Le président français Emmanuel Macron a rencontré son homologue burkinabé, Roch Marc Christian Kabore, lundi 17 décembre à l’Elysée, où Macron a annoncé une contribution supplémentaire de 50 millions d’euros à l’alliance G5 Sahel.
Cette contribution supplémentaire de 50 millions d’euros à l’alliance du G5 Sahel vient s’ajouter aux 220 millions d’euros déjà promis par Paris au profit des priorités” de l’organisation qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Tchad.
“Conformément au plan d’urgence mis en place par le gouvernement burkinabé pour le Sahel, l’agence française de développement investira près de 50 millions d’euros dans la région en 2019 dans les domaines de l’intégration professionnelle, de l‘électrification des zones rurales ainsi que de l’eau et de l’eau. Purification de l’eau”, a déclaré Emmanuel Macron.
Pour le président Burkinabé, la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest était urgente, car plus de 600 écoles à l’est de la région du G5 Sahel et du nord du Burkina Faso sont fermées en raison de la présence d’activités djihadistes.
“Ce que nous voulions dire, c’est que les mesures de lutte contre le terrorisme sont vraiment urgentes, car aujourd’hui, nous avons près de 600 écoles fermées entre l’est, le Sahel et le nord du Burkina Faso. Ce sont des chiffres et des demandes – Coordonner nos opérations entre pays, entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso et pouvoir réduire la circulation de ces personnes entre nos frontières “, a ajouté Roch Marc Christian Kaboré.
Les deux chefs d‘état ont signé deux accords dans lesquels ils s’engageaient à injecter des fonds supplémentaires pour électrifier les lignes de chemin de fer reliant le Nigeria, le Niger, le Bénin et le Burkina Faso.