Insécurité grandissante dans notre capitale : A ce rythme, que deviendra la ville de Bamako dans 5 ou dans 10 ans ?

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Depuis un certain temps, nous assistons à une montée en flèche  sans précédent de l’insécurité soutenue par la présence renforcée des bandits armés dans notre capitale, marquée aussi par des attaques à mains armées, avec ses lots d’assassinats. Un état de fait de plus en plus inquiétant, surtout au regard du rythme d’évolution des choses. Si rien n’est fait pour freiner le phénomène, la vie à Bamako sera encore plus difficile et les populations se trouveront quotidiennement en danger. Alors, que  deviendra la ville de Bamako dans 5 ou dans 10 ans ?

En un laps  de temps, notre capitale s’est vite transformée en un véritable taudis regorgeant des brigands de tout calibre donnant ainsi  naissance à un banditisme très développé, marqué par des attaques à mains armées de paisibles citoyens. Et cette interrogation mérite tout son pesant d’or, car, après des analyses approfondies de part et d’autre, il ressort que la ville de Bamako n’a rien à envier à certaines villes du pays de l’oncle « SAM » où la détention de l’arme à feu par les particuliers n’est plus un tabou.

Face à ce danger de l’insécurité qui gagne de terrain à Bamako, il est urgent de développer d’autres stratégies plus ambitieuses, plus volontaristes et plus contraignantes, non pas pour mettre ces bandits hors d’état de nuire, mais plutôt d’éradiquer le mal. Ces bandits qui attaquent les paisibles populations, sont pour la plupart des cas, lourdement armés. Car, disposant toute sorte d’arme à feu. Dans l’accomplissement de leurs missions (vols, attaques de personnes et autres actes de brigandages) ni la police « démilitarisée » mais disposant des armes et équipée d’autres moyens de défense, à fortiori, le citoyen lambda ne peuvent les affronter.

Il est grand temps que l’Etat prenne ses responsabilités. Pour ce faire, les plus hautes autorités devraient procéder à l’organisation quasi quotidienne des patrouilles « renforcées » partout à travers la ville de Bamako et dans d’autres grandes agglomérations de l’intérieur du pays, cela, pour contrer ces bandits jusque dans leur dernier retranchement. Aussi, pour davantage permettre aux agents des forces de sécurité de mener à bien leurs missions régaliennes de protection des populations, l’Etat doit débloquer des fonds et mettre des moyens nécessaires à la disposition des forces de sécurité, afin de leur permettre d’éradiquer ce grand danger qui nous menace tous.

De nos jours, la situation est telle que, même circuler à Bamako la nuit devient de plus en plus impossible. Car, tout le monde a peur d’être abattu un jour par ces bandits, qui n’ont aucune pitié dans leur cœur vis-à-vis de la personne humaine. Présentement dans la ville de Bamako en certains endroits, il est difficile d’y circuler au-delà de 20 heures. Et après 22 heures, seules les voies dites principales sont fréquentables. Dans tout cela, les citoyens les plus exposés aux attaques de bandits sont les motocyclistes et principalement ceux disposant des motos « Djakarta ». Ils demeurent (motocyclistes) les plus grandes victimes des attaques de bandits.  Ces dernières années, le constat fait ressortir que disposer une moto Djakarta neuve à Bamako et dans plusieurs autres localités du pays, constitue en soi un gros danger pour le propriétaire de cet engin à deux roues.

Parce que, ces bandits, en plus des méthodes traditionnelles de cambriolage de maisons de particuliers, de boutiques et magasins, et des agressions physiques, ont su développer des stratégies qui font aujourd’hui, qu’il est difficile pour un paisible citoyen de leur échapper. Ils ont toute sorte de stratégies planifiées à l’avance pour opérer. Les stratégies qu’ils utilisent pour dépouiller les paisibles citoyens de leur moto Djakarta sont plus qu’extraordinaires. Gare à la victime qui tente ou qui essayera de leur résister. Des motos sont retirées à leurs propriétaires en flagrant délit. Souvent même aux domiciles des victimes. Et en général face à l’arme, rare sont des gens qui peuvent résister.

Maintenant, la question que tout le monde se pose est la suivante: d’où est-ce que toutes ces armes proviennent ? Comment sont-elles introduites dans notre pays? Le cas, le plus célèbre, est l’arrestation  de la bande à Sékou Ouattara alias « Nakata » par le 13ème arrondissement dans la nuit du 17 au 18 février dernier avec des armes et munitions toutes catégories confondues et de plusieurs motos volées. En tout cas, le danger est là et il incombe à nous tous d’agir en symbiose et à différents niveaux, pour éradiquer le fléau.

Aussi, il revient à nous populations de faciliter la tâche des agents de sécurité et en leur fournissant des informations sur la présence dans nos quartiers de ces bandits de grands chemins, spécialisés dans des abattages à bout portant. La contribution des populations est primordiale dans la lutte contre le banditisme dans tous les pays du monde. Disons-le franchement, présentement à Bamako, l’insécurité a atteint son paroxysme et  souvent même on a l’impression d’assister à des films de cowboys entre bandits et policiers d’une part et entre : citoyens et bandits armés d’autre part. Vraiment, parfois à Bamako, on à l’impression de vivre des scènes de films policiers américains. En témoigne les récents échanges de tirs entre gendarmes de la brigade territoriale de Kalaban-coro et les frères Monékata. N’eut été la promptitude des éléments du Lieutenant Sékou Bougadari Danioko, ce jour, le carnage allait être total. Que Dieu protège les Maliens. Amen !

Par  Zakariyaou  Fomba

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1 commentaire

  1. autorités ,autorités ,autorités ,autorités……………………….
    de quelles autorités vous parlez.
    il n’y a rien dans ce pays.
    on paye la police pour rien
    on paye la justice pour rien
    on paye la douane pour rien
    on paye la gendarmerie pour rien
    on mali tout est pour rien
    pour ne rien faire.
    rien…………………………………………………………

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