Le Conseil national de la société civile (CNSC) condamne les tueries des 12 et 13 février dans la région de Ségou et l’attaque du camp du Moc.
Le CNSC a condamné mardi les crimes et attentats contre les populations sur l’ensemble du territoire notamment dans les régions, du Nord et du Centre.
“Nous allons dépêcher deux missions à Ségou et Gao pour présenter nos condoléances aux familles endeuillées. Elles vont s’enquérir de la situation réel du terrain”, a affirmé le président du CNSC, Boureima Allaye.
Le président du CNSC, malgré l’instauration de l’état d’urgence, a déploré la faible réaction des pouvoirs publics face à l’insécurité grandissante ” qui, si elle n’est pas circonscrite et éradiquée, risquerait de compromettre sérieusement la solidarité, la cohésion entre les communautés qui sont pourtant condamnées à vivre ensemble en paix”.
Le coordonnateur national des chefs de quartier, Bamoussa Touré, a invité les citoyens à s’investir auprès des pouvoirs publics et à les accompagner.
Le CNCS a exhorté les autorités à développer et à mettre en œuvre des stratégies et actions pertinentes et urgentes pour rétablir l’autorité de l’Etat sur tout le territoire national dans un esprit républicain.
“Il faut engager des actions pour éradiquer le phénomène en vue de restaurer la confiance entre les populations et les autorités légales, rechercher, poursuivre et sanctionner les criminels et leurs complices conformément aux dispositions légales”, a martelé le président du CNSC.
Le CNSC a réaffirmé au pouvoir sa détermination et son engagement à ses côtés dans le combat pour la restauration de la paix, la réconciliation nationale et l’autorité dans toutes les régions de notre pays.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire