Gao : Une attaque terroriste fait 10 morts

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Des terroristes ont attaqué, lundi dernier aux environs de 19 heures, un campement des déplacés de la Commune rurale de Tessit, installé derrière le village de Waabaria, à une vingtaine de kilomètres de Gao.

Le gouverneur de Gao, le général de brigade Moussa Traoré, sur les lieux du drame pour présenter les condoléances des autorités

Ces hommes sans foi ni loi qui sont venus à bord d’une trentaine de motos et d’un véhicule dans le campement occupé par la communauté Imdhagane de Tessit, ont exécuté 10 jeunes âgés de 20 à 35 ans. Ils ont aussi blessé certains d’entre eux et brûlé plus de 34 cases abritant des denrées alimentaires et d’autres objets. Des animaux ont également été décimés par les assaillants.

Le gouverneur de la Région de Gao, le général de brigade Moussa Traoré, s’est rendu hier sur les lieux du drame pour présenter les condoléances des autorités et constater de visu les dégâts matériels causés par les terroristes. Le chef de l’exécutif régional était accompagné du commandant du théâtre-Est de l’opération «Maliko», le colonel Famouké Camara, du directeur régional du développement social de Gao, Moussa Misso Maïga et du représentant du directeur régional de la santé, Dr Youssouf Traoré. Pour le commandant du théâtre-Est de l’opération «Maliko», cette attaque est un règlement de comptes entre éléments des groupes armés.

Tous ceux qui ont été tués sont des jeunes, a affirmé le colonel Famouké Camara. «Il y a environ 6 mois, un combat acharné avait opposé deux groupes terroristes dans les localités de Tessit. Cela a causé le déplacement des habitants de la Commune de Tessit vers Waabaria», a rappelé le colonel Camara. L’officier supérieur a assuré que des dispositions sécuritaires sont prises pour traquer les ennemis afin que les populations puissent vaquer à leurs occupations partout où elles se trouvent.

«Nous sommes venus vous présenter au nom des autorités nos condoléances les plus attristées et souhaiter prompt rétablissement aux blessés. Et nous sommes là aussi pour constater les dégâts et remonter l’information à qui de droit afin d’apporter des solutions idoines », a déclaré le général de brigade Moussa Traoré.

En s’adressant aux déplacés du campement, le chef de l’exécutif régional leur a demandé de faire confiance aux Forces de défense et de sécurité et de dénoncer toute personne étrangère qui s’introduit dans leur campement. Le général de brigade Moussa Traoré a remis une enveloppe symbolique à l’ensemble des familles endeuillées.

Par Abdrahamane TOURE (AMAP-Gao)

 

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24 COMMENTAIRES

  1. Sur le Coran, Seul Dieu détermine le destin des hommes. Il punira ceux qui se détournent de lui.

  2. Pourquoi la Russie avec ses énormes moyens d’informations et de renseignement, ses satellites et ses drones n’a pas informé notre armée ?

  3. La carence de la jeunesse malienne: yerewolo débout, l’archétype de l’ignorance crasse au Mali

    Le mouvement de jeunesse qui se nomme « Yerewolo debout sur les remparts » s’agite depuis le début de la transition militaire notamment contre la présence militaire française et internationale au Mali et affirme haut son soutien aux colonels climatisés de kati et Bamako.

    Mais depuis quelques temps le torchon semble brûler entre les colonels climatisés et ultra climatisés qui augmentent allègrement leur part dans le budget d’état à travers un budget rectificatif présenté au CNT par le ministre de l’économie et des finances de la transition militaire et Adama Diarra dit « Ben le cerveau » le leader autoproclamé de Yerewolo debout sur les remparts.

    Ben qui a dénoncé la hausse des budgets de Koulouba et du CNT sur Peace FM, se voit lyncher par d’autres jeunes de kati dans la ville garnison où dort Assimi Goita, le colonel ultra climatisé.

    Un vocal de Ben est même sorti en plus des interviews hostiles en son encontre sur des plateaux télé privés notamment sur Ouverture Média par Momo de Kati.

    Pour contre attaquer Momo et ses autres détracteurs, Ben et ses camarades du Yerewolo debout voulait faire du 19 novembre 2022 (date d’anniversaire de la chute du président Modibo Keïta) comme un point d’ancrage de l’affirmation de son mouvement Yerewolo face à ses détracteurs.

