Alors que la situation sécuritaire se dégrade davantage au Centre et une partie du Sud, à Niéna la sécurité est plutôt stable. Toutefois, les FAMas sont sur leur garde.
Malgré la situation d’insécurité grandissante que vivent les habitants du Nord, du Centre et une partie du Sud de notre pays, force est de constater qu’à Niéna, la situation sécuritaire est un peu stable. Mais la population ainsi que les forces de l’ordre sont sur leur garde et les chasseurs donzos assurent la quasi-totalité de la sécurité à Niéna. Ce qui fait que les FAMas sur place sont moins visible dans ville.
Certes il y a une menace d’insécurité qui pèse sur toute d’étendue du territoire et qui a plongé le pays dans la léthargie surtout que Niéna fait frontière avec les villes de Koutiala, Bougouni, Kignan et Sikasso. Celles-ci ont connu des quelques attaques terroristes (Kignan et Bougouni).
Mais selon un confère local, il y a six mois de cela, deux villages de Niéna ont été la cible des groupes armés non identifiés. Ils ont été repoussés par les chasseurs donzos. Toujours selon lui, « cette accalmie sécuritaire ne veut pas dire que la sécurité est totale ici ».
En dépit de la sécurité stable, notre interlocuteur pense que la situation peut dégénérer à tout moment à cause de la menace qui existe déjà à leurs portes.
Ousmane Mahamane
(De retour à Niéna)
La crise de l’eau potable
Située dans la région de Sissoko à 133 km de Bougouni, la Commune de Niéna est confrontée à la pénurie d’eau.
L’eau est une source de vie et sans l’eau pas de vie. Il faut vivre à Niéna pour bien comprendre cette maxime. Selon des habitants de Niéna, « avoir de l’eau pour subvenir à ses besoins, relève du parcours du combattant ». Les femmes sont obligées d’attendre jusqu’à 2h voire 3h du matin pour qu’elles obtenir les première gouttes d’eau dans les robinets et parfois c’est une nuit entière qu’il faut passer devant les pompes. A cet égard, les femmes de la Commune de Niéna lancent un cri de cœur à toutes les personnes de bonne volonté de leur venir en aide pour résoudre ce problème d’eau qu’elles vivent comme de l’enfer.
Interrogé sur cette problématique, le maire de la Commune, Sériba Diallo affirme que « cette lancinante question d’eau dans sa commune est au cœur de ses préoccupations quotidiennes et qu’il est à la recherche des partenaires pour le financement de l’installation d’un nouveau système de distribution et de pompage d’eau pour la commune car les actuelles installations sont vétustes et ne répondent plus aux préoccupations de la population ».
Ousmane Mahamane
(De retour à Niéna)