De Labezanga à Harba, dans la commune de Boura, non loin du village de Seyna, c’est l’insécurité généralisée. Un trio de bandits composés d’ethnies suivantes: Peulhs, Bellas et Songhoys sédentaires. Il y a deux (2) jours qui sont critiques pour les propriétaires d’animaux: mercredi et dimanche. Quand ces deux (02) jours arrivent, tout propriétaire d’animaux ne dort que d’un œil. Pourquoi ces deux jours ?
Le lundi, c’est la foire de Sallata (Léléhoye). Donc, les animaux volés dimanche sont conduits dans cette foire. Le jeudi, c’est la foire d’Ansongo. Et ceux volés mercredi sont conduits dans cette foire qui a lieu jeudi.
Dans cette situation d’insécurité, les villages les plus critiques sont Karou, Fafa, Ouatagouna, Mbalga, Bintia (le village natal d’Ousmane Issoufi, président de l’association «Irganda»), Herba et précisément Founi avec les familles d’Amougaye et de Hassel.
A côté de tout cela, il y a les forces internationales présentes sur le terrain ont leurs propres affaires et personne ne sait ce qu’elles font. Ce que le leader libyen, Mohammar Khadafi a dit quelques jours avant sa sortie de sa résidence de Tripoli est toujours d’actualité: «C’est le hold-up».
Cette situation d’Ansongo est connue de tout le monde : la société civile, les populations, le gouvernement et l’Etat à travers leurs représentants à travers l’administration et les forces de sécurité. Mais personne ne lève le petit doigt.
Il faut interpeller le président d’Irganda. Poser lui la question si réellement il est au courant de ce qui se passe chez lui. Il faut balayer sa maison au lieu de critiquer le voisin qui a sa maison sale. Nous voyons le président d’Irganda avec la marraine de Tabitalpulaku, Mme Adam Ba Konaré, distribuer des aides aux déplacés du Centre alors que la situation sécuritaire est dramatique chez lui. Les populations aussi sont complices de cette situation.
NB: Les voyageurs par bus transports sont arnaqués sur tout le territoire burkinabè par les forces de sécurité. Pour les Maliens qui empruntent aujourd’hui le tronçon Gao-Niamey-Ouaga-Bamako, sur tout le territoire burkinabè, à chaque 30 km presque il y a une barrière de sécurité où il est inutile de présenter de pièces administratives.
Le slogan des agents de sécurité burkinabé est: «amener, amener seulement… de l’argent». A chaque poste de contrôle, les nationaux Burkinabès sont mis de côté et les autres nationalités sont rançonnées à coût de billets. Le minimum par passager c’est 2000 FCFA.
Brin COULIBALY