Les habitants des quartiers comme Baco-djicoroni, Sabalibougou, Kalaban-coura, Kalaban-coro, Torokorobougou et Gouana vivent actuellement dans une psychose absolue. A l’origine de cette inquiétude, l’insécurité qui se manifeste à travers des attaques à mains armées, assassinats, cambriolages et vols avec effraction…
Présentement, plus un jour ne passe sans qu’un paisible citoyen des quartiers de Baco-djicoroni, Sabalibougou, Kalaban-coura, Kalaban-coro ou autre de la commune V ne soit victime d’agression physique, de vols ou d’attaque à mains armées. Ainsi, des enlèvements de motos, et d’autres biens précieux sont régulièrement signalés dans ces lieux. Le plus dur est que, ces faits se soldent souvent par des pertes en vies humaines.
Aussi, dans ces quartiers, on signale la disparition de plus de 20 motos en l’espace d’un seul mois et plus d’une dizaine de boutiques victimes de cambriolage ou d’attaques à mains armées.
A titre d’exemple, la semaine dernière à l’ACI sud de Baco-djicoroni, deux motos ont été enlevées par des bandits qui avaient pourtant été appréhendés par nos forces de sécurité il y a à peine 1 mois.
Aussi, non loin du tribunal de la commune V et à 200 m du 4è arrondissement, une boutique a été cambriolée, il y a 2 semaines par des bandits armées qui ont emporté avec eux des cartes de crédit d’une valeur de plus de 3 millions de FCFA et autres produits. Quelques heures après, une autre boutique à Torokorobougou a été dévalisée.
En outre, dans des quartiers comme Kalaban-coro, il devient de plus en plus difficile de circuler à moto au delà de 21 heures, car les agressions physiques des motocyclistes y sont courantes. En plus, on y signale dans ce quartier des mystérieux assassinats et des disparitions d’enfants.
Le dernier cas d’assassinat qui a eu lieu, il y a 15 jours a concerné un boulanger qui a été froidement tué à son domicile.
S’agissant du quartier Gouana, c’est l’inadmissible. Ici, pas un jour ne passe, sans qu’un motocycliste ne soit dépossédé de son engin par des hommes armés.
Les populations de ces localités, se sentant abandonnées à leur sort ont donc décidé de se faire désormais elles mêmes justice.
A. Sanogo