Insécurité dans les régions nord du Mali : Le faux bond des groupes rebelles armés

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Moins d’un mois qu’Ibrahim Boubacar Keita est devenu président de la République du Mali et les maliens piaffent déjà d’impatience concernant la résolution de la crise du nord. Nos compatriotes n’arrivent pas à comprendre la suspension unilatérale des négociations de paix des groupes armés rebelles avec l’Etat malien et, par la suite, les récents accrochages entre rebelles touaregs et soldats maliens. D’autant plus que ces négociations sont prévues dans l’accord de Ouagadougou durant les soixante jours suivant l’élection du nouveau président de la République.

negociation.MnlaEn effet, ces derniers jours, plusieurs violents accrochages ont eu lieu à Kidal, fief de la rébellion touarègue. Ces accrochages montrent que les régions Nord du Mali sont loin d’être stabilisées. Ce climat peu propice à toute négociation de paix ne doit pas induire l’Etat malien dans la grave erreur commise par l’ancien président ATT. Les groupes rebelles armés (MNLA, MAA, HCUA), par cette suspension, veulent certainement mettre la pression sur les nouvelles autorités pour arriver à leur fin. Mais que veulent-ils donc ?

Il est évident que l’indépendance ou l’autonomie d’une partie du nord malien ne leur sera pas accordée. Et, au cours de la rencontre qui a eu lieu à Bamako entre groupes armés du Nord et le gouvernement malien, il ya environ trois semaines, le président IBK avait, d’entrée de jeu, martelé le caractère unitaire du Mali en mettant à néant toute revendication indépendantiste. A quoi donc s’attendent le MNLA et autres ?

Ce, à quoi en tous cas, aspirent les maliens, c’est une paix véritable et durable et non un semblant d’accalmie. Les groupes armés conscients du fait qu’ils sont, plus que jamais en position de faiblesse,  jouent actuellement leur ultime carte : celle de la pression et de l’intimidation. Et pour cela, ils n’ont pas hésité à sortir de la légalité politique en violant l’accord préliminaire de Ouagadougou. L’heure est plus que jamais à la fermeté, seule conduite valable face à ces groupes armés n’ayant, en toute évidence, aucun respect pour la parole donnée.

A IBK donc d’être conforme à la qualification que bon nombre de gens le donnent : une main de fer dans un gant de velours. Et s’il faut sortir la main de fer du gant de velours pour que l’autorité du Mali soit effective sur l’ensemble du territoire national, il faut le faire. «  C’est normal » !
Ahmed M. Thiam

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6 COMMENTAIRES

  1. le probleme touareg ne se reglera jamais avec le dialogue.si on qualifie notre vaillante armee de touts ces sales mots sans laide de ces terroristes combien de fois depuis notre independance notre vaillante armee a ete vaincue ? JAMAIS tout ce qui est importamt cest le MALI.que mes freres tuaregs sachent que quelquin peut taider a payer ton maigre cheval mais sil sagit de le nourire tu ne le verras jamais.QU ALLAH SWA LES FAIT RAMENER 1 JOUR A LA RAISON.

  2. Everyone knows the truth, and what’s going since 53 years in mali. The south doesn’t want to stop war with tuareg, no matter who’s the president all of them are the same dictators. Sometimes, they says mali belongs to their imaginary kings to tell how bad it goes in the country. They forget, they were colonized by French since 53 years ago. They also forget that French put different people together to create mali, who are completely oppose in several ways. Also, because of those differences the South doesn’t stop of killing tuareg. they conceder them as white, and that’s why the south is exterminating tuareg.

  3. Bonjour,
    A travers les états généraux de la décentralisation et les assises nationales, le Président Malien, Ibrahim Boubacar Keïta, projette un futur inclusif.

    Sa main reste tendue pour un dialogue inclusif.

    Comme il le dit, il faut laisser de côté la kalachnikov et venir au dialogue.

    Effectivement, à travers le dialogue, en mettant en avant LE MALI D’ABORD, LA JUSTICE ET LA NON IMPUNITÉ, se dessineront des pistes efficaces pour une paix et une sécurité durables et pour l’indispensable réconciliation nationale en garantissant l’unité nationale.

    Le budget 2014 du Mali aidant, il donne une priorité à l’instauration de la paix, de la sécurité et au fonctionnement de la justice ainsi qu’au développement économique, au développement humain et au renforcement de la politique de la décentralisation.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: [email protected]

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  5. Il faut désarmer tous les groupes , terroristes ou pas, comme ça vient d’être fait à Kati.
    Politiquement, il n’est pas acceptable qu’un état officialise des bandes armées en activité sur sont sol et, mieux, va jusqu’à signer des accords avec eux, en prenant le monde entier comme témoins.
    Stratégie, peut être, mais ça ne peut durer éternellement. Il faut sortir des palabres sans fin.
    “IL FAUT SAVOIR DIRE NON POUR QUE LE MONDE SOIT MEILLEURS” dit une chanson malienne. Les circonstances actuelles exigent sa mise en application immédiate…”SANS DELAIS”…

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