Insécurité dans le centre du Mali : La main invisible du « Diable »

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Après la publication de notre article, titré « Rébellion Peulh et  Touarègue et Mouvement djihadiste dans le centre du Mali : Du même au pareil », le vendredi 09 septembre dernier, l’ancien président de l’Assemblée nationale, le professeur Aly Nouhoum Diallo a réagi, le lendemain samedi au micro du correspondant de l’AFP et de RFI au Mali, le malien naturalisé originaire du Bénin, Serges Daniel. Rompant avec son devoir de réserve et de neutralité en sa qualité d’ancienne personnalité du pays, le Pr. Aly Nouhoum Diallo a défendu ses frères peulhs qui selon lui, sont victimes des exactions de la part des Forces Armées Maliennes (FAMa). Est-ce à dire que les masques sont en train de tomber sur les vrais acteurs des conflits inter communautaires dans le Delta central du Niger ? La question mérite qu’on s’y arrête un peu.

L’Association des ‘’Donsons’’ (chasseurs traditionnels), dans une correspondance adressée à toutes les Autorités maliennes, dont nous nous sommes procurés une copie (à lire en annexe), indexa certains leaders politiques peulh, établis à Bamako comme des présumés complices des éléments armés auteurs des attaques contre les FAMa dans cette partie de notre territoire. Cette correspondance est le fruit d’une longue série d’enquêtes minutieuses réalisée sur le terrain. Les recoupements effectués leur ont permis d’établir une liste de personnalités peulh avec leurs numéros portables impliqués directement ou indirectement dans ce conflit. Selon les Donsons, il y a deux types de complicité relevée : certains auraient fait passer des consignes d’attaques. D’autres se font les avocats des bandits armés. A chaque fois, qu’un d’entre eux se fait appréhender par les FAMa et remis à la Justice, ils s’activent pour obtenir leur libération. Dans quelle condition, nul ne saurait le dire. Mais, le constat est qu’ils sont relaxés peu de temps après leur arrestation. Au retour au village, ces présumés auteurs d’attaques contre les FAMa viennent se moquer d’eux au pire  des cas, ils abattent  froidement les présumés dénonciateurs dans les villages sans cri égard. Cette liberté de main de la Justice commence à avoir raison sur la détermination de nos forces. Au lieu de dénoncer cette situation en sa qualité de dirigeant politique, notre ancien président de l’AN fait fi de son devoir de réserve pour prendre partie aux côtés des présumés criminels sans foi ni loi en s’en prenant par voie de presse à des agents assermentés, qui ont décidé de sacrifier leur vie pour défendre celle de leurs frères et sœurs du Mali, y compris celle de leurs agresseurs.

Le hic qui fait tilt ici, c’est qu’Aly a superbement ignoré ou fait semblant d’ignorer les supplices que ses frères font subir aux sédentaires Bambaras cultivateurs et les Bellas nomades originaires de la région de Tombouctou. Selon nos sources, tout comme leurs frères Bambaras, à la fois propriétaires terriens et éleveurs, les Bellas aussi qui viennent pour les foires hebdomadaires sur les marchés du cercle de Ténenkoun, sont battus parfois tués pour s’accaparer de leurs biens, notamment les troupeaux de bœufs ou de petits ruminants. Ces animaux volés sont conduits en destination des pays voisins pour y être vendus. C’est un commerce très florissant dans la zone actuellement. Tout comme au Madagascar, le vol de bétail dans le Delta central procède d’une volonté et d’une stratégie d’appauvrissement des sédentaires pour les rendre vulnérables. Le circuit, qui a ses ramifications dans les pays voisins est bien organisé et implique des personnalités parfois insoupçonnées. C’est dire que le phénomène ne peut se réduire de façon caricaturale comme Serges Daniel l’a fait toute la semaine dernière, en un simple conflit territoriale entre Bambaras sédentaires agriculteurs, qui manquent de plus en plus de terre de culture à cause des changements climatiques et les peulhs pasteurs nomades en manque d’espace de pâturage pour nourrir leur troupeau.

