Le Carrefour des jeunes a organisé le samedi 14 avril 2018 une conférence-débat sur le thème “Paix, sécurité et le développement du cercle de Bankass : rôle de la jeunesse”. Le député Idrissa Sankaré en était le principal conférencier.
Les débats ont été ouverts par l’organisateur, Dr. Dieudonné Somboro. Il a rappelé que le cadre du jour a vu le jour depuis le 21 janvier 2018 à travers les réseaux sociaux. La première rencontre des participants s’est tenue en février à l’Ecole supérieure normale de Bamako. Ouvert à tous sans aucune distinction de race et d’appartenance religieuse, il entend œuvrer au développement socio-économique du cercle de Banks.
Proche de la jeunesse qui collabore activement avec lui, il invitera cette dernière à contribuer au développement de sa localité. “Les jeunes Dogons, Peuls… nous disons non à l’amalgame, non à la pauvreté, non au banditisme, non à la paresse. Ce qui explique le choix du thème pour une première édition”. Dr. Somboro a déclaré que deux autres activités auront lieu : un grand forum dans la ville de Bankass et une caravane.
L’honorable Idrissa Sankaré a remercié l’organisateur et ses camarades pour le choix porté sur sa personne pour animer la rencontre. Après avoir défini la paix, la sécurité et le développement, il a établi une relation entre ces trois concepts pour que les jeunes analysent avec le député la situation pour apporter des solutions. Leur rôle est prépondérant dans la promotion de la paix, la sécurité et le développement a insisté l’élu national.
Pour mémoire, Idrissa Sankaré a rappelé que les attaques à Bankass ont débuté le 12 septembre 2015 précisément à la porte de la gendarmerie avec une victime (un gendarme). La seconde attaque a échoué le 4 octobre 2015 et la troisième s’est tenue dans la commune de Singuelé le 13 octobre 2016.
“Après ces trois attaques, les responsables de l’administration, les sous-préfets et certains agents se sont repliés laissant un vide dans l’administration et dans les communes”, a confié le député. Ce qui a ouvert la porte aux violences qui ont pris de l’ampleur dans le Centre du Mali.
“Il n’y a ni Peul, ni Dogon à part. Ils sont ensemble pour la vie”. Et de déclarer que personne n’est capable de dire la cause de la crise. Ce qui signifie que ce sont les personnes extérieures qui alimentent les conflits.
Idrissa Kéita
Il faut appeler le chat par son nom. Ce chat se nomme Aly Nouhoun DIALLO, le demi-lépreux. C’est ce monsieur qui alimente les conflits inter-communautaires Peulhs-Dogons. Aly Nouhoun DIALLO mérite la pendaison si le Mali est un pays sérieux, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Qu’il aille soigner les malades, c’est ce métier qu’il a appris. IMBÉCILE.
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