Les prises d’otages et autres enlèvements au Centre du Mali ont connu ces dernières 48 heures trois évènements majeurs. Le mardi dernier, Makan Doumbia, préfet de Tenenkou, est libéré après plusieurs mois de captivité. Presqu’au même moment, notre confrère Issiaka Tamboura, directeur du Soft, recouvre également la liberté, après avoir passé plus de deux mois aux mains d’individus armés.
La triste nouvelle est venue le même jour (mardi) avec l’annonce de la mort du juge de Niono, Soungalo Koné, enlevé dans cette localité située dans la région de Ségou. Ces évènements traduisent l’insécurité galopante qui règne au Centre du pays où les rapts deviennent monnaie courante. Combien d’otages sont actuellement aux mains de l’organisation djihadiste de Amadou Kouffa ? Qui sont détenus par d’autres groupuscules armés qui agissent çà et là ? Nul ne sait. Voici quelques enlèvements spectaculaires dans cette partie du Mali.
Le préfet de Ténenkou, Makan Doumbia, a été libéré le 19 février dernier après plus de neuf mois de captivité. Il avait été enlevé le 8 mai 2018 par des hommes armés. Son chauffeur avait été libéré quelques semaines plus tard. Malade, l’ex otage a été admis dans un hôpital de la capitale, où il reçoit des traitements, indique-t-on.
Autre otage à recouvrer également la liberté, ce 19 février, Issiaka Tamboura, directeur de publication du journal le Soft. Il circulait, le 27 décembre dernier, entre les localités de Boni et de Nokara, lorsqu’il fut enlevé par de présumés djihadistes. Originaire de la région de Mopti, le journaliste s’y était rendu pour assister aux obsèques d’un de ses oncles. Son enlèvement avait suscité un vif émoi. Ses confrères journalistes s’étaient fortement mobilisés pour réclamer sa libération. Les conditions de ces libérations restent floues.
Les enlèvements sont légions
En avril 2016, l’adjoint au commissaire de police de Diré qui quittait Mopti pour rejoindre sa base avait été kidnappé par des inconnus. Le policier est amené vers une destination inconnue.
Un autre fonctionnaire de l’Etat, Amadou Djoum, avait été enlevé, en avril 2017, dans la région de Mopti par des hommes armés. Plusieurs mois après, il a été libéré par ses ravisseurs. A ce jour on ignore les circonstances de cette libération.
Autre otage ? C’est Mamadou Diawara. Commandant de la brigade de Guiré. Il est enlevé le 18 octobre 2017 alors qu’il était en déplacement sur le tronçon Nara-Mourdia. Selon des informations non confirmées, il serait décédé de suite de maladie au cours de sa détention. Son chauffeur avait perdu la vie lors du rapt.
Soungalo Koné, Président du tribunal de grande instance du cercle de Niono est aussi enlevé, à son domicile dans la nuit du 16 au 17 novembre 2017 par des individus armés qui ont fait irruption dans sa maison. M. Koné est décédé en captivité le 24 janvier dernier. Par ailleurs, certaines tentatives de rapt ont viré au drame, c’est ainsi qu’en avril 2018, le sous-préfet de Winerden a été froidement abattu à son domicile.
Au Centre du pays, les enlèvements sont légions. Ainsi, en avril 2018, dans la zone exondée du cercle de Douentza, il y a eu l’enlèvement de 2 jeunes issus de la communauté dogon. L’identité des assaillants reste inconnue. Dans le cercle de Niono, à Bouki Were, 7 éleveurs peulhs ont été enlevés par des hommes armés, les ravisseurs demandent le payement d’une rançon.
Aussi, le président du Parena, Tiébilé Drame a révélé, au cours d’une conférence de presse, qu’il y a eu, en 2018, 70 enlèvements au Centre du pays… Selon M. Drame, les familles sont sans nouvelles des disparus comme les cas de 21 pêcheurs enlevés, le 13 décembre dernier, à Mérou (Ké-Macina) par des hommes armés non identifiés. Des six pêcheurs enlevés à Touara (Ké-Macina) seul un, Lassine Téréta a pu s’échapper, grièvement blessé. Il a été soigné au centre de santé de Ké-Macina.
Par ailleurs, dans la localité de Toguéré-Koumbé, quatre autres otages de djihadistes présumés ont été tués la semaine dernière, selon une source de sécurité malienne et l’association de défense des droits des populations pastorales Kisal.
L’association a annoncé, lundi 18 février 2019, “avoir appris que des présumés djihadistes ont exécuté quatre Bozos qu’ils détenaient à l’entrée du village de Toguéré-Koumbé” le 16 février.
Mémé Sanogo
Bien sur que cela etait la mission premiere de la france de venir s’implanter au Mali a jamais ce qui explique d’avantage les differentes rebellions de certains membres des Ifoghas a Kidal. Tout le Mali sait que la france s’est invitee au Mali et qu’elle ne va pas partir sauf que les Maliens/Maliennes lui montre la porte encore. N’est ce pas pourquoi la france capitalise sur les Tuaregs Ifoghas pour que le Mali reste a jamais dans une situation ni paix ni guerre. Si les Maliens/Maliennes comprennent bien leur seul probleme est la question de Kidal fabriquee et entretenu par la france pour faire du Mali ce qu’elle veut. Comme les francais ont compris que les Africains qui parlent leur language veulent leur independance et en creant le desordre et en mettant en leadership position leurs pions, il sera donc difficile a ces pays de s’affranchir de leur maitre violent etc. La france parade au Mali aujourd’hui comme sur un territoire conquis pour empecher les Maliens/Maliennes de leurs politiques et choix dans ce monde. C’est vrais que la france est au Mali pour rester mais les Maliens/Maliennes ne vont pas donner a cette force du mal ce plaisir plus precisement la brave jeunesse de Gao, Timbuktu and de Kidal. Car ceux qui terrorisent Kidal aujourd’hui et le reste du Nord et centre du Mali ne sont que des criminels installes et entretenus par la france et amis au Mali. Tout le monde sait aujourd’hui que la destabilisation des pays sont l’oeuvre des imprialistes comme on a vu un peu partout dans le monde plus precisement au Moyen Orient, en Afrique et en Amerique Latine. Ces violents du monde ne vivent que de la violence et du pillage des economies des pays qu’ils appellent pauvre. vchttps://www.facebook.com/100023186347769/posts/354950091954533/?app=fbl
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