La réalité est à chercher d’abord dans l’interférence étrangère qui a exacerbé une plaie déjà béante en second lieu la paupérisation des peulhs. Car du fait de la sécheresse dans le Delta central du Niger, les peulh ont tout perdu.

Les causes profondes

Il suffit d’interroger notre histoire récente pour savoir les raisons profondes de la décadence qui nous frappe. L’histoire remonte à la politique d’Ajustement structurel que nous a imposée le Fonds monétaire international (FMI), sous la direction du français Michel Candesus dans les années 90, après la chute du régime du général Moussa Traoré. En son temps les réformes proposées étaient de transformer les Offices de développement en des entreprises publiques à caractère administratif (EPA) avec une autonomie de gestion. La réforme concernait l’Office du Niger, les Offices Riz de Ségou et Mopti, pour ne citer que ceux-ci.

Mais, ayant vu le manège de paupérisation de nos populations derrière ces réformes chimériques, Moussa Traoré a refusé la réforme des Offices tel que le modèle proposé par le FMI. Car, ces structures découlaient d’une vision stratégique de développement à la base, certes d’option socialiste, mais qui assuraient à notre pays son autosuffisance agricole, en terme économique : sa souveraineté alimentaire. Car, aucun pays ne saurait aspirer au développement économique et social, s’il n’est pas indépendant sur le plan alimentaire. Les Offices étaient donc des projets et programmes intégrés impliquant divers volets alliant les secteurs primaire, secondaire et tertiaire. L’exemple du Mali-Lait suffisait pour se convaincre de la vision de la politique économique du moment. La mise en place de cette unité de transformation du lait avait boosté toute la filière laitière au Mali.

Les Offices de développement étaient destinés à booster le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche dans notre pays. Ils s’occupaient également de la mise à niveau des infrastructures routières dans les zones relevant de leur encadrement en vue de faciliter les échanges entre les zones de production et les zones de consommation. Ils combinaient également avec un volet formation : l’alphabétisation des exploitants agricoles pour leur permettre de tenir la comptabilité de leur organisation coopérative et d’être informer des nouvelles du pays à travers des journaux spécialisés. En claire faire des paysans des véritables entrepreneurs agricoles. Ils sont ainsi encouragés à rester sur place pour s’occuper de leur propre développement. Ce qui a permis une certaine maitrise du flux migratoire.

Mais avec le changement de régime en 1991, le nouveau locataire du Palais de Koulouba, Alpha Oumar Konaré, qui avait hérité de ce modèle d’organisation paysanne, avait un autre calendrier que celui du développement agricole. Aussi, sait-il laisser convaincre par le FMI de se débarrasser des Offices de développement intégré. Le plan de destruction était très subtil. Il a consisté à transformer ces Offices en Entreprise publique à caractère administratif (EPA). La thérapie proposée a consisté à les démanteler en les dépouillant de toutes leurs prérogatives pour les ramener en simple gestionnaire de l’eau. Tous les autres volets ont été confiés soit à des privés, ou à des Organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres structures de l’Etat dont les compétences restaient à prouver dans ces domaines. « L’expression employée à cet effet était recentré leur mission ». Un jeu de mot pour asphyxier notre économie.

La réforme a eu donc comme principale conséquence la chute du niveau de subventions de l’Etat (financières que techniques et professionnelles) accordées à ces structures de développement. Le retrait de l’Etat s’est accompagné par l’arrêt du volet d’encadrement qu’il assurait. Ce volet a été laissé aux ONG. Ainsi sous la forme juridique actuelle «  EPA » avec autonomie de gestion, les Offices sont obligés de vivre des ressources propres qu’ils génèrent en terme de redevances d’eau. Encore que ces ressources sont très mal gérées. Or, c’est avec elles que s’effectuent le paiement des salaires du personnel, l’entretien des ouvrages agricoles et la planification de nouveaux aménagements, etc. Ce qui n’était pas évident et le FMI le sait bien. Car, tout changement de vocation nécessite un temps d’adaptation.

L’échec des reformes d’AOK et du FMI

Il devrait donc permettre une certaine mixité dans la gestion de ces structures pour leur permettre de s’affranchir du joug politique. Mais, malheureusement, ils les ont laissés à la merci des hommes politiques qui en ont fait une gestion partisane. Conséquence, 20 ans plus tard tous ces Offices se sont cassé le nez. Car, les ressources mobilisées n’étaient pas suffisantes pour leur permettre de faire face à toutes leurs charges a fortiori financé les activités extra professionnelles. Faire donc des ingénieurs agronomes des gestionnaires de projets n’était pas un pari gagné d’avance. Ainsi, n’’ayant pas la compétence requise, les nouveaux gestionnaires se sont fait piqué le nez. Dès lors, tous les Offices gisent dans des difficultés financières incommensurables. Ils ont de la peine à payer les salaires à plus forte raison entretenir les ouvrages d’irrigation. A Ségou, ça va un peu.

Mais, dans la région de Mopti, le mal est encore plus profond particulièrement dans le Delta central du Niger, où tous les aménagements de l’Office Riz Mopti se sont totalement dégradés. Les ouvrages agricoles sont si abîmés, que l’espoir d’un retour de prospérité des exploitants agricoles de cette zone semble s’éloigner à jamais. Dans les zones inondées de Mopti, Djénné, Tenenkoun, Youwarou, Konna, etc. la pauvreté s’est durablement installée. Car, faute de moyens pour entretenir les ouvrages agricoles et l’engorgement des canaux d’irrigation par la boue, l’immense plaine (rizicole et bourgoutière, etc.) qui s’étendait de Ségou à la lisière du Sahara, jadis prospère s’est asséchée avec elle l’espoir d’une vie meilleure. Or par le passé, cette immense étendue de terre agricole et de pâturage faisait vivre des millions d’agriculteurs, d’éleveurs et de pêcheurs. Autour desquels gravitaient également divers autres métiers, notamment le négoce et l’artisanat, bref toute une cohorte d’activités économiques attachant les populations à leur terroir. Au lieu donc de donner un coup d’accélérateur au développement de cette zone, la réforme a plus donné un coup de frein à son processus de développement, précipitant ces sociétés dans l’abîme, et obligeant certaines populations à migrer à la quête d’une vie meilleure.

Le jeu trouble de la France

Les sédentaires agriculteurs qui avaient commencé à s’essayer dans l’élevage ont su s’adapter au changement. Par contre nombre de leurs frères peulhs (transhumants ou non) ont perdu leur bétail du fait de la sécheresse qui s’est installé avec l’assèchement des plaines. Aujourd’hui, appauvris et humiliés par des réformes sauvages à nous imposer par le FMI dans les années 90, la plus part des jeunes peulhs sans activités sont devenus des proies faciles pour des aventuriers de tout acabit. Le mal est visible partout dans toute cette partie, jusque dans le Sahara.

Or, la zone du Delta central était le verrou entre le septentrion de notre pays, géographiquement constitué de sahel herbacé et désert épineux et l’ouest occupé par la savane arborée. Le Centre, qu’est la région de Mopti appartient à la bande sahélienne, propice à la fois à l’agriculture, à l’élevage et à la pêche, contrairement au deux extrêmes où dans l’un comme dans l’autre un seul de ces domaines d’activités économiques y est possible. Le septentrion est seulement propice à l’élevage à cause des conditions climatiques. Pour également des raisons climatiques, l’Ouest n’est propice qu’à l’agriculture. Parce qu’il y pleut abondamment contrairement à la partie septentrionale, où il pleut rarement. La combinaison de ces facteurs à la fois endogène (écologiques) qu’exogène font que la vie est particulièrement difficile dans cette partie de notre territoire. Au lieu d’aider notre pays à trouver des solutions à ces difficultés à la fois écologiques que politiques parce que découlant d’une mauvaise politique économique imposée à notre pays, les néo colonisateurs français en complicité avec des politicards tapis dans l’ombre quelque part à Bamako, amplifient cette crise pour nous pousser à bout afin de s’approprier nos ressources (minières et agricoles).

