Face à l’insécurité grandissante et les nombreuses attaques très souvent perpétrées par des individus à motos, le Chef d’état-major général des Armées a décidé d’interdire la circulation des engins à deux roues d’un village à un autre à partir du 20 février prochain dans certaines localités de la région de Ségou. Une mesure qui vient à point nommé pour certains, alors que pour d’autres, c’est une mesure restrictive qui ne sera pas sans conséquences sur les activités des uns et des autres, surtout ceux qui mènent des activités commerciales de villages en villages.
Dans le but d’améliorer la situation sécuritaire dans la région de Ségou et conformément à un décret du 5 janvier 2017 instituant l’opération Dambé, le Chef d’état-major général des Armées du Mali en coordination avec les autorités administratives, a décidé d’interdire temporairement à partir 20 février prochain, la circulation des engins à deux roues (tous cylindres confondus) d’un village à un autre dans les localités de Ké-Macina, Niono, les communes de Bellen, N’Komandougou,(Sous-Préfecture de Douara) et le cercle de Ségou.
Selon le communiqué signé par le Chef d’état-major général des Armées, Général de Division Didier Dakouo, la mesure ne concerne pas les tricycles, les motoculteurs et les bicyclettes. Aussi, elle ne concerne pas la circulation à l’intérieur du même périmètre villageois.
Aux dires d’une autorité administrative de la commune rurale de Sana, relevant de la circonscription de Ké-Macina, la nouvelle de l’interdiction est tombée comme un coup de foudre au regard de l’importance des engins à deux roues pour les déplacements des populations d’une localité à une autre. Pour elle, à travers cette décision, les populations seront obligées désormais de marcher à pied ou d’utiliser d’autres moyens de locomotion moins sollicités comme les bicyclettes, les camions, les tricycles ou les charrettes pour leurs voyages.
Notre interlocuteur estime néanmoins que c’est une mesure salutaire compte tenu de l’instabilité qui règne dans les localités concernées par cette interdiction à cause des terroristes qui utilisent régulièrement les engins à deux roues pour commettre leurs forfaits. Comme ce fut dernièrement le cas à Diawaribougou (4 km de Ké-Macina) où un boutiquier a été tué par balles par deux individus parlant peulh arrivés sur une moto. C’est pour venger cet acte que les populations bambaras ont riposté en s’en prenant violemment à la communauté peulh, occasionnant plus d’une vingtaine de morts et de nombreux blessés.
Selon nos sources, la mesure d’interdiction des engins à deux roues est intervenue à la suite d’une réunion entre les autorités administratives de la zone avec la hiérarchie militaire.
Modibo Dolo
Comrades I believe this is a very good security decision. It gives community greater input into its security generating a condition community is able to fulfill. This prohibition will heighten community awareness in perceiving terrorists activity. In addition at some point this condition altered to fit changing circumstance where community plus security force acting in combination provide security so great likelihood of attacks from motorcycle will be virtually non existent. Yes motorcycle denial is a good cost effective decision. It is to work smart. Only thing I dislike about it is that this Julu did not think of it first. I guess there is hope for you Muslims (ha ha ha). Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan.
Bonne initiative ! Le Tchad, le Cameroun …ont interdit le hijab (voile islamique). Le Mali a eu peur de nos islamiques qui deviennent chaque jour plus fort !
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