Ibk très ferme avec les groupes armés du nord : « Tout est envisageable sauf l’intégrité territoriale et l’autonomie »

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Le président IBK a rencontré ce mardi les leaders des groupes armés du Nord à Koulouba. Occasion pour lui de tenir le langage de vérité : tout est envisageable sauf l’intégrité territoriale et l’autonomie, a-t-il martelé.

Le Président de la République, Ibrahim B. KÉITA
Le Président de la République, Ibrahim B. KÉITA

Le président Ibrahim Boubacar a rencontré les leaders des groupes armés du Nord ce mardi à Koulouba en présence du Premier ministre, Oumar Tatam Ly, des ministres des Affaires étrangères et celui de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du Nord.

 
Les représentants des différents groupés armés étaient réunis dans la capitale pour discuter de façon inclusive entre eux en vue de dégager un plan pour la sécurité, le développement et le vivre ensemble sur « leur terroir ».

Il s’agit des délégués du Mouvement de national de libération de l’Azawad (MNLA), dont Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), dont Ahmada Ag Bibi, du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), dont Mohamed Mahmoud El Oumrany, et du Front patriotique de résistance (FPR), comprenant le Gandakoy et le Ganda-Izo qui sont représentés par Me Harouna Toureh et Ibrahim Maïga.

Les conclusions de leur conclave tenue à l’hôtel Massalay à l’ACI 2000 seront inclues dans la plateforme des Assises nationales sur le Nord que le gouvernement s’apprête à organiser.
Ce sont ces participants qui étaient venus rencontrer ce mardi le nouveau président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita. L’homme qui est conscient de ce que les Maliens attendent de lui sur la question du Nord a été très ferme avec ses interlocuteurs : « Tout est envisageable sauf l’intégrité territoriale et l’autonomie ». IBK a précisé qu’à part ces deux points cruciaux pour la République, le reste peut être discuté. Il a rassuré les mouvements armés du Nord que tout sera fait pour le développement des régions du Nord.

Abdoulaye Diakité

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22 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    Comme je l’ai dit dans la lettre ouverte au Président et aux Maliens, et repris dans la déclaration des groupes armés, LA SEULE STRATÉGIE EFFICACE, c’est le développement durable et équitable de toutes les régions du Mali dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, ainsi que l’intégration équitable des communautés dans ces régions et dans le pays en donnant la priorité à celles qui sont en retard.

    LA SOLIDARITÉ ET LA MUTUALISATION doivent éviter que des citoyens soient exclus/discriminés.

    La BONNE GOUVERNANCE DE LA DÉCENTRALISATION développera les régions en tenant compte de leurs spécificités dans le cadre d’un développement endogène utilisant, autant que possible, les ressources locales.

    Les gouvernances au niveau des collectivités (régions,..,communes), doivent être responsabilisées. Elles s’intégreront à la GOUVERNANCE NATIONALE et coopéreront efficacement pour la BONNE GOUVERNANCE du Mali dans l’unité.

    Cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC/GOUVERNANCE

  2. 😆 😆 😆 😆 Tchoooooooooo tchokri tchooooo belebele 😆 😆 😆 WARABA 😆 😆 😆 pas d’independance,pas de federalisme,pas d’autonomie 😆 😆 😆 😆 😆

    LE MALI D’ABORD ET RIEN QUE LE MALI D’ABORD

  3. Si tout est negotiable sauf l’intégrité et lautonomie; que reste t il alors à négocier? les passe droits et l’intégration massive et sauvage de criminels dans notre administration…. Non IBK, pas question sinon tu nous trouveras sur ton chemin.

    Il faut appliquer la loi et rien que la loi. qui casse paye, qui tue, va en prison , qui vole est condamné et cela est valuable pour tous les maliens…. pas question de favoristisme pour une region au detriment d’une autre…

    Tout la Mali est sous développé. Il faux enterrer les accords d’aLger qui semble t il tu as comdamné.. Tu as la plus belle occasion de le faire maintenant , meme si tu les as signés.