Pour preuve, la France a tout fait pour empêcher la mobilisation du financement de la construction du Barrage de Taoussa par les arabes. Et, lors que le Mali a pu convaincre les bailleurs de fonds arabes à financer le projet, elle encouragea l’éclatement d’une rébellion touarègue dans la même zone à travers le MNLA, obligeant les partenaires arabes à se garder la main. Depuis, l’instabilité est devenu le compagnon des Maliens tant dans le Septentrion qu’à l’Ouest du pays. Elle s’est également employée à empêcher la réalisation du Projet sucrier de Markala. Qui aurait pu assurer à notre pays sa souveraineté sucrière et même fournir le marché africain. Comme si cela ne suffisait pas, elle contribue à entretenir un climat d’insécurité généralisée dans toute la partie septentrionale de notre pays jusque dans le sahel couvrant toute la partie centrale de notre territoire (la région de Mopti), « ce nouveau bastion de la rébellion peulh ». Que Dieu sauve le Mali.

M. A. Diakité

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16 COMMENTAIRES

  1. nos vraies hoiries socioculturelles ayant disparues nous sommes sans nul doute à la merci de celles d’autrui( toubib), il nous enseigne sa langue, son habillement son comportement, sa nourriture, sa façon de s’accoupler, bref sa façon d’être et de penser. Que voulez vous que nous (génération sans repère) fassions d’autre si ce n’est que le singer…, et d’ailleurs c’est ce qui est apprécier, partout à tous les niveaux et ça ne date pas d’aujourd’hui; c’est l’occidentalisation en évolution que nous constatons sans défense,sans réaction; en prendre conscience est une chose s’en defaire en est une autre. refléchissez un peu à la vague déferlante de la dépigmentation, et autres chôkôbi en boucle….

  2. L’Occident est bien le diable, à n’en pas douter. Mais il y a un GRAND MAIS: le vol et le pillage systématiques des biens publics et privés introduits par la colonisation sont entrain de devenir culturels en Afrique (nous n’avions pas de prisons, les rares déchets sociaux étaient exilés ou discrètement éliminés). Il nous faut non seulement des présidents vertueux pour assainir l’Etat, mais surtout un secteur privé travailleur et non gaspilleur. Mais Comment? Sankara nous a montré le chemin. Kagamé se bat tant bien que mal. Le Malawi, le Cap Vert, la Guinée équatoriale, et j’en passe…

  3. Laisser ce vieux mégalo porter la responsabilité de ses propos devant l’histoire.

  4. La verite viens petit a petit.Dieu est avec le Mali .Il ne l abandonnera jamais.Chers erudis ne vous desesperez pas de prier,Dieu a entendu vos prieres vos supplications.In challah ça va se savoir et enfin le Mali aura la paix pour toujours……

  5. Quand le mensonge sévi,un jour il sera rattrapé par la verité.Attendons pour voir

  6. Alpha à vécu dans le vrombissement de ces trains,en tant qu historien il avait le devoir de rehabilter ces vieilles locomotives, et en tant que fils de la région de kayes garder jalousement ce patrimoine national qui a conduit modibo keita et sa suite au mali après l éclatement de notre fédération avec le Sénégal.
    Les 10 à 15 mn d arrêt dans chaque village où ville traverse,c était la joie,la communion et le grand tourisme,car chaque gare avait son histoire depuis la colonisation à son arrivée au pouvoir.
    Même les royalties reversées à l état malien dans le cadre de l exploitation des mines d or de la région pouvaient contribuer à la remise de ce patrimoine,mais hélas comme les offices de riz et autres alpha s en ai débarrasse sans gêne.
    Qu a t il fait de mieux à sa place: ouvrir la course à l argent facile au mali,desoeuvrant notre jeunesse.
    Monsieur diakite votre analyse est correcte.
    Aucun d eux,ni att,ni mandemassa n ont pensé à revoir et corriger certains aspects de notre démocratie :
    Le système agricole
    Le système culturelles semaines et biennale artistiques culturelles et sportives tournantes dans cercles et régions.

