Journalistes français tués au Mali: au moins 35 arrestations en 48h

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Claude Verlon et Ghislaine Dupont à Kidal au Mali, en juillet dernier. RFI
Claude Verlon et Ghislaine Dupont à Kidal au Mali, en juillet dernier.
RFI

BAMAKO – Au moins 35 personnes ont été arrêtées ces dernières 48 heures au cours de l’enquête sur l’assassinat de deux journalistes français dans le nord du Mali, a appris mardi l’AFP de sources sécuritaire et administrative maliennes.

 

Au moins 35 personnes ont au total été arrêtées depuis (le début des) investigations, nous mettons tout en oeuvre pour faire avancer les enquêtes, a affirmé une source sécuritaire malienne.

 

L’information a été confirmée par une source administrative de Kidal, la ville où ont été assassinés les journalistes le 2 novembre, qui a parlé de quelques dizaines de personnes interpellées sur le territoire malien au cours des dernières 48 heures.

 

C’est encourageant, a ajouté cette source à Kidal en précisant que dans la voiture abandonnée non loin du lieu du crime, de précieux numéros de téléphone ont été trouvés, ce qui est un détail important.

 

La source sécuritaire malienne a pour sa part affirmé que les preuves s’accumulent. Nous avons plus que des indices, des sous-traitants (ceux qui enlèvent des otages pour le compte d’un groupe armé, NDLR) actuellement en prison pour une affaire d’enlèvement d’otages français en 2011, ont également permis de prendre de bonnes pistes dans l’enquête, a-t-elle ajouté.

 

En novembre 2011, deux Français, Philippe Verdon, exécuté depuis, et Serge Lazarevic, toujours retenu, avaient été enlevés à Hombori (nord) par des sous-traitants d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dont certains ont été arrêtés à Gao, la grande ville du nord du Mali, et transférés à Bamako.

 

Le Mali et la France ont promis que tout serait fait pour retrouver les auteurs de l’assassinant de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, journalistes à Radio France Internationale (RFI) tués peu après avoir été enlevés à Kidal par un petit groupe d’hommes armés.

 

Des policiers français sont arrivés lundi à Bamako pour participer à l’enquête sur ces assassinats.

 

Selon le quotidien français Le Monde qui cite mardi des sources malienne et française, trois des quatre personnes ayant participé à la prise d’otage (des deux journalistes) ont été identifiées.

 

Elles ne figurent pas parmi celles arrêtées depuis dimanche. Selon une source locale à Kidal, confirmée par une source gouvernementale française, la mise au jour des profils de ces trois membres du groupe de preneurs d’otage a notamment été rendue possible grâce à un document découvert dans le véhicule trouvé à proximité des cadavres des deux journalistes, ajoute Le Monde.

 

Le journal précise que cette pièce a permis d’identifier un premier individu déjà fiché, en 2010, comme un membre d’Aqmi, et de remonter sur deux autres membres du commando. Il est vite apparu que ces trois personnes étaient connues des services de renseignement français en opération au nord du Mali.

(©AFP / 05 novembre 2013 20h23)

 

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4 COMMENTAIRES

  1. 🙂 Mon cher ATT ….. C’est pour cela qu’on a Djoo ta femme et ta truie de fille avec l’ argent des rançons?Combien d otages a tu libérer en grande pompe a Koulouba et pris tes commissions avec Iyad! ?????? cher ATT n’est tu pas le père des Accords d’ Alger?Ce nest pas toi non plus qui a recu en grande pompe tees enemis declares dans les ifoghas? En Les bisimillah avec 50 000 000 de fcfa?? Ce nest pas toi qui test amuser avec ton integrite territorial permetttant aux Nars de Maures de venir traquer Aqmi jusque chez Alfarouq?Alors c pour cel a que lofficier le plus null et incompetent soulard droguer, a la limit Junquie et Sale, puant de la gueule ta baiser le cull et ta foutu toi et tees berets rouge hors de Koulouba com me un vulgaire Blakoro!!Car Allah ne dors pas et nos parents ne se Sont pas tuer de boulot pour rien!!!! 🙂

  2. « Le Mali tout seul ne peut pas. Je demande une conférence internationale pour éradiquer le terrorisme et le narcotrafique dans le sahel depuis 2006 et personne ne m’a écouté. Et si on me demande même à l’union européenne, je dirai la même chose, la drogue ne se cultive pas et ne se consomme pas au Mali. Ça vient d’ailleurs et pour ailleurs. Le nord du Mali est l’Est d’un pays et sud puis ouest de plusieurs pays, alors je refuse qu’on fasse porter seulement la responsabilité sécuritaire de la zone sur le Mali.».

    AMADOU TOUMANI TOURE ( Avril 2007)

    LUI ETAIT-IL PLUS VISIONNAIRE QUE TOUT CET AEROPAGE DES DECIDEURS DU MONDE EN CONCLAVE PRESENTEMENT A BAMAKO POUR LA MISE EN PLACE D’UNE PLATEFORME DE SECURITE DANS LE SAHEL. EN TOUT CAS IBK LUI DONNE RAISON EN DISANT CECI:

    « ….Le moment est venu pour les Etats du Sahel de s’attaquer vigoureusement aux menaces auxquelles le Sahel fait face. Aucun Etat de la région du Sahel, seul, ne peut faire face à ces menaces…. »

    IBK, NOVEMBRE 2013

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