Pour partager avec l’opinion nationale et internationale sa proposition de sortie crise ‘’ comment redresser notre Faso’’ le citoyen, Hamidou Diallo, soucieux de l’avenir du Mali comme tout patriote a tenu un point de presse dans la matinée du samedi à Magnambougou près de la station ‘’SMC’’. Selon lui, le moment n’est pas propice à une élection et il faut opter pour une transition pacifique pour permettre au pays de sortir de la crise.
A quelques mois de l’élection présidentielle prévue pour le 29 juillet prochain la tension monte d’un cran. Des analyses vont dans tous les sens. Malgré les assurances apportées par le gouvernement, certains doutent de la faisabilité de ce scrutin dans la transparence.
Après une analyse de la situation politique qui prévaut au Mali actuellement et dans l’esprit de contribuer à la sortie de crise, Hamidou Diallo, invite les Maliens à se ressaisir, de s’unir afin de mieux exploiter le peu d’espoir de paix et de stabilité dont dispose notre pays.
Selon lui, hormis la mauvaise volonté, les Maliens disposent de toutes les solutions aux problèmes qui font secouer de nos jours le Mali. Cela, dit-il, en faisant recours aux mœurs et traditions ainsi qu’aux anciens chefs d’Etat et Premiers ministres. « Nous n’avons pas besoin de l’occident ou d’un autre pays pour gérer nos problèmes » a-t-il déclaré.
Après avoir largement soutenue que le moment n’est pas propice à la tenue d’une élection présidentielle, M. Diallo a invité tous les Maliens sans exception à opter pour une transition pacifique vers une nouvelle républicaine plus juste et légaliste dans lequel chaque Malien serait fier.
Pour réussir cette transition pacifique, il a décliné ses conditions. Elles s’articulent autour de sept points. Le premier du genre, évoqué par Hamidou est le prolongement du mandat d’IBK de deux ans afin qu’il préside la transition.
En deuxième point, il invite IBK de s’abstenir de briguer un second mandat. En troisième point, il propose la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Et de suggérer en quatrième point la dissolution de l’Assemblée Nationale et toutes les autres institutions. Pour enchainer en cinquième point, par la suggestion de formation d’une assemblée constituante. Avant de proposer en dernière position l’organisation d’une conférence Nationale, Hamidou Diallo a précédemment souligné la nécessité de la révocation du directoire de la Délégation Général des Elections.
Comme quoi, les propositions ne manquent pas en démocratie.
Par Moïse Keïta