La persistance de l’insécurité croissante et les opérations militaires continuent d’affecter les conditions de vie des populations déjà fragilisées par l’insuffisance d’accès aux services sociaux de base. Ces facteurs ont contribué à l’aggravation de la situation humanitaire, notamment dans la zone de Gao. La région enregistre près de 70 000 personnes déplacées internes et plus de 134 000 personnes en insécurité alimentaire, selon le Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Selon cette organisation, 697 639 personnes sont dans le besoin de l’assistance humanitaire ; 69 984 personnes sont des déplacées internes et vivent dans une précarité totale ; 133 767 personnes sont en situation d’insécurité alimentaire ; 123 écoles sont fermées ; 36 900 enfants affectés par la fermeture des écoles et 738 enseignants estimés n’ont pas d’accès à l’Ecole. Par ailleurs, OCHA a recensé 13 centres de santé communautaires non fonctionnels sur 67 ; 34 770 enfants de 6 à 59 mois et femmes enceintes et allaitantes sont à risque de malnutrition dans la région de Gao. En octobre dernier, Tombouctou a enregistré le plus grand nombre de sinistrés, soit 36 473 personnes, suivi de Mopti (14.910) et de Koulikoro (9.649) !