Depuis des mois, la crise malienne e trouve au centre des débats et polémiques tant au plan national et sous-régional qu’international. Dans les tout prochains jours, cette crise se trouvera sera encore sur la table de négociation du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Pour les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies, il s’agira de signifier leur approbation pour un éventuel déploiement de forces militaires ouest-africaines au Mali, en appui à l’armée locale, pour la libération des régions du Nord sous le joug des rebelles. Out en défendant bec et ongles la nécessité d’opter pour une solution politique négociée pour une sortie de crise au Mali, le dossier de la gestion et de la résolution de ce malaise malien est désormais assujetti au vote d’une résolution de Conseil de sécurité qui doit dire si, oui ou non, il est d’accord pour le déploiement d’une force étrangère au Mali. C’est pourquoi, à quelques jours de ce vote aussi important que décisif, les autorités maliennes, les amis du pays, notamment ceux de la CEDEAO, sont «montés sur leurs grands chevaux» pour déblayer le champ diplomatique pour qu’enfin la nécessité d’intervenir militairement au Mali soit l’inquiétude la mieux partagée par les membres du Conseil. En tout cas, l’opération de vote se déroulera le 21 décembre prochain et doit nécessairement se dérouler en plusieurs phases. Par ailleurs, même si certains analystes ne se font pas d’illusion sur la proposition qui sera faite aux chefs d’Etats africains, le peuple malien, lui, conçoit et qualifie ce vote du conseil de sécurité des Nations Unies comme ouf de soulagement qui permettra aux maliens prise en otage par les rebelles et islamistes de retrouver enfin la liberté et la paix sociale.
En tout cas, la fin de la crise malienne semble se dessiner avec un tas d’incertitudes, surtout qu’au sein dudit Conseil, le pays de l’Oncle Sam (Etats-Unis) ne dissimule pas sa crainte concernant la capacité des forces ouest-africaines à pouvoir vaincre durablement les islamistes qui maîtrisent mieux le terrain. En tout cas, pour l’heure, l’intervention militaire ouest-africaine a déjà un nom : MISMA (Mission internationale de soutien au Mali). Première étape : l’entraînement et la formation de l’armée malienne à Bamako avec les hommes de la CDEAO et sans doute des observateurs de l’ONU. Cela prendra plusieurs mois. Une fois passée la saison chaude, les soldats maliens, appuyés par quelque 3 000 hommes de la CEDEAO, marcheront vers le Nord, sans doute vers septembre 2013. Quant aux autorités maliennes, elles ont insisté sur une double chaîne de commandement : pour l’armée malienne et pour la force de la CEDEAO. Selon certains experts étrangers, cela risque de compliquer les opérations, surtout que suivant le pronostic des services de renseignement, qui soutient que les islamistes armés ne se battront pas, mais prendront la route du désert pour organiser une guérilla. La vraie difficulté sera donc de tenir le terrain après la reconquête.
Serge Lath
L’Aplication de la Resolution 2071
La Resolution 2071 du Conseil de Securite est un debut de reponse a la requete du Gouvernement de Transition du Mali, demandant au Conseil de Securite, en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies ,le deploiement d’une force militaire internationale qui viendrait soutenir les forces armees du Mali a reprendre les regions du Mali occupees par les rebelles armes et les groupes terroristes. Tout en affirmant la responsabilite premiere du Gouvernement du Mali de garantir la securite et l’unite du territoire Malien,la conseil souligne « la necessite de reagir rapidement pour preserver la stabilite dans le Sahel. » en contrant la criminalite internationale organisee ayant trait notamment au trafic des stupefiants. Le Conseil condamne les violations des droits de l’homme qui sont commises dans le Nord du Mali par des rebelles armes,(les rebelles du MNLA, et d’Ancar Dine),des groupes terroristes et d’autres groupes extremistes, et qui comprennent les violences contre les civils, les femmes et les enfants ,les assassinats,prises d’otages, pillages, destruction des sites culturels et religieux et le recrutement d’enfants soldats.
Le Conseil souligne que certains de ces actes constituent des crimes contre l’humanite, definis par le Statut de Rome et que leurs auteurs doivent en repondre devant la Cour Penale Internationale qui a ete saisie a cet effet par les Autorites Maliennes.Le Conseil conclut que la situation au Mali constitue bien une menace contre la paix et la securite internationales. Il apparait donc, qu’en preparation de son intervention imminente, le conseil de securite a tenu a souligner les trois situations ou l’intervention du Systeme des Nations Unies est obligatoire et ne depend pas de la demande expresse de l’Etat requerant l’aide ,a savoir :
!) Menace contre la paix et la Securite Internationales
2) Violation grave des droits de l’homme
3) Urgences humanitaires de grande importance.
