Insécurité : « ce combat va pendre fin bientôt », rassure le G5 Sahel

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Un soldat de l'armée malienne garde l'entrée du G5 Sahel le 30 mai 2018. © AFP/Sebastien Rieussec
Un soldat de la force conjointe à Sévaré (Mali), en mai 2018. © Sébastien Rieussec/AFP

Les affrontements se multiplient au Nord du Pays. De violents combats ont opposé mardi dernier les soldats du G5 Sahel et des « jihadistes » dans le gourma, au nord du Mali. Ces militaires sont pour la plupart des Maliens. Ils auraient été appuyés par les combattants du groupe d’autodéfense GATIA.

C’est dans ce contexte d’insécurité que la journée de la résolution des conflits célébrée ce jeudi 18 octobre intervient au Mali. A cette occasion, le chargé de communication et des relations publiques du G5 Sahel a déclaré que le combat contre l’insécurité va pendre fin bientôt.

La gestion des conflits demeure donc plus que nécessaire dans le pays, estiment des spécialistes des questions sécuritaires. Selon certaines sources, les combats entre les éléments de la force G5 Sahel et des « jihadistes » ont lieu dans la forêt de Zongway. Cette zone serait le fief d’Abdoul Hakim, le numéro 2 de l’Organisation de l’État Islamique dans le Grand Sahel.

A la mi-journée, des hélicoptères du G5 Sahel ont effectué des frappes pour « essayer d’affaiblir la résistance des djihadistes » dans le secteur. Certaines sources sécuritaires avancent un bilan provisoire qui fait état d’un blessé du côté de la force conjointe du G5 Sahel et deux parmi les combattants du GATIA en plus d’un site terroriste détruit.

Cette journée de la résolution des conflits a coïncide avec la visite du ministre français des Affaires étrangères à Abidjan. Jean Yves le Drian a visité le site devant abrité la future académie internationale de lutte contre le terrorisme, fruit d’une coopération franco-ivoirienne. Pour certains observateurs, il est actuellement difficile d’évaluer l’impact de ces écoles de guerres. Ils reconnaissent, toutefois, que ces établissements peuvent contribuer à mieux renforcer les capacités des forces africaines pour faire face aux extrémistes violents et éventuels terroristes.

De son côté, le chargé de communication et des relations publiques du G5 Sahel souligne que « des avancées significatives sont notoires dans le cadre de la résolution des conflits au Mali au regard de l’apport du G5 Sahel et dans la mesure où aucun territoire n’est en ce moment sous l’occupation ».

Selon Abdoul Salam Diagana, leG5 Sahel va continuer avec son combat face aux terroristes. Avant de rassurer que : « ce combat va pendre fin bientôt, car tous les États sont déterminés pour faire régner la paix, la quiétude et la tranquillité dans l’ensemble de la bande sahélo-Sahélienne ».

Par StudioTamani.org

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1 commentaire

  1. Il ne s’agit pas de faire la grande gueule G5 mais de montrer des resultats concrets sur le terrain de bataille. Nos n’aimons pas ddes generaux qui ont des declarations intempestives mais qui luttent et gagnent les batailles et la guerre.

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