La semaine dernière, les autorités judiciaires de la ville de Gao ont arrêté une dizaine de personnes, toutes proches de l’ex-mouvement Gandakoye. Il s’agit, entre autres, de Seydou Cissé, Bouba Hamadou Touré, Mohamed N’Tisa.
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On leur reproche d’avoir, semble t-il, comploté pour assassiner le Consul de l’Algérie à Gao, le procureur de cette ville et le directeur de l’Agence pour le Développement des régions du Nord (ADN) Mohamed Ag Akilinine. Cette arrestation est survenue sur la base de dénonciations «mensongères».
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Approché par nos soins, Me Harouna Toureh dit n’est pas être au courant du dossier mais soutient que l’arrestation de certaines personnes se trouvant dans le lot relève de la diversion dans la mesure où elles ne sont guère capables de commettre un crime.
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En outre, dans un communiqué déposé à notre rédaction et signé de Minkaïla B. Maïga, supposé Secrétaire général de l’ex-Mouvement Patriotique Gandakoye (MPGK) on relève ceci : «le directeur de l’ADN avait saisi les autorités administratives pour leur signifier que ces éléments du MPGK ont ourdi un complot contre sa personne et le Consul de l’Algérie… En attendant la clarification, nous prenons à témoin l’opinion nationale et internationale que le MPGK dit non au laxisme des autorités dans le traitement diligent de la soi disant rébellion touareg».
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Cette situation est en train de polluer l’atmosphère dans la cité des Askias. Le directeur de l’ADN, un touareg bon teint, a toujours été au centre des contestations.
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Ce plan d’assassinat, pour on ne sait quel mobile, est vraisemblablement un stratagème pour élimer des observateurs critiques sur la gestion de la crise du Nord et des structures chargées de gérer les fonds alloués au développement des régions du nord. A suivre.
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Chahana TAKIOU
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