La plupart de ces victimes sont des jeunes de 15 à 34 ans, la frange plus représentative de la population active du pays
Depuis un certain moment le Gouvernement du Mali a entrepris de grands efforts sous des formes diverses et variées notamment à travers de communication, d’organisation et de répression des comportements irresponsables en vue d’améliorer la sécurité routière. Malgré ces efforts et l’engagement des plus hautes autorités du pays, la tendance ne s’est toujours pas inversée en nombre d’accidents et de victimes de la circulation. C’est dans cette même lancée, que le gouvernement du Mali, à travers l’Agence nationale de la sécurité routière(ANASER), a élaboré avec l’appui technique et financier de la Banque Mondiale, un document de stratégie nationale de sécurité routière 2018-2027. Cet important document de stratégie nationale et son plan d’actions prioritaires ont été validés au cours d’un atelier national qui s’est tenu les 21 et 22 décembre dernier à l’Hôtel Salam, organisé par l’ANASER et ses partenaires.
L’ouverture des travaux était présidée par le Secrétaire général du ministère des Transports, Sinè Sanogo. C’était en présence du représentant de la Banque Mondiale au Mali, Zie Ibrahima Coulibaly et le Directeur général de l’ANASR, Chef d’escadron Mamadou Sidiki Konaté.
Ce plan d’actions prioritaires prévu sur une période de cinq(5) ans prend en compte les insuffisances, lacunes et difficultés identifiées dans le diagnostic établi de la situation de sécurité routière. Tout en privilégiant les interventions à résultat rapide, significatif avec effet durable répondant aux priorités de la sécurité routière, afin d’assurer une progression vers la réalisation de la vision du gouvernement. Faut-il rappeler qu’en 2015, le Mali a enregistré un taux de mortalité routière d’ordre de 25 tués pour 10 000 habitants majoritairement des jeunes de 15 à 34 ans. Aussi, il est établi que ces victimes se comptent surtout parmi les piétons, les usages des engins à 2 et 3 roues. Alors donc, l’efficacité de la lutte contre l’insécurité routière passe nécessairement par la mise en œuvre d’un document de stratégie nationale de la sécurité routière assorti de plan d’action. Ainsi, la stratégie et le plan d’actions élaborés va contribuer sans nul doute à l’amélioration et au renforcement des capacités de gestion et de coordination institutionnelle des différentes composantes de la sécurité routière au Mali. Selon le secrétaire général du ministère des Transports, la mise en œuvre de ce document de stratégie et son plan d’actions vont permettre de réduire le taux de mortalité routière à environ 18,5 pour 100 000 habitants, soit une réduction de 25% en 2022.
Quant au représentant de la Banque Mondiale, il a indiqué que la sécurité routière est un combat qui s’inscrit dans la durée. C’est pourquoi, au nom son institution, il a invité et encouragé le Gouvernement malien à poursuivre les efforts de mobilisation et d’implication de l’ensemble des acteurs stratégiques aux fins de mutualiser leurs efforts et de renforcer leur synergie pour l’atteinte des objectifs finales.
AMTouré
« Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. »
En France ils ne veulent même pas faire l’effort de baisser leur vitesse de 10 petit km/h! (Pour eux c’est une perte de temps sur leur routes vers leurs inombrables vacances)
Comments are closed.