Malgré les graves difficultés du moment, mieux vaut garder un Mali convalescent, titubant, (qui « peut tanguer mais ne va jamais chavirer ») qu’un pays livré à une quelconque nouvelle aventure. Qu’à Dieu ne plaise !
maliweb.net – Le Président IBK a-t-il un certain flair ? Que Dieu ne plaise ! le chef de l’Etat dira, lors d’une sortie publique le samedi dernier qu’aucun putsch ne prévaudra au Mali. Pourquoi cette digression par ces temps de consternation du peuple meurtri ? Des indices ? Nul ne saurait le dire. Mais IBK veut prendre le devant des choses et dissuader des esprits nostalgiques.
En effet, la crise que traverse le pays semble s’exacerber, ces dernières semaines avec les récentes attaques terroristes de Boulkessi et de Mondoro, qui ont encore fait, hélas, plusieurs morts parmi nos FAMAs. C’est au point que plusieurs observateurs avertis de la scène nationale, impuissants, s’interrogent crûment sur le devenir immédiat du pays.
Ces interrogations deviennent plus poignantes et affligeantes quand, comme par un concours de circonstances, plusieurs événements s’amoncèlent pour créer au sein de l’opinion une sorte de psychose, une peur existentielle. Un sentiment poussé de frustrations, voire de révolte. Contre qui Le destin ? Non, la cible favorite de cette colère, à tort ou à raison, c’est l’autorité !
En effet, dans cette même semaine qui vient de s’écouler, les femmes et enfants des bérets rouges sont montés au créneau, à travers de virulentes protestations. Ils ont bloqué la route de Sébénikoro (quartier de résidence du président de la République) et exigent le bilan des attaques de Boulkessi Les épouses des bérets- rouge du 33ème régiment des commandos parachutistes du camp-para de Djicoroni, de Koulouba et de Kati, mécontentes des conditions de leurs maris déployés au front à Boulkessi et Mondoro, ont battu le pavé, dans l’après-midi du mercredi 2 octobre aidés par celles des bérets-vert à Kati qui ont aussi bloqué la route qui passe devant le Camp Soundjata Keïta.
Cette montée d’adrénaline chez les parents des militaires crée souvent des appréhensions funestes… surtout si les manifestants estiment que « les fusils que les militaires possèdent sur le front sont obsolètes et ne leur permettent d’exercer leur mission régalienne ». Et, quand on sait que les positions attaquées à Boulkessi et Mondoro abritaient en majeure partie les militaires issus du 33ème régiment des commandos parachutistes, l’on s’empresse de croiser les doigts pour ne pas vivre une réédition d’événements malheureux de mars 2012.
Ce qui a poussé rapidement le gouvernement à communiquer et faire état d’un bilan provisoire de 25 militaires tués, 4 blessés évacués par un aéronef à Sévaré, une soixantaine de portés disparus et d’importants dégâts matériels militaires. Et, une délégation conduite par le ministre de la Défense est déjà en visite à Mondoro et Boulkessi…
Au même moment, des prises de positions osées de certains acteurs donnent de la chair de poule surtout quand ils ne cachent pas des visées subversives à peine cachées. Comment comprendre que le Général à la retraite Moussa Sinko Coulibaly puisse régulièrement déclarer publiquement qu’il faut mettre fin au régime actuel ? Ces propos ne sont-ils pas suffisamment graves pour donner lieu à une action judiciaire préventive ? Le pouvoir ne doit-il pas jouer dans l’anticipation ? Rien n’est moins sûr face à la fragilité de situation institutionnelle du pays ?
Ces événements, ajoutés à d’autres comme le front social (des grèves en projet), la lutte contre la corruption et la délinquance financière et son corollaire de mécontents, le mécontentement social face à ce que l’on a appelé la crise de la route pousse le Malien lambda à croiser les doigts. Car, le contexte du pays ressemble étrangement à une sorte de cocktail molotov.
Un cocktail Molotov, selon wikipédia, est une arme incendiaire artisanale dont le composant principal est un liquide inflammable, habituellement de l’essence ou de l’alcool, contenu dans une bouteille en verre. Bien que communément associés aux forces militaires irrégulières et aux manifestations, les cocktails Molotov sont également massivement utilisés par les armées régulières en manque d’armes anti-char. Dans le civil, ils sont plus fréquemment utilisés lors d’épisodes d’insurrection urbaine. Le terme « cocktail Molotov » est un hommage ironique des soldats finlandais à Viatcheslav Molotov, ministre des affaires étrangères de l’Union soviétique durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier lors de la guerre d’Hiver…
Il urge alors, de la part des plus hautes autorités d’œuvrer rapidement à désamorcer cette tension sociale aggravée qui laisse libre cours aux esprits nostalgiques de rêver à des desseins les plus inavouables.
Ce sera à travers un dialogue national à hâter avec toutes les composantes essentielles du peuple afin de désamorcer toutes les frustrations et remettre le pays sur pied.
Boubou SIDIBE/Maliweb.net
Boubou Tigua Sidibe il faut dire a Boua de se souvenir que “L’hymne de l’empire du Wassulu proclame (i) Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fais appelle aux hommes plus valeureux ; (ii) Si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps fais appelle aux hommes plus courageux ; (iii) Si tu ne peux être impartial cède le trône aux hommes plus justes ; (iv) Si tu ne peux protéger le faible pour braver l’ennemi donnes ton sabre de guerre aux femmes qui t’indiqueront le chemin de l’honneur; Oh IBK le peuple ne te fait pas confiance car tu n’incarnes aucune de ses vertus, le Mali est a terre, les Maliens n’ont plus de gouvernement ou de dirigents, ils sont laisses a eux-memes et nos soldats meurent tous les jours sur le champ de bataille pas par manqué de bravoure ou de temerite mais de materiels mlitaires et des moyens pour se proteger. Boua IBK comment dans un pays en guerre comme tu le dis toi-meme tu oses aller acheter des avions militaires qui ne volent pas pour l’armee Malienne et a coup de milliards de CFA? Boua qui a tue la petite fille albinos Ramata Dirarra a Fanah?
Merci Sangare
L’eau est entrain de déborder le vase …
Ce IBK n’est qu’un vulgaire jouisseur. Il n’a jamais fait preuve de compétence dans un dossier.
Sur les plans administratif et politique, il a toujours été coopté.
Au sein de l’ADEMA, c’était le clan Sada Sy qui le protégeait.
Ce clan l’a imposé a Alpha.
Il a été mit en ballotage défavorable par Mara dans sa commune. L’ADEMA l’a aidé
ATT lui a offert la Présidence de l’Assemblée Nationale. La, il a demandé une escorte et une série d’avantage.
Sanogo lui a offert la présidence en 2013.monde connait aujourd’hui.
Sa spécialiste? le verbiage. Des déclarations mal a propos.
Le Mali ne mérite pas un tel homme en cette période
Dommage….
Le GÉNÉRAL MOUSSA S COULIBALY est le mieux placé, de tous par sa position directeur de cabinet de SANOGO ,ensuite ministre de l’intérieur ,de la manière dont le pouvoir a été remis à IBK.
Il faut souligner fort que LE POUVOIR A ÉTÉ REMIS.
Les naïfs vont s’empresser de dire que les électeurs ont voté massivement pour IBK.
Il y a eu des actions menées par le GENERAL MOUSSA S COULIBALY et ses CAMARADES pour redonner à IBK sa popularité.
On a inventé des CONTREVÉRITÉS contre les adversaires d’IBK.
On se rappelle de la rumeur légendaire que c’est SOUMAILA CISSE qui est allé dire aux chefs d’état de la CEDEAO de décréter l’embargo économique contre le Mali,qu’on a trouvé des sommes colossales chez MODIBO SIDIBE sans pouvoir le montrer……
On a voulu faire élire IBK dès le premier tour.
On a été incapable tant le monsieur n’était pas aimé à l’intérieur du pays, que son parti n’était bien implanté.
LE COMPORTEMENT DE MOUSSA S COULIBALY S’EXPLIQUE PAR LE FAIT QUE LE “KANKELETIGUI”NA PAS RESPECTÉ SES ENGAGEMENTS.
Que le GÉNÉRAL MOUSSA S COULIBALY se retrouve homme politique actuellement est le signe que certains hommes politiques ont pactisé avec les putschistes car il doit être présentement en prison, si les hommes politiques étaient restés unanimement fermes sur l’application de la constitution de 1992.
IBK SAVAIT LE POUVOIR INACCESSIBLE SANS CONNEXION AVEC LES PUTSCHISTES.
Il est conscient que l’histoire peut se répéter.
Il est obligé de gouverner avec une poignée d’officiers supérieurs qui sont les véritables fossoyeurs de l’armée malienne pour éviter le coup d’État.
Est-il conscient qu’en 1991 ATT et ses CAMARADES ont été obligés de dégager celui qui était leur mentor?
LE PEUPLE EST LE SEUL GARANT D’UN POUVOIR.
Si on veut finir son mandat, l’application des engagements pour lesquels on a été élu est nécessaire.
LE SOULÈVEMENT POPULAIRE EST PLAUSIBLE, SI ON NE TRAVAILLE PAS POUR LE PEUPLE.
Avoir le pouvoir, par tous les moyens sans tenir compte du respect de la constitution, a ses conséquences.
On a constaté les conséquences de la prise de pouvoir des officiers subalternes du 19 novembre 1968 sur le pays.
On constate aussi les conséquences de la collaboration d’un homme politique majeur de l’ère démocratique avec les putschistes.
Six ans de statu quo montrent que la légitimité ne s’exerce pas au sommet de l’État.
On a pas voulu respecter le choix du peuple en 2018,qu’on s’attend qu’il récupère son trône autrement
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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