Les postes de sécurité installés dans les localités de Bandiagara et autres ont tous subi récemment des attaques menées par des hommes armés, considérés comme des djihadistes. Ces incursions terroristes au cœur du pays dogon pose l’épineux problème de la sécurisation des personnes et de leurs biens.
Cela est une réalité, dans la zone considérée comme le pays dogon, beaucoup de villageois ont perdu la vie, ils sont victimes des attaques de djihadistes. Certaines de ces attaques visent les postes de Dana Ambasagou et souvent les pauvres habitants des villages, comme ce fut le cas contre ceux du village de Djombolo kanda.
Ce village est situé dans le cercle de Bandiagara, dans la région de Mopti, il est à 12 km de la ville de Bandiagara.
Selon des sources sécuritaires ces attaques ont fait sept morts 7, un mort dans le village et des dizaines de bétail emportés, des greniers brûlés dont six 6 morts dans un camp des chasseurs.
En clair, ces attaques ont aggravé la panique des villageois qui vivent sous la menace permanente des groupes djihadistes.
D’ailleurs pour de nombreux observateurs, ces jihadistes en s’en prenant au pays dogon, principalement le chef-lieu de la commune de Doucoumbo, c’est tout un symbole qu’ils visent à détruire. C’est-à-dire ce qui fonde même la sacralité de l’ethnie dogon.
En outre, cette situation d’insécurité a déjà un impact négatif sur les activités créatrices de revenus pour les populations, notamment le maraichage qui constitue la principale source de revenus de la commune et du pays dogon en particulier.A cause de cette poussée des attaques djihadistes les producteurs d’échalotes ne savent plus à quel saint se vouer.
Après avoir constaté l’isolement des villages du pays dogon, les ressortissants de la localité ont déjà tiré la sonnette d’alarme en pointant du doigt sur une défaillance de l’outil de défense qui profite aux jihadistes.
Face à cette menace d’insécurité, qui pèse sur le pays dogon, les autorités du pays sont interpellées. Car, il n’est un secret pour personne que les djihadistes progressent au cœur de la région de Mopti.
Ambahiben Banou ( stagiaire)