  4. La fin de la rebellion au Mali n’est pas pour demain. Quand les ministres de la République sont agressés sur une partie du territoire, voila que les commanditaires sont reçus en grande pompe à Bamako. Une manière de dire que les chiens aboient et la caravane passe. Une partie du pays doit s’agenouiller au profit d’une autre parce qu’elle a pris les armes.Je suis d’accord avec kassim quand il dit que cette affaire ne rélève pas de la compétence présidentielle, mais de la justice et le législateur.Des textes de lois existent et des faits d’infractions ont été commises et la rigueur de la loi doit sévir contre les auteurs des actes incriminés. A Kidal l’Etat ne contrôle rien et tout est sous contrôle du mnla avec la bénédiction de leur protecteur du jour la France. Dans cette affaire de Kidal, la France n’est pas claire et c’est elle qui a permis au mnla de s’installer à Kidal alors qu’auparavant, elle était en compagnie avec l’armée nationale. Alors que dire de cette duplicité Française?

  5. Quand Dioncounda Traoré à reçu les leaders de la rebellion il y’a eu une lévée de boucliers contre lui IBK fait la même chose et pire au même moment ses ministres ont caillassés à Kidal et on nous dit qu’il a été ferme avec les groupes armés alors question qui est le Président au Mali qui a dit le contraire de ce que IBK a dit à ces leaders là?

  6. Pauvre Mali, tout le monde saute sur cette occasion. Quand un officiel du Mali va à Kidal, il automatiquement menacé et se sent menacé. Mais les représentants des bourreaux des soldats de l’armée malienne sont tranquilles à Bamako.
    Nous avons dit, ATT les a reçu au palais et il se comporte comme un homme de main devant eux. C’est lui le rebelle.
    Nous avons eu l’intelligence de marcher les 09 et 10 janvier 2013 pour dénoncer l’incompétence du président Traoré, au moment où les positions de l’armée sont attaquées à Konna.
    Il doit y avoir tricherie sur la marchandise.

  7. Bonjour,
    L’engagement et la volonté d’aller de l’avant pour la réconciliation nationale et la refondation durable du Mali, dans l’unité, doivent être réellement partagés par tous.

    Ayant été secoué par une crise multidimensionnelle, le Mali a besoin que toutes ses filles et tous ses fils se réconcilient, en mettant en avant la justice et la non impunité, et s’unissent pour sa reconstruction et son développement durables dans un cadre sécurisé et en toute quiétude.

    Pour ce faire, un ÉLAN D’ENSEMBLE s’appuyant sur une nouvelle gouvernance participative et inclusive mettant en avant le bien-être, la paix et la sécurité pour tous et le renforcement de l’unité et de la cohésion nationale, est nécessaire.

    TOUS LES MALIENS DOIVENT PARTICIPER A CET ÉLAN.

    Le Président les invite à se rassembler autour des idéaux de paix et de réconciliation.

    Des assises nationales INCLUSIVES conforteront un tel élan.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    [email protected]

  8. Le nord du Mali, la grande supercherie

    Au moment où le nouveau président malien, IBK entame des négociations comme prévues dans l’accord préliminaire de Ouaga, et les résolutions de l’Onu sur le Mali, il est intéressant de s’arrêter et de regarder de près qu’est ce qui se passe au nord du Mali.

    Depuis le tout depuis des indépendances africaines, le problème du septentrion malien est un problème récurrent qui prend une place de choix dans l’agenda des présidents de la république du Mali.

    C’est avant tout un problème d’affirmation d’identité et de positionnement ethnique sur fond de revendications économiques et politiques.

    Dans ce jeu dangereux qu’est devenu un sport national, des communautés entières du nord de notre pays rivalisent de crapulerie rien que pour se faire la poche et asseoir leur domination les unes sur les autres.

    C’est un peu la course à “qui est plus aux petits soins de Bamako”.