    Dans le prolongement de leur sortie sur Koulikoro à 70 km au Nord-est de bamako sur l’axe du fleuve Niger, Ben et son Yerewolo debout avaient prévu une démonstration de force dans la ville garnison de kati là même où ses détracteurs ont osé lui défier en demandant publiquement son éviction du CNT.

    Mais alors qu’ils affirment avoir informé le maire de Kati par écrit, Ben et Yerewolo se voient dissuader de manifester par le préfet de cette ville garnison.

    Comme des amateurs, Ben et Yerewolo ont bêtement obtempéré aux injonctions du préfet de kati sans savoir qu’au Mali JURIDIQUEMENT aucune autorité ne peut interdire une manifestation publique.

    En effet, l’Ordonnance n° 36 PCG du 28 mars 1959 portant loi sur la liberté de réunion au Mali garantit aux citoyens maliens de manifester et de se réunir à condition seulement d’informer les autorités administratives de la localité où se tient la manifestation.

    Donc en vertu de cette ordonnance du 28 mars 1959, Ben et Yerewolo pouvaient marcher sans problème à kati car ils avaient déjà informé le maire par écrit et il pouvait aussi en faire de même au prefet (représentant de l’état dans la commune urbaine de kati).

    Mais au lieu de faire valoir leur droit à manifester, les jeunes cancres du mouvement Yerewolo ignorants légumes qu’ils sont ont obtempéré au préfet de kati comme des moutons d’abattoir et se sont ensuite déchaînés sur les réseaux sociaux comme des prostituées utilisées et non payées par un proxénète sans vergogne.

    Pourtant parmi ces jeunes cancres il y en a qui s’autoproclament allègrement « juriste chercheur». Je ne sais pas ce qu’ils cherchent en matière de droit applicable au Mali mais ils ne connaissent rien en droit.

    Pour la petite histoire c’est l’ordonnance de mars 1959 que les Maîtres Mountaga Tall ont brandit à la face d’IBK et de son ministre de la justice, Maître Kassoum Tapo, pour le défier les 10 et 11 juillet 2022, tristes dates ou des jeunes du mouvement M5 se sont fait tiré à balle réelle à badalabougou et où l’assemblée nationale du Mali a été saccagée et brûlée à Bagadadji et jusqu’à aujourd’hui elle est à l’abandon. Le CNT qui fait office de parlement au Mali squate encore les locaux du palais des congrès de Bamako.

    Sacré Mali Koura avec ces jeunes cancres on va reculer jusqu’à 100 ans derrière les autres nations africaines, juste une question de temps.

    Wa salam !

  4. La stratégie doit être de se replier sur le Mali utile. Le nord est vaste et désertique. Notre armée ne peut pas le contrôler par manque de moyens depuis le départ des français. Les russes ne sont pas d’une grande aide. Les 3/5e de notre territoire est hors de contrôle et le reste est très infiltré.

    Nous devons fortifier les zones contrôlables et exploitables de Bougouni à Fana, éventuellement Ségou à l’Est, jusqu’à Fatao et Diongaga à l’Ouest. Notre armée doit solidement tenir ce périmètre pour avancer pas à pas vers l’Est et le Nord et reprendre le terrain quand ses moyens seront suffisants. Là notre armée s’épuise et les terroristes progressent car ils sont supérieurs en mobilité et en nombre sur beaucoup de zone. Le saupoudrage ne marche plus. Nos soldats sortent de plus en plus rarement de leurs bases et des villes.

    • @OUMOU, BARKANE et TAKUBA 9 ans de présence dans le centre et le Nord du pays plus de 70 villages étaient brûler la France a fait quoi ?.

      .

  5. C’est terrible. tous les jours les mauvaises nouvelles s’accumulent. Que va devenir le pays. Nous perdons de plus en plus le contrôle.

  6. Est-ce notre gouvernement n’avait pas certifié qu’il n’y aurait pas de vide après que barkhane soit partie ? Où est la montée en puissance des FAMAS ?

  7. Are members of camps capable of enforcing security within their section, if yes why not give them small arms as in pistols plus automatic rifles to do so?
    They need be more security minded. Is lapse in security due to camp forbidding weapons or victims not having access to weapons?
    We need with every camp leaders assistance draw up plus implement feasible security plan that will not leave camp open to daring attacks as occurred without camp inhabitants having ability to fight back.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

    • Toi le b’bieh fils de pute enfant de caste guiranke, pendant que ta sale mere djandjou se fait mougou a gao tu viens ici t’exciter.

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