude Verlon et Ghislaine Dupont, ont été enlevés samedi à Kidal dans le nord du Mali par des hommes armés et retrouvés morts, a annoncé samedi le ministère français des Affaires étrangères.

 

Le président de la République a appris avec consternation leur mort et exprime son indignation à l’égard de cet acte odieux, a indiqué le palais de l’Elysée dans un communiqué. Il s’associe à la douleur des familles et adresse un message de solidarité à toute la rédaction de RFI.

 

M. Hollande réunira demain matin les ministres concernés pour établir précisément, en lien avec les autorités maliennes et les forces de l’ONU, les conditions de ces assassinats. L’heure de cette réunion n’a pas encore été précisée.

 

Samedi soir, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste, a annoncé uen source judiciaire.

 

Selon RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été enlevés par des hommes armés à 13h00 (locales et GMT) devant le domicile d’Ambéry Ag Rhissa, un représentant du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qu’ils s’apprêtaient à interviewer.

 

Selon son témoignage cité par RFI, M. Ag Rhissa a vu les ravisseurs qui étaient enturbannés et parlaient tamachek, la langue des Touareg.

 

Les deux journalistes se trouvaient en reportage à Kidal pour une opération spéciale de RFI au Mali prévue jeudi prochain. C’était leur deuxième mission dans cette ville, fief touareg en partie contrôlé par les rebelles. Ils s’étaient déjà rendus à Kidal en juillet pour couvrir le premier tour de l’élection présidentielle.

(©AFP / 02 novembre 2013 20h07)

 

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8 COMMENTAIRES

  1. dieu ne dort pas que vous croyez ou pas c’est lui qui connait la réalité dans tout çà

  2. c’est regrettable la mort de ces deux journalistes de rfi, mais la plus part des journalistes de rfi sont à la solde de ces mouvements djihadistes MNLA….

  3. Je ss tres attriste par la mort tragique de ces deux journalistes qui pouvait etre evite.
    Moi qui suis issu d’un couple mixte mere amercaine blanche et pere malien de bko, je m’informe sur mon pays par la radio france…et la journaliste qui vient de disparaitre me donnait des news limpides et claires avec beaucoup de professionalisme que je parvenais a vite saisir..Aujourd’hui je pleure…may god bless their souls. .amen.

  4. Profonde tristesse à l’annonce de la mort des deux journalistes de RFI au Mali. Je pense à leur famille, leurs amis et toute l’équipe de RFI.

  5. c est 2 journalistes sont venuent specialement a kidal pour se se reunir avec les responsables du MNLA…..dieu ne dort pas.alors que l armee malienne est cantoner kidal par la france….

  6. la spécialité de Flamby ,quoiqu’il se passe il exprime son indignation 👿 tout just s’il n’applaudit pas . Quand je pense que 51% des français ont voté pour ce c..on ,j’ai honte d’etre français ! Ce qui me console c’est que la plupart d’entre eux s’en bouffent les cou..illes !!

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