    D’abord des mouvements éthiques armés s’attaquent de manière violante au pouvoir de Bamako et au symbole de l’État malien si ce n’est le petit banditisme, les trafics illicites en tout genre et maintenant le terrorisme international.

    Puis ils remontent en Algérie, en Mauritanie, au Niger ou au Burkina Faso si ce n’est la Libye, dès qu’ils sont traqués par l’armée.

    Car la plupart de ces malfrats détiennent une double voire triple nationalité.

    Ensuite ils se pavanent à Bamako (au moyen d’un accord qu’on dit de la paix) pour faire monter la surenchère et se remplir les poches quels que soient les crimes qu’ils commettent au nord du Mali.

    Mais les autorités maliennes ont tort de vouloir régler ce problème par Koulouba, c’est à dire par le président de la république depuis tout ce temps.

    Les revendications politiques sont à mon avis des problèmes constitutionnels qu’il faut au moins régler par la représentation nationale et par la justice.

    Nous devrons être assez fermes pour avoir des lois de pénalisation de la rébellion armée.

    Ce n’est pas à un président de la république de dire à un groupe armé, quel qu’il soit, que l’intégrité territoriale du Mali est non négociable.

    Mais c’est à la loi de le dire.
    Et si d’ordinaire on s’attaque à la loi c’est à la justice de faire son boulot et non le président de la république.
    En matière de revendication économique cette même loi ne doit pas tolérer la prise des armes comme forme de revendication du développement d’une région quelle qu’elle soit.

    Mais comme ce cadre juridique n’est pas tracé et/ou est royalement ignoré par les dirigeants du Mali, des individus sans vergogne, s’adonnent à des surenchères inacceptables après moult crimes qui sont indéfiniment impunis.

    C’est la mauvaise gestion de Koulouba avec la complicité active de l’assemblée nationale et la complicité passive de la justice malienne, qui a conduit à affaiblir le dispositif militaire au nord de notre pays, face à l’insécurité et au banditisme grandissant.

    Il n’y a aucune particularité et aucune spécificité du nord de notre pays et des populations qui le composent qui justifie une violation permanente de notre constitution, une attaque armée récurrente de la république, et une succession sans fin de crimes non punis.

    Il faut que le peuple malien réclame une présence maximale de l’armée au nord de notre pays pour y faire régner la loi.

    Et ce n’est pas normal que des ministres de la république soit empêchés de visiter Kidal alors que les représentants de ceux-la mêmes qui créent la chienlit à Kidal viennent tranquillement siroter le thé à Koulouba sans être inquiétés par la justice.

    C’est une anomalie grave, que des cyniques essaient de faire passer comme de la recherche de la paix alors que c’est de la prime à l’anarchie et à la confusion dans le pays.

    Surtout que ceux qui réclament le développement aujourd’hui des régions du nord sont ceux-la mêmes qui ont largement contribué à détourner les fonds des projets de développement à coup de milliards de FCFA orientés au nord, à saccager sans ménagement les rares réalisations économiques qui s’y trouvaient et à contribuer par leur petit larcin à y faire fuir les investisseurs, les touristes et autres ONG.

    De quel développement ils nous parlent aujourd’hui?

    Celui de leurs trafics illicites?

    Il faut que le sérieux s’installe au sommet de l’État, et qu’un coup d’arrêt soit porter à la supercherie qui consiste à faire des crimes impunément et à venir réclamer une prime au nom de la paix et de la réconciliation.

    Mais quelle paix?

    Quelle réconciliation?

    Quelqu’un a déjà entendu parler de la réconciliation entre la justice et les bandits si ce n’est la prison?

    Et pourquoi les choses doivent être différentes au Mali?

    Il y aurait-il dans notre pays des super citoyens que notre constitution a omis de nous dire?

    Ceux qui s’adonnent à la rébellion armée contre notre pays, sont ceux-la mêmes que la république a tout donné sur un plateau d’or: des postes de coordinateurs de projets, des postes de hauts fonctionnaires, des postes de diplomates, des postes juteux dans l’administration, des postes haut gradés dans l’armée, dans la douane, etc.

