Insécurité grandissante au Mali : Une ambulance, des véhicules de transport et des particuliers attaqués entre Kita et Dio

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La route de Kati qui desservit certaines communes rurales de la région de Kayes commence à être une zone de prédilection des bandits armés. En effet, dans la nuit du Mardi 24 au Mercredi 25 Mai 2011, vers 2 heures du matin des usagers de cette voie ont été la cible d’un groupe de bandits armés. L’attaque a lieu entre Kita et Dio.

Dans la nuit du 24 Mai 2011, une ambulance du CSCOM-Energie de Manantali transportant un malade à destination de Bamako est tombé dans un guet-apens. En plus du chauffeur et du malade, il y avait une femme et deux hommes. Selon K.K un des occupants de l’ambulance, à quelques mètres de l’endroit où la scène s’est produite, ils ont vu des véhicules immobilisés en travers de la route.

Le temps de savoir ce qui se passe, les hommes armés ont surgit intimant l’ordre à éteindre le moteur et les phares. Ils ont été contraints de sortir de l’ambulance et se coucher sur le ventre pendant une heure. Les bandits n’ont pas touché au malade, il a été laissé dans l’ambulance accompagné d’une autre personne. Ensuite, les occupants ont été fouillés et dépossédés de leurs argents, montres, bracelets, téléphones portables et autres objets précieux.

Selon toujours K.K, le frère du malade qui se trouvait aussi dans l’ambulance avec qui nous avons eu l’information, a expliqué que les bandits étaient au nombre de cinq armés de pistolets automatiques. Selon notre interlocuteur, l’un d’eux qui a un accent nordiste est de peau claire. Ils s’exprimaient également en langue nationale Bambara. K.K a souligné que le mot «sergent» était souvent utilisé pour désigner l’un des assaillants.

Après les fouilles et extorsions des biens des passagers, les bandits ont disparu dans la nature. «Avant notre ambulance, d’autres véhicules de transport et ceux des particuliers ont été attaqués par le même groupe», a témoigné K.K. les autorités compétentes doivent prendre des mesures urgentes pour venir à bout de ce banditisme.
A.M

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