  7. Alpha ne savait rien du développement socio-économiques dans le delta central mais il savait l importance de l office des chemins de fer du mali,car malgré la mauvaise gestion,la vétusté des locomotives,alpha à mis fin au seul lien qui unissait toute la région de kayes,qui était le seul facteur de rétention des jeunes dans les villes et villages traverses,le seul agent de développement économiques.
    Alpha n à nullement pas hésité à jette nos rails dans les mains des canadiens alors que le Sénégal à garde sa part.
    Merci mr diakite,notre arrivée dans la démocratie à été très très mal négocié et en chaque malien à pousse le mot enrichissement à tout prix,donc prêt même à s allier avec le diable ou l ennemi pour arriver à ses fins.

  8. Vous laisserez Aly Nouhoum Diallo en paix!!! LE MR EST TRES BIEN ET TRES SEREIN!!! Nous sommes un meme peuple! CEUX QUI TIENNENT A’ CREER LA DIVISION AU SEIN DU PEUPLE MALIEN PEUVENT ALLER SE FAIRE FOUTRE AILLEURS!!!

  9. Diakite tu as fait une analyse claire de la chose Malienne qui est pilotee par les imperialistes et supportee par des Maliens qui ne voient pas plus loin que leur nez. Les Maliens de tout bord doivent se referer a ce diton sur la persistance qui dit que ‘kan goma te noro donkili la gansa’ un mauvais chanteur n’insiste pas a chanter pour rien. Donc la presistance des francais d’aider les Maliens contre vent et maree n’est pas gratuit. Et aucun gouvernement du monde ne travaille comme une organization charible car il a son proper probleme. La presence de la france au Mali a ete la grosse erreur des Maliens/Maliennes et un crime comis par les criminels rebels Touaregs contre leur pays, s’ils sont des Maliens. Depuis combien de temps ces imperialistes sont entrain de saboter notre independence et development, c’est incalculable. Ce n’est dans la main de ton ancien bourreau que tu vas avoir la paix et loin sans faut. En plus les graines de discorde que certains sont entrain de semer au Mali va leur detruire car le Mali est plus fort que ces gens la. Quant a Ali N. Diallo, il est vraiment un danger pour lui meme. Ali est fier de parler le francais mais tres derange dans sa fierte de parler Bamanankan. Car il pensent que parler une langue de chez lui le rabesse et que le francais le raguaillardi. Ces tres tristes pour ses Africains de haines qui pensent que parler une langue de chez soi est moins important que parler la langue de l’oppresseur. Cependant ce n’est ni dans l interet des Fulani ni de qui que cela soit de destabiliser son pays en se basant sur des arguments crapricieux alors qu’ils peuvent utiliser le dialogue. La violence ne donne naissance qu a la violence qui n est dans l interet de personne des deux camps sauf des cataliseurs imperialistes francais et amis en Afrique. Un europeen et europeenne surtout doit dire merci a l’Afrique quand il touche a une resource volee, detournee, ou arrachee par la force des pays Africains. Je veux dire ici du coton, café, cacao, bois, or, uranium, zinc, coltan, petrole, gaz, caoutchouc etc. C’est pour dire que sans vous les imperialistes ne sont rien et regarde les chaque jour dans les yeux avec fierte d’etre la source de leur bonheur.

  10. Vous êtes un journaliste d’investigayion ou quoi ? parce que c’est trop bien écrit votre texte. Mais attention c’est un sujet très ensible!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  11. Comrades this information was something deserving of great consideration unto I reach the portion referring to French involvement. I have acknowledged on many occasions as I do now the European armies especially the French have only one goal in Mali. It is to create enough turmoil to steal as many riches as possible. In carrying out French goal the French are in need of sycophant overseer Malian government assistance. The French usually make way for like government to receive a portion of the riches they steal. In the above matter the Devil is the condition we allow to exist where foreigners whether they be French or others have influence in sensitive conditions of Mali. They will only have like influence where the Malian government fail the people. Where the Malian government take common sense approach to problems the problems no matter how sensitive or violent are timely solved. The same drug free process should be applied in the condition referred to here.Keep it real.
    Let us do the right thing now. Very sincere, Henry Author Price jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

    • Le Mali devient de plus en plus inquiétant.Le Nord ,le Centre sont invivables aujourd’hui et ou demain que dieu nous en garde.Actuellement je ne vois aucun de nos leaders politiques qui puissent redresser le Mali

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