Insécurité au sahel : La CEDEAO pour un cadre coordonné contre le terrorisme

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La Conférence régionale sur la situation sécuritaire dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest s’est tenue ce week-end  à Bamako.

Placée sous le parrainage du chef de l’Etat malien, président en exercice du G5 Sahel, cette rencontre prévue lors de la 51e  session des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO à Monrovia, a regroupé ce samedi à Bamako, le chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif, le Haut représentant de la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), Pierre Buyoya, des représentants des organisations partenaires et plusieurs membres du gouvernement malien. Il s’agissait d’évaluer la situation sécuritaire au Mali et dans la région et d’identifier des mesures qui peuvent être prises au niveau de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour relever les défis sécuritaires qui s’imposent à la région.

Pour le président de la Commission de la CEDEAO, la violence liée à l’extrémisme religieux a des conséquences multidimensionnelles sur une société et nécessite une approche coordonnée, intégrée et concertée. Selon Marcel De Souza, le principal défi auquel les pays de la sous région sont confrontés, est la mise en place d’un cadre coordonné pour lutter contre le terrorisme et la pauvreté.

Selon le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali, la stratégie de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme et son plan de mise en œuvre sont autant d’outils qui facilitent le partenariat pour plus de coordination et pour plus d’efficacité. Pour Mahamat Saleh Annadif, le terrorisme, le banditisme et l’insécurité sont des maux que connaissent l’ensemble des pays du Monde.

Pour le président de la République Ibrahim Boubacar Kéita, cette rencontre de Bamako devrait non seulement permettre d’identifier les faiblesses des pays Ouest africains et Sahelo-sahariens en matière de défense, mais aussi de faire des propositions concrètes pour ramener la sécurité et de lutter contre le terrorisme. Pour le patron du G5 Sahel, il est temps que les pays de la sous région unissent leurs efforts et coordonnent leurs actions.

Avec Tamani

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