Journalistes de RFI tués au Mali: encore trop de zones d’ombre malgré l’enquête

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Claude Verlon (accroupi) avec Ghislaine Dupont (à droite) au Mali, en juillet 2013. RFI
Claude Verlon (accroupi) avec Ghislaine Dupont (à droite) au Mali, en juillet 2013.
RFI

Le procureur général français, François Mollens, s’est exprimé devant la presse, le mercredi 13 novembre 2013, pour donner des détails sur les circonstances de l’enlèvement et de la mort de nos deux confrères Ghislaine Dupont et Claude Verlon, le 2 novembre à Kidal. Mais l’enquête est loin d’être finie et des zones d’ombre demeurent sur l’identification et la recherche des principaux suspects.

Depuis mercredi Baye ag Bakabo, un Touareg de Kidal, est devenu officiellement le suspect n° 1 dans le double meurtre de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Selon le procureur français, il s’agit d’un trafiquant de drogue, proche d’Aqmi, un guide des islamistes connu des autorités maliennes.

 

 

Mais à y regarder de plus près, les forces militaires françaises connaissent-elles aussi bien le personnage?  Selon des informations recoupées par RFI, Baye ag Bakabo et d’autres Touaregs maliens ont combattu aux côtés d’Aqmi contre les forces françaises et tchadiennes dans l’Adrar en février dernier. Comme d’autres jeunes Touaregs, après la dure campagne dans le massif du Tigharghar, Baye ag Bakabo s’est rendu. Les services français l’ont alors entendu, fiché, photographié puis libéré.

 

 

Les autorités maliennes le connaissaient, elles aussi, et depuis bien plus longtemps. Il y a trois ans, il avait été arrêté pour vols de voitures de l’administration malienne, puis libéré après un passage en prison à Bamako. Certains assurent qu’il a fait l’objet d’un échange de prisonniers entre Ansar Dine et les autorités maliennes. Une version que démentent aujourd’hui des responsables de ce même groupe armé.

 

 

Baye ag Bakabo est désormais recherché activement. Contrairement aux informations rendues publiques par la justice française, les interpellations dans les milieux nomades se poursuivent tout comme les écoutes téléphoniques. Aucun des quatre membres du commando n’a été retrouvé à ce jour.

 

Par RFI

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1 commentaire

  1. cette affaire est deja close….cet baye ag bakabo est entrain de prendre son the tranquilement dans un coin bien connu des services secrets français…ils vont tout simplement maquiller et traduire des innocents a la justice…

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