    Et cerise sur leur gâteau nordiste azamerdeux, tout cela leur est donné par nos dirigeants irresponsables, sans le moindre concours d’intégration à la fonction publique comme il est coutume avec les populations du sud.

    Au nom de quoi?

    On nous a toujours bassiné que c’est pour la paix!

    Et pourtant à la moindre occasion, ils collectent des informations sur l’État malien et ses institutions et prennent l’argent public pour déserter le moment venu, en volant du matériel public pour s’adonner à leur sport favori, qu’est la rébellion armée contre un pays dont ils doivent tout.

    Et ce n’est pas tout.

    Ce sont eux que vous voyez sur les médias internationaux, sur internet et dans les chancelleries internationales pour dénigrer à tour de bras le peuple Mali et son État qui leur a tout donné.

    Qui a oublié Abeibara et son massacre impuni de nos soldats?

    Qui a oublié Aguelhoc et son massacre impuni de nos soldats, ligotés et égorgés pire que des moutons de Tabaski, avec photos sur Facebook?

    Si la justice internationale, et les ONG internationales ne font pas leur travail c’est à la justice malienne de sévir.

    Elle ne doit pas laisser Koulouba copiner à nouveau avec des malfrats aux mains tachées du sang malien parce que l’Onu a été trompée par un lobby pro touareg qui prend des maliens comme du bétail.

    Je dis non, non et non, la mascarade qui a commencé à Ouaga en juin 2013, ne doit pas faire la loi au Mali, parce que des apatrides natures de la trame de Tiebilé Dramé et de Dioncounda Traoré, se plaisent dans l’impunité qu’ils confondent cela allègrement à la réconciliation nationale.

    C’est à la justice malienne et l’armée malienne de faire leur travail d’application de la loi et de sécurisation de notre pays.

    Nous voulons une réconciliation nationale équitable entre tous les fils du Mali, mais dans le cadre du droit et en parfait respect de nos lois.

    Quiconque commet un crime doit répondre devant nos juridictions, c’est cela une république et non pas autrement.

    • Monsieur Kassim, vous êtes passionné pour une justice pour tous, c’et bien. Mais, pour que cette justice s’applique sur ces gens (irrédentistes” faut-il que cette institution ait ses moyens! Plaidoyer plutôt pour une armée forte sinon, tu vas toujours sangloter dans ton fort intérieur. Prenez le cas du royaume chérifien du Maroc avec le Polisario. N’eût été la puissance de répression du Maroc, la Sahara Occidental allait émerger. Il faut la puissance de la glaive et non celle de la balance pour le règlement définitif de ce bourbier.

    • Merci Kassim
      Très belle analyse de la situation actuelle du Nord Mali. En homme sensé, vous avez à travers cet écrit éclairé plus que les maliens.
      Never Forget Abeybara
      Never Forget Adelhoc
      Nos soldats maliens, les dignes fils de ce pays dont les corps reposent dans des fosses communes, loin des êtres qui leurs sont chers, pour avoir sacrifier leurs vies convaincus que la cause était noble et que la nation reconnaissante veillerai à punir ces crimes immondes.
      Mais voilà que nous, qui sommes censés agir pour le repos de leurs âmes, nous, à qui ces braves ont servi de repères, nous et enfin nous parents et concitoyens de ces jeunes morts dans la fleur de l’âge pour la plupart, nous restons imperturbables et inactifs pour ne pas dire insensibles à l’éclair de ces regards lointains demandant justice.
      Hommage à ces dignes fils du Mali victime des traitres d’hier et d’aujourd’hui.
      Maudits soient tous ceux qui œuvreront à l’oubli de ces sacrifices ultimes.
      O DIEU! Pitié! Pitié pour mon pays.

  9. Monsieur le journaliste Abdoulaye DIAKITE, c’est IBK qui t’a dit que “l’intégrité territoriale du mali n’est pas envisageable???”. Relisez bien ce que vous écrivez.

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