C’était aux environs de 3 heures 30 minutes dans la nuit du jeudi 22 novembre qu’ Abdoul Karim Koné, un de vos fidèles serviteurs, a été réveillé par sa femme. Celle-ci soupçonnait une présence étrangère dans la maison.
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Soudain, l’alarme de sa moto Jakarta s’est mise à sonner, mais tout d’un coup, tout est redevenu calme. Quelques minutes plus tard, l’alarme s’est remise à sonner.
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Karim ouvrit alors la porte de l’antichambre où sa femme et lui dormaient et fut surpris de constater que la porte du salon était grandement ouverte et que malheureusement, il manquait la moto de sa femme.
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C’est alors qu’il aperçut un voleur dans la cours, celui-ci était justement en train de pousser l’engin. Au cri de «au voleur, au voleur !», le malfrat menaça : «suis-moi et je te tire dessus». Karim fit donc autant de bruits qu’il put, si bien que tous ses voisins finirent par sortir de leurs maisons.
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Prenant son courage à deux mains, Karim ne lâcha pas le voleur d’un pouce. Ce dernier réussit quand même à mettre la moto en marche. Et comme les secours venaient maintenant de tous les côtés, il dû abandonner la moto pour prendre ses jambes à son cou. Commença alors une course-poursuite. Mais l’obscurité aidant, le malfrat réussit à semer ses poursuivants. Abdoul Karim revint sur ses pas pour constater les dégâts causés par le voleur.
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Pour accéder à la maison, celui-ci avait coupé la porte à l’aide de des cisailles géantes, au niveau des loquets, avant de passer sa main par l’entaille. Ainsi, il réussit à tirer les deux battants ensemble avant d’entrer dans la chambre. Sur le plancher, Karim remarqua les morceaux de tôle et un peu plus loin, les débris de l’antivol.
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Il est conscient d’une chose, le voleur ne vient pas de loin, il se trouve dans la même concession que lui.
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Pierre Fo’o MEDJO
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