Gao attaquée par des roquettes : La menace viendrait de l’intérieur de la ville

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Convoi de l'armée française sur la route de Gao, en provenance de Gossi, le 7 février 2013. AFP
Convoi de l’armée française sur la route de Gao, en provenance de Gossi, le 7 février 2013.
AFP

Pris au dépourvu par l’offensive française Serval, qui a libéré les villes du Nord, le 11 janvier 2013, les combattants du Mujao, (groupe qui occupait la ville) se sont fondus dans la population. Aujourd’hui, ils se signalent par une multiplication des actes de harcèlement des forces armées maliennes, françaises et africaines déployés sur le terrain.

 

 

La ville de Gao a enregistré, jeudi, une salve de roquettes tombées dans la lisière du fleuve Niger sans aucune victime civile ou militaire. S’agit t-il d’une nouvelle attaque terroriste ? Plusieurs personnes contactées sur place, l’affirment volontiers. Des sources concordantes soutiennent que les projectiles ont été lancés à partir du village voisin, Battal, situé à 11 Km sur la route de Bourem, une localité où pendant l’occupation le Mujao avait érigé l’un de ses plus grands camps d’entraînement.

 

 

«C’est le fait d’individus qui sont dans la ville et qui sortent discrètement pour accomplir ces actes de harcèlement», nous a confié une source sécuritaire à Gao. Selon cette même source, Gao n’est pas à sa première attaque à la roquette. Les auteurs sont des gens qui sont en ville et agissent une fois qu’ils remarquent (quelque part) un attroupement de militaires (maliens, africaines, serval ou de la Minusma) dans la ville. «Ils sortent et lancent des roquettes dans cette direction…C’est ce qu’ils ont fait ce jour, fort heureusement les projectiles aucune victime n’est à déploré», ajoute t-il.

 

 

«Avec ce que je vois tout peut arriver aujourd’hui à Gao», déclare Moustaph Maïga, un habitant du 4è quartier de Gao. Selon lui, ces attaques à la roquettes, de plus en plus rapprochées et ciblant la ville de Gao indiquent que les groupes terroristes sont entrain de se remettre en activité.

 

 

Il faut préciser que cette salve de roquettes sur la ville de Gao sonne comme une réponse des djihadistes à l’opération Hydre, qui, il y a quelques jours, a conclu que la zone a été débarrassée de toute présence des djihadistes.

 

 

Papa Sow /  maliweb.net

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2 COMMENTAIRES

  1. Papa Sow je suppose que tu marchais en tête de l’opération hydre et que tu as reçu une carotte enflammée dans le Q !!!!
    On s’est rendu compte à l’usage que ces carottes enflammées avaient la particularité de paralyser le cerveau.

    Deux roquettes ont été tirées, elles son tombées dans le fleuve.
    Drôle de façon de pêcher à Gao. Un capitaine est mort, l’autre a eu le temps de s’enfuir à toutes nageoires.

    😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  2. c’est tous de même inquiétant que des engins de’ ce type peuvent encore atteindre gao alors que l’on nous dit que la zone est sécurisé donc ce village n’est toujours pas fouillé a suffisance sa ce n’est pas un attentat c’est des armes de guerre lancé par un lanceur volumineux très visible donc ques’qui se passe ? dans la sécurisation des villes du nord en tous cas il y a un relâchement avéré de la part des forces armée du mali il faut fouillées ses villages djihadistes avec pincette et sans pitié ils cachent les armes dans leurs champs 🙄 😆 😆 😆

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