C’est au cours d’une conférence de presse animée par le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Tiéman Hubert Coulibaly que les hommes de médias ont été édifiés de la position du Mali sur à la mission de la MINUSMA. C’était le jeudi 19 avril 2018 à Koulouba.
Le Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale a tenu à faire une restitution de leur séjour au conseil de sécurité des Nations Unies. En effet le chef de la délégation de la MINUSMA a déposé son rapport au conseil de sécurité de l’ONU. Ce rapport évoquait la situation sécuritaire au sahel en générale et au Mali en particulier ainsi que l’état de mis en œuvre de l’accord d’Alger. Les autorités du Mali à travers le Ministre des affaires étrangères étaient présentes dans le but d’évoquer la position du Mali. Selon le Ministre, les terroristes et les narcotrafiquants sont les ennemies de la paix et cherchent des voies et moyens pour mettre en cause cet accord, d’où les attaques contre les Mocs, les Famas, la force Barkhane ainsi que la MINUSMA. C’est pourquoi le Mali souhaite le renforcement en logistique et la création d’une unité de combat au rang de la MINUSMA. Les MOCS de Tombouctou et de Kidal seront mis en place très prochainement, à en croire le ministre. Une coopération entre le G5 sahel et la MINUSMA est entrain d’être envisagé. La question des difficultés de la mise en œuvre de l’accord n’a pas été épargné, le conférencier affirme qu’il y a une énorme difficulté dans la mise en œuvre du DDR. Des enquêtes sont en cours afin de distinguer ce qui se reconnaissent dans l’accord et ce qui ont d’autre projet. Ainsi, des sanctions tomberont contre ceux qui sont entrain de mettre en cause l’accord.
En ce qui concerne la question des journalistes relative à l’arrivée sur le sol malien de certains combattants terroristes venus de foyers de tension comme la Syrie et de l’Irak, le conférencier affirme que les autorités sont au courant et ils sont environs 6000 combattants. Les FAMAS et leurs alliés ont pris des dispositifs nécessaire pour mener à bout les terroristes existants et ceux qui ont migré à la recherche des foyers de tentions. C’est pourquoi le Mali est à pied d’œuvre pour une adhésion massive des membres du conseil de sécurité aux visions de notre pays.
Bissidi Simpara