Le Conseil de Securite ,apres donc une analyse sans complaisance de la situation au Mali ,invite les Etats membres , les organisations regionales et internationales, l’Union Africaine et l’Union Europeenne ,a aider le Mali en vue 1) de retablir l’autorite de l’Etat sur tout le territoire national, 2)de defendre l’unite et l’integrite territoriale du Mali et 3) d’eliminer les groupes terroristes et criminels hors du territoire Malien. Le Conseil de Securite a preconise deux types d’actions pour deux situations qu’il a voulu categoriser,
D’une part , les rebelles Touaregues Maliens, a condition qu’ils respectent la souverainete, l’unite et l’integrite territoriale du pays,partant son caractere laic, d’autre part les groupes terroristes et criminels etrangers pries de quitter le territoire Malien ou de faire face a l’armee Malienne.
En ce qui concerne les groupes rebelles Maliens ,des conditions prealables leur sont poses :
-Respect de la souverainete de l’Etat Malien
-Reconnaissance de l’unite et de l’integrite territoriale
-Caractere laic du pays.
Le Conseil de Securite invite les deux parties a adopter un processus de negociation credible en vue de parvenir a une solution politique viable.
En ce qui concerne les groupes terroristes et criminels, le Conseil de Securite prendra une decision des qu’il recevra le rapport du Secretaire General sur l’application de la presente resolution,45 jours au plus tard apres son adoption, sur la mise sur pied d’une force militaire internationale demandee par les Autorites de transition Malennes. Le Secretaire General doit, au prealable , se concerter avec la CEDEAO,l’Union africaine ,les pays voisins du Mali,les pays de la region ouest-Africaine ,les partenaires bilateraux et les partenaires internationaux et notamment avec le Gouvernement Malien en vue de la soumission dudit rapport au Conseil de Securite.Par ailleurs, le Conseil de Securite demandait aix Etats membres et aux organisations regionales de donner un appui aux preparatifs d’intervention militaire, sous forme d’assistance a la formation, et au renforcement des capacites et de fourniture de materiel et d’en informer le secretaire General.
La Resolution 7201 a ete bien formulee, mais son application a
ete compromise par un certain nombre de facteurs negatifs,D’abord ,il semble que des membres du Conseil etaient peu renseignes sur l’etat d’ame des rebelles Touaregues. Par exemple, les Rebelles du MNLA, bien qu’ils soient loin de satisfaire aux criteres et conditions de l’autodetermination, sont toujours accroches a ce principe qui ne les concerne pas,tandis que Ancar Dine se dit pret a renoncer a la charia,sauf dans la region de Kidal. Cependant, cette Organisation extremiste continue a amputer bras et pieds des malheureux sedentaires du Nord et a executer ses condamnes a mort en application de la charia.En cas de refus de se soumettre aux conditions prealables du Conseil de Securite ,ces organisations devraient etre considerees comme des organisations criminelles et terroristes et combattues par l’armee malienne. En cas d’acceptation des conditions prealables,certains de leurs membres deja incrimines et poursuivis devant la Cour Penale Internationale devront repondre aux crimes de guerre, ou crimes contre l’humanite conformement a l’entendement du Conseil de Securite .
De prime abord, l’intervention militaire est dirigee contre AQMI et MUJAO. Le Conseil de Securite a l’obligation d’eliminer les menaces contre la paix et la securite internationales, de mettre fin aux violations graves des droits humains, et de repondre aux urgences humanitaires de grande envergure.Par consequent, en ce qui concerne les terroristes et les bandes criminelles, l’option entre negociation et guerre ne se pose pas. La guerre doit etre menee contre ces hors-la loi et comme dit le Conseil de Securite ,au plus tot.Quant aux groupes rebelles touaregues,ils ont le choix entre la negociation en acceptant les conditions prealables,et la guerre en refusant de se plier a ces conditions.
Il faut noter un grave manquement dans l’application de la resolution 2071.Le rapport du Secretaire General n’a pas fait l’objet de consultation avec le Gouvernement Malien avant sa redaction , selon plusieurs partis du Mali.Il semble que les consultations ont ete limitees aux partisans de la negociation, a savoir, le Mediateur de la CEDAO, les Organisations armees, MNLA et Ancar Dine ,probablement l’Union Africaine,par le Representant du Secretaire General en Afrique de l’Ouest.Ce qui apparait ,c ‘est que ce rapport n ‘est pas le fruit de concertations avec tous les partenaires mentiones dans la Resolution,
Le jour prevu meme comme la fin du monde… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 decidement l ONU sait fuir ses responsabilites…
Il y’aura la fin de la domination des forts(les dirigeants du monde dans leur ensemble,et leur ONU) sur les faibles (Les peuples du tiers monde et africains en particulier ,et la couche pauvre des occidentaux).Malheureusement ça ne sera pas le 21 decembre 2012,mais quand mème bientòt,car le monde de ce pas n’ira pas loin.Les politiciens et politiques et leur ONU, ont echoués dans leur mission de meintenir l’ordre et la paix sociale sur terre;et ont fini par soumettre eux mèmes et les peuples du monde au pouvoirs de la finance (l’industrie de l’ARGENT)sans coeur,très cruelle.Il faut que le système change!!Dieu le tout puissant le sait plus que chacun de nous ,et il en a les moyens.
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