G5 Sahel: le commandant de la force justifie le déménagement du QG à Bamako

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Bamako, capitale du Mali
Bamako, capitale du Mali, © HABIBOU KOUYATE / AFP

Au Burkina Faso, le commandant de la force du G5 Sahel Burkina est venu faire le point sur la force conjointe et présenter les grandes lignes de sa vision dans les jours à venir. Le quartier de la force a été transféré à Bamako suite à l’attaque du 29 juin 2018, à Sévaré. Pour le général Hanane Ould Sidi, c’est l’endroit le plus approprié pour mieux conduire et coordonner les opérations sur le terrain.

 

Selon le commandant de la force du G5, la délocalisation du quartier général de la force du G5 Sahel n’est pas une fuite face aux terroristes. Le quartier général doit être situé dans un espace qui lui permet de remplir sa mission et Bamako est le plus approprié, soutient le général Hanane Ould Sidi.

« Les terroristes ne peuvent nous renvoyer de Sévaré ni d’aucun autre point parce que, au niveau de Sévaré, il n’y avait que des techniciens qui étaient là-bas, techniciens d’état-major. Et ces techniciens doivent être dans l’endroit le plus approprié et le mieux indiqué pour qu’ils puissent réfléchir, pour qu’ils puissent planifier, pour qu’ils puissent coordonner et conduire les opérations. Et Bamako est l’endroit le plus approprié pour cela. Actuellement, l’état-major de la force depuis une semaine se penche sur la planification d’opérations qui auront lieu incessamment », ajoute le général Hanane Ould Sidi.

En attendant le début des opérations, le général Oumarou Sadou, chef d’état-major général des armées burkinabè, ne peut que compter sur les moyens propres de son armée : « Les efforts seront souvent mis là où la menace est la plus forte. Nous partageons près de 1 300 kilomètres de frontières avec le Mali, sinon plus. Effectivement, la force ne peut pas être tout au long. Donc c’est la planification, les renseignements les plus précis, savoir où se trouvent les bases qu’il faut démanteler ».

Pour le commandant de la force du G5 Sahel, les moyens techniques du côté de Bamako devraient permettre une meilleure coordination une fois les opérations lancées sur le terrain.

Par RFI Publié le 03-10-2018

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1 commentaire

  1. Un général qui déménage du front à la maison est un signe de capitulation. Le G5 n’a plus sa raison d’être. Par maladresse les commandants ont montré leurs vrais visages celui d’imposer à la conscience publique que nous n’avons plus la maîtrise de la situation. Chose que Le Gal Didie avait prouvé le contraire. Heureusement que le G 5 n’est pas à Gao ou sur la ligne de front . Avec cette conspiration c’a allait être le début de la partition du pays. Mettez fin à ce Machin. Que chacun s’occupe de l’intérieur des frontières

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