Gestion sécuritaire : L’armée malienne met en déroute les rebelles pendant que Paris et Alger cherchent désespérément un cessez-le-feu

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Après Bamako, Ouagadougou et Niamey, le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, était à Alger en début de semaine. Là, il est heureux de constater que la diplomatie française a supprimé de son langage les termes «dialogue» et «négociation».



Désormais, Paris semble accepter la volonté de Bamako de ne ni dialoguer sur, ni négocier l’intégrité territoriale. La seule revendication du MNLA étant l’indépendance totale de leur Azawad, totalement exclue, les Français en sont réduits à quémander un cessez-le-feu pour soustraire leurs protégés saigneurs du désert de la furie militaire. Pour cela, en parfaite harmonie avec les Algériens, ils reconnaissent l’indivisibilité du Mali et sont prêts à faire respecter le calendrier électoral.
Que s’est-il passé pour que la France fasse un si net recul ? Il semble que les énormes pertes subies par le MNLA soient à la base de la nouvelle politique française.
Plus de cinquante prisonniers, près de cent cinquante morts, soixante-dix véhicules détruits, une quantité importante de matériels et de munitions saisis. C’est le triste bilan enregistré du côté des bandits armés qui ont attaqué le convoi de ravitaillement du camp de Tessalit. La sécurisation de cette zone coupe désormais aux éléments du MNLA la route de Kidal et les cantonne dans l’extrême nord et dans le nord-est, et sonne inéluctablement le glas de cette insurrection générale.
La nouvelle stratégie de l’armée, selon certains spécialistes, consiste à traquer les bandits jusque dans leurs derniers retranchements, jusqu’à franchir la frontière algérienne et à y retrouver le gîte et le couvert dont ils ont toujours bénéficiés. Un vaste redéploiement est entrepris de manière à réoccuper l’ensemble du Septentrion en faisant fi des exigences du Pacte national et de l’Accord d’Alger, désormais caducs, conformément à la volonté du peuple malien souverain. Et cette souveraineté, le Mali entend l’exercer pleinement.
Mais pour cela, maintenant que l’ennemi est sur le point d’être mis définitivement hors d’état de nuire, les autorités doivent se démarquer de cette quête de cessez-le-feu. Il n’est même pas question d’accepter une reddition et de négocier avec les survivants. Il faut achever l’offensive. Les captifs (on parle d’une cinquantaine de prisonniers) seront conduits en des endroits sécurisés où ils seront traités dans le strict respect du droit international. Les blessés ennemis seront soignés comme les militaires. Et tout ce beau monde, prisonniers et blessés, sera conduit devant un Prétoire de droit commun pour répondre de crimes, viols, pillages, dégradation de biens publics et privés, coups et blessures volontaires, tortures et mutilations, meurtres et assassinats, etc.
Cheickna Tandina

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18 COMMENTAIRES

  1. Pour dire que c’était juste une crise voulue et entretenue par Bamako au dépens de nos militaires et populations civiles.

  2. Après ATT on doit intensifier desormais la cooperation militaire avec les USA, car tout ce qui concerne le terrorisme et le banditisme comme le partique le MNLAQMI, les americains sont sensibles à ces questions. On doit se doter du materiel militaire americain, plus adapté dans le combat dans le desert pour qu´on entende plus jamais parler de MNLAQMI et que les populations du nord du Mali vivent tranquillement en se consacrant seulement au developpement.

  3. L’armé du Mali, si pouvez tuer plus de 2000 rebelles –AQMI par jours cela nous fera plaisir.
    Surtout être toujours vigilant car ce bandit –rebelles sont partagé en plusieurs groupes.
    ➡ ➡ ➡

  4. Je sais que ces bandits sont dimunué et que l’armée a decidé d’en finir une fois pour toute car j’ai eu phone un des amis du colonel Niangaly qui est decedé eu combat et qui est enterré vanat hier, mais je ne crois pas à ces journalistes qui dorment à Bamako.

  5. Nos Forces Armees et de Securite ne doivent en aucune maniere se retirer du nord.Elles doivent rester pour securiser et proteger le nord comme le reste du territoire national.Que DIEU Proteges et benisses le Mali.

  6. Ce n’est pas fini. Il faut au contraire doubler de vigilance pour éviter toute surprise désagréable. Les bandits armés se sont divisés en petits groupes soit par manque de cohésion soit par stratégie. Ça permet de minimiser les pertes et échapper aux bombardements de l’armée, mais ça leur empêche de faire des gains importants sur le terrain. Les petits groupes étant plus difficile à détecter, ils vont maintenant tenter des attaques surprises contre l’armée et les civils comme le ferait tout bandit digne de ce nom. On peut envisager qu’ils vont intensifier leur coopération avec l’AQMI. C’est évident que le Mali n’a aucun intérêt à faire la difference entre ces deux groupes. Leur but de toutes les façons est d’avoir le contrôle et la main mise sur une partie du territoire malien.

  7. Nous supportons sans faille notre vaillante armee et on a jamais douter de sa capacite’ a detruire ces bandits criminels.

    • Tu t’oriente trop Aux occidentaux chez nous les africain la gravité n’est pas pareille que ailleurs
      Quand-t-on jettent in caillou en l’air sa ne retombe pas

  8. La fin est proche, Hier un membre du MNLA a affirmé qu’il n’est plus membre d’aucun mouvement sur Kidal info.

  9. Il est trop tôt de crier victoire. Il ne faut surtout pas se laisser violer cette fois ci. Il faut aller au bout. Les militaires qui, au moment venu vont se faire tuer, doivent prendre leur responsabilité et éradiquer cette crise a jamais. La France et l”Algerie n’ont plus droit a la parole dans cette affaire. Le Mali doit maintenant se montrer grand et responsable de son destin.

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