Au cours de cette année 2020, l’état-major des armées a annoncé des morts par dizaines dans les rangs des djihadistes. Tantôt ce sont des éliminations très ciblées de cadres, tantôt c’est la foudre qui s’abat lors de rassemblements de combattants se préparant à une attaque. Quelle satisfaction tirent les militaires français de cette domination sur le champ de bataille ? Du Tchad au Niger, en passant par le Mali, les réponses sont unanimes : le sens du devoir accompli et une grande pudeur face à la mort donnée.
Par petits groupes, les hommes se rassemblent, quelque part dans la zone dite des “trois frontières”, entre le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Progressivement, ils ont commencé à former une colonne de plusieurs dizaines de combattants, montés sur des motos, qui s’abritent sous des arbres en attendant le reste de la troupe. Le tout sous le regard attentif d’un drone Reaper français. L’alerte est donnée : un détachement des forces spéciales et deux Mirage sont appelés et frappent. Le 2 novembre dernier, l’état-major des armées annonce que cette action du 30 octobre a abouti à la « neutralisation » d’une soixantaine de membres d’Ansarul Islam, l’un des groupes armés qui menacent les soldats des pays du Sahel.
Le 10 novembre, c’est un pick-up suspect qui est repéré dans la région de Ménaka, au nord-est du Mali. L’armée française ne veut pas dire comment, mais elle soupçonnait la présence d’un cadre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda. Quatre hélicoptères foncent sur la zone et tirent quelques coups de semonce pour stopper la voiture. Les hommes à bord se défendent, puis sont tués au cours de l’échange de coups de feu avec les aéronefs et les commandos débarqués au sol. Ces derniers identifient l’un des corps : Bah Ag Moussa, un chef djihadiste de premier plan, accusé d’avoir orchestré plusieurs attaques meurtrières contre les forces armées des pays de la région.
L’année 2020 a été marquée par une multitude de succès tactiques de ce type. Au dernier trimestre, ces annonces se sont multipliées. L’emploi coordonné de drones pour le renseignement, d’hélicoptères et de commandos pour la mobilité et d’avions de combat pour la puissance de feu a permis de porter des coups importants et nombreux dans les rangs des combattants islamistes. Combien d’entre eux sont tombés ? Le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’état-major des armées, le répétait encore une fois, le 13 novembre, lors d’une rencontre avec la presse : le nombre de tués dans les rangs adverses « n’est pas un indicateur de performances ». Pour lui, pas question d’entrer dans une « chasse aux scalps ».
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——— Guerre dans le Sahel : au coeur DU SIMULACRE de la traque des djihadistes ———
—- LE COVIDISME MACRONIEN : STADE SUPREME ET ULTIME DU FASCISME MODERNE FRANCAIS —-
Et si les dirigeants craignaient finalement plus l’après-crise et ses conséquences pour eux que la crise en elle-même ?
C’est l’hypothèse de notre fidèle contributeur Pierre Boisguilbert.
Polémia
Après le confinement, la fuite ?
Après le « tous aux abris », le « sauve qui peut » ?
Certains des dirigeants français ont peur d’être rattrapés par leurs mensonges, mais surtout par la foule.
C’est la grande crainte de la Macronie que les comptes ne se règlent pas uniquement sur le plan judiciaire.
Il y a eu des émeutes, des révolutions et des débordements pour moins que ça.
Communication-désinformation
Quand les confinés seront libérés, il y aura bien sûr un immense soulagement et une explosion de joie.
Mais après ?
La population a le sentiment, à juste titre, que rien n’avait été prévu et que l’on a camouflé par une communication-désinformation l’état de délabrement sanitaire et d’impréparation de notre pays.
Une honte absolue.
Quand on voit ce que d’autres ont fait avec des tests et des masques, on a bien compris que le confinement, aussi utile soit-il, était ce qui restait quand on n’avait rien d’autre.
La façon dont l’espoir de traitement, peu cher et venant de Marseille, a été occulté avant d’être, sous la pression populaire, toléré puis administré, a été considéré en province comme la preuve de l’incurie des insupportables fausses élites parisiennes.
La violence des réseaux sociaux est certes le plus souvent un défouloir et une haine virtuelle.
Mais il faut se méfier de la réaction des moutons enragés.
Car la France n’est pas seulement confinée, elle est enragée.
Et c’est au bout de quinze jours.
Dans six semaines, qu’en sera-t-il ?
Si un traitement ne met pas fin rapidement à l’emprisonnement sanitaire, on peut redouter le pire.
Or, la police ne sera certes pas cette fois-ci le dernier rempart de la République, la police privée de masques et de gants ne tournera pas cette fois ses armes contre la colère populaire.
Pendant la période des Gilets jaunes, la Macronie avait préparé un hélicoptère pour évacuer le président de l’Elysée, c’est dire le courage du locataire.
Ils ont intérêt cette fois à préparer un pont aérien pour évacuer nos incompétents.
Ce sera Saigon…..!
Ce sera Dien Bien Phu…..!
Mais peut-être est-ce finalement un autre scénario qui l’emportera.
Le soulagement serait le plus fort et tout recommencerait comme avant, le peuple ne voulant pas ajouter la violence à l’épreuve.
C’est l’espoir des gouvernants francais que des comptes soient demandés, mais par voie judicaire afin que le désir de vengeance s’enlise dans le marais des procédures.
Ils espèrent aussi que le système se survivra et qu’ils seront tous sur le radeau de la Méduse.
L’inconnue de l’après-crise
Rien n’est impossible.
Ce qui est certain, c’est que le temps de la dénonciation du nationalisme, de l’apologie de la libre circulation des biens et des migrants, de la diabolisation du « repli nationaliste » encore stigmatisé voici deux semaines par Macron et de la fermeture des frontières n’est plus le sujet.
Le sujet n’est même pas de savoir comment la France et les Français vont s’en tirer car même la démocratie n’est plus intouchable, mais comment, eux, ils sortiront de la crise.
Car ils espèrent bien sûr s’en tirer.
Mais aujourd’hui, ils vivent la peur au ventre, fiévreux avec mal partout sans être pour autant atteints par le coronavirus.
Pourtant ils ont du mal à respirer.
Ils redoutent parfois plus la fin de l’épidémie que l’épidémie elle-même.
« J’ai compris que tout le malheur des hommes venait de ce qu’ils ne tenaient pas un langage clair », écrivait Albert Camus dans La Peste ».
Quand le langage n’est pas clair afin de cacher les mensonges, c’est pire bien sûr.
Derrière l’imprévu de l’épidémie, l’inconnue de l’après-crise fait trembler ceux qui se croyaient puissants.
Pierre Boisguilbert
This war against terrorists or jahadists or however else you foolishly apply euphemistic titles to them is kill or be killed war. Very much like opposition we should have little requirement for who among them are killed or how instead our regard should be that all or as many as necessary of opposition is killed as soon as possible to bring end to chaos, terror, destruction, rape, injury plus murder they cause.
Those who humanize opposition when at war become enemy